Mots-clés : Egalité femmes/hommes, Egalité professionnelle, Salaires, Travail
2008 • Collectif national pour les droits des femmes
Cote : FEMM
Forum-débat du 16 février 2008 à l’Hôtel de Ville de Paris Préoccupé-e-s par l’accroissement de la pauvreté et de la précarité subies par les femmes, les militantes du Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF), ont organisé en février 2008 un forum pour en débattre, chercheurEs, militantEs associatifs-ves, politiques, syndicaux-les réuniEs. Mieux connaître les transformations du travail des femmes, analyser combien la précarité est source de renforcement des inégalités entre femmes et hommes, étudier comment les inégalités s’instaurent et pourquoi la société s’en accommode, ont été au centre des exposés et des débats. Les tables rondes du matin ont mis en lumière les conséquences qu’ont pour la vie des femmes et leur insertion professionnelle la multiplication des emplois à temps partiel, le développement du secteur des services à la personne utilisant les «compétences traditionnelles des femmes» et les politiques de prise en charge de la petite enfance favorisant les solutions individuelles plutôt que collectives. Lors des ateliers, la politique résolument anti-sociale du gouvernement a été dénoncée : suppression de postes dans la Fonction Publique et les services publics – à main-d’œuvre fortement féminine, on le sait – redistribution des richesses nationales en faveur des plus riches… On a pu entendre aussi des témoignages sur les multiples pressions patronales exercées sur les salariés, aggravant les injustices et précarisant encore les plus précaires. Les intervenant-e-s et participant-e-s ont avancé de nombreuses propositions pour aller vers l’égalité femmes-hommes et vers l’amélioration des conditions de travail et de vie de toutes et tous.
Intervenant-e-s : Marie Annick Mathieu, Gisèle Stievenard, Françoise Battagliola, Françoise Milewski, Pierre Concialdi, Tania Angeloff, Jeanne Fagnani, Antoine Math, Christelle Avril, Elisabetta Pernigotti, Michelle Ernis, Jean-Marie Sala, Evelyne Perrin, Marie-Chantal Koman, Keila Chabi, Odile Merckling, Marie-Thérèse Dufour, Amandine Degousée, Michèle Cerveaux.
Collectif national pour les droits des femmes
2008
21 x 14,8 cm, 122 p.
Mots-clés : Egalité professionnelle, Facteurs explicatifs, femmes, Pauvreté, Petite enfance, Précarité, Progression, Revendications, Santé, Temps partiel
Forum-Débat 16 février 2008 à l’Hôtel de Ville de Paris • Collectif national pour le droit des femmes
Cote : ?
Forum-Débat 16 février 2008 à l’Hôtel de Ville de Paris Citation: Avoir vraiment le choix de travailler à temps partiel ce serait avoir la possibilité de pouvoir choisir son nombre d’heures et pouvoir convertir le temps partiel en temps plein, ce qui n’est pas le cas pour l’écrasante majorité des emplois conçus, pensés et organisés à temps partiel.
Collectif national pour le droit des femmes
Forum-Débat 16 février 2008 à l’Hôtel de Ville de Paris
21 X 15 cm, 128 p.
Collectif droits des femmes
Mots-clés : Désengagement, Intellectuels et ouvriers, Révolutionnaire, Utopisme, Violence
Mars 2008 • SOMMIER Isabelle
Cote : SOMM
En France comme en Italie, il y a seulement quarante ans, la violence exercée au nom de la classe ouvrière était fortement exaltée. N’est-elle pas « l’accoucheuse de toute vieille société », le prélude mais aussi l’instrument de la révolution prolétarienne que les nombreux groupes d’extrême gauche de l’époque appelaient de leurs voeux ? C’est dans cette attente de l’épreuve décisive que se développent, au sortir de 68, agit-prop et « actions exemplaires ». Pourtant, très vite, la violence finit par être abandonnée, parfois même abjurée, par la majorité de ceux qui la préconisaient. Seule l’Italie connaîtra le « passage à l’acte », qui restera cependant résiduel par rapport au nombre initial de candidats-soldats de la Révolution. Comment expliquer cette séduction du recours à la violence, intense au-delà des Alpes, plus retenue en France ? Quels ont été les ressorts de cette critique des armes qui, le plus souvent, conduira au désengagement et au retrait dans la sphère privée ? Peut-on faire le deuil de la violence politique sans « tuer le mort » : cet idéal révolutionnaire qui la légitimait ? Telles sont les questions auxquelles Isabelle Sommier s’efforce de répondre, à l’heure où la France célèbre le quarantième anniversaire des événements de mai 1968. – Présentation de l’éditeur – (date de publication : 2008 (1ère éd. 1998))
SOMMIER Isabelle
Mars 2008
23 X 14 cm, 256 p.
Presses Universitaires de Rennes
Mots-clés : Individuation, Philosophie sociale, Théorie critique
2008 (2006) • HONNETH Axel
Cote : HONN
‘Les individus ont souvent – et à raison – le sentiment de vivre dans une société du mépris. Ils perçoivent que l’accroissement des possibilités de réalisation de soi conquises au cours du XXe siècle donne lieu aujourd’hui à une récupération de ces idéaux par le néolibéralisme. N’est-ce pas là un paradoxe ? Comment expliquer que les progrès des décennies passées soient à ce point détournés pour légitimer une nouvelle étape de l’expansion capitaliste ? Comment, à l’inverse, concevoir une théorie critique de la société lorsque les exigences d’émancipation dont elle se réclame se muent en idéologie ? Autant de questions abordées ici par Axel Honneth, à la lumière d’une pensée profondément originale. Inscrit dans le sillage de la philosophie sociale de l’École de Francfort dont il est un des représentants contemporains majeurs, il s’emploie surtout à mettre au jour les « pathologies sociales » du temps présent, qu’il analyse comme des évolutions affectant les conditions fondamentales d’une vie sociale réussie. Cette démarche s’inscrit au plus près de l’expérience sociale des sujets sociaux soumis au mépris et s’arti¬cule avec force à une morale de la reconnaissance. Ce livre traduit un effort rigoureux pour concevoir une nouvelle théorie critique de la société offrant des perspectives précieuses pour affronter certains enjeux politiques et sociaux majeurs du XXIe siècle.
Né en 1949, Axel Honneth est philosophe et sociologue, professeur à l’Université J. W. Goethe de Francfort, où il a succédé à Jürgen Habermas, et directeur de l’Institut de recherche sociale. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de philosophie sociale dont, à La Découverte, Les Pathologies de la liberté (2008) ou encore Un monde de déchirements (2013).
HONNETH Axel
2008 (2006)
19 x 12,5 cm, 352 p.
La Découverte/Poche