Mots-clés : Afrique, Amériques, Asie, Europe, Guerres, Maghreb, Moyen-Orient, Orient
2001 • BALENCIE Jean-Marc, LA GRANGE Arnaud de (dir.)
Cote : MOND
Mouvements de guérillas, milices ethniques ou partisanes, groupes terroristes, formations paramilitaires ou mafieuses se croisent, s’allient ou s’affrontent sur la scène insurrectionnelle mondiale. Des révolutionnaires mexicains du Chiapas au génocide rwandais, des luttes armées régionales au terrorisme internationalisé, ces situations de guerre montrent toute la variété des conflits qui agitent la planète. Longtemps relégués aux lisières de l’histoire, ces acteurs prennent aujourd’hui le pouvoir, font plier les grandes puissances ou portent la violence au-delà de leurs propres frontières, comme les événements du 11 septembre 2001 en ont fait la tragique démonstration. L’identification du « trou noir » afghan, comme les pistes esquissées aux Philippines ou en Somalie, montrent qu’aucun des conflits étudiés dans cet ouvrage ne peut être impunément jugé digne de désintérêt. Les « guerres oubliées » se rappellent toujours à nous. Connaître les déterminants historiques et géographiques qui favorisent l’émergence de ces mouvements armés, reconstituer le parcours des leaders qui fédèrent ces rébellions, comprendre le fonctionnement politique des Etats qu’ils prennent pour cible et de ceux qui les soutiennent, telle est la tâche – immense – à laquelle les auteurs se sont attelés. Cette nouvelle édition, réactualisée par une équipe de spécialistes utilisant les sources les plus complètes et variées, s’enrichit encore de nouveaux pays (Ouzbékistan, Namibie, Kirghizstan…), ainsi que de chapitres transversaux (la question kurde, l’islam transnational). Différents encarts thématiques et une bibliothèque d’adresses Internet complètent l’ensemble.
Jean-Marc Balencie, docteur en Sciences politiques, est chercheur associé à l’Iris. Arnaud de La Grange est grand reporter au service étranger du Figaro.
BALENCIE Jean-Marc, LA GRANGE Arnaud de (dir.)
2001
24 x 15,5 cm, 1 677 p.
Michalon
Mots-clés : Bioéhique, Savoir, Science
2001 • Urich BECK, Laurent DIANOUX, Pierre CALAME, Jacques TESTART,Jean-Paul GAUDUERE, Mathieu CALAME,Michel BRAND et Denis PANSU, Pierre ANDRÉ et la collectif Copy=Right, Jean-Pierre BERLAN, Christophe BONNEUIL et Jean-Paul GAUDILLERE
Cote : SCIE
– La politique des savoirs dans la société du risque – La marchandisation de la science – Manifeste pour une science citoyenne, responsable et solidaire – La fabrication du consensus bioéthique. L’exemple de la recherche sur l’embryon – A chacun son capital risque? La nouvelle biopolitique du gêne – Quelle recherche pour l’agriculture biologique ? – De l’outil à l’appropriation des usages – SIDA: la guerre aux pauvres est déclarée! – Le brevet tue – Faire entrer les sciences en démocratie
Urich BECK, Laurent DIANOUX, Pierre CALAME, Jacques TESTART,Jean-Paul GAUDUERE, Mathieu CALAME,Michel BRAND et Denis PANSU, Pierre ANDRÉ et la collectif Copy=Right, Jean-Pierre BERLAN, Christophe BONNEUIL et Jean-Paul GAUDILLERE
5
2001
24 X 17 cm, 88 p.
EcoRev
Mots-clés : Algérie, Photographie
2001 • EINAUDI Jean-Luc & KAGAN Elie. Postface de Thérèse Blondet-Bisch
Cote : EINA
Il y a quarante ans, le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pacifiquement dans les rues de Paris étaient sauvagement assassinés par la police française sous les ordres de Maurice Papon. Les victimes sont aujourd’hui estimées à près de deux cents. Un photographe était présent. Dans les collections photographiques du musée d’Histoire contemporaine-BDIC qui conservent les archives d’Elie Kagan (1928-1999), on peut lire ces lignes écrites pour un autre anniversaire : « La Fédération de France du FLN avait appelé ce jour-là les Algériens de Paris et de la région parisienne à manifester pacifiquement dans les rues de Paris pour protester contre le couvre-feu raciste décrété par le préfet de police Maurice Papon, Roger Frey étant ministre de l’Intérieur. Cette manifestation pacifique venue de toute la banlieue parisienne fut brutalement chargée par la police. C’était … dans l’indifférence la plus totale de la population française. Pour moi qui ai été le seul reporter à photographier ces événements, un peu partout dans Paris, métro Concorde, Solférino, rue des Pâquerettes à Nanterre, l’homme que je suis a ressenti ces brutalités d’un côté et l’indifférence de l’autre comme un affront et m’a rappelé le 16 juillet 42. » Les morts qu’a vus Elie Kagan à Nanterre n’existent pas officiellement. Mais ses photos sont comme une brèche, à partir de laquelle la vérité pourra faire son chemin. Les blessés se comptent par centaines. Les arrestations se chiffrent à plus de onze mille, Les photographies d’Elie Kagan, conservées au musée d’Histoire contemporaine-BDIC sous la direction de Thérèse Blondet-Bisch, demeurent jusqu’à aujourd’hui le témoignage capital de. cet épisode tragique de la guerre d’Algérie longtemps occulté et dont Jean-Luc Einaudi, l’auteur de La Bataille de Paris et de Octobre 61, est l’historien.
Cet ouvrage comprend l’intégralité des photographies du 17 octobre 1961 réalisées par Elie Kagan.
EINAUDI Jean-Luc & KAGAN Elie. Postface de Thérèse Blondet-Bisch
2001
20,5 x 15 cm, 80 p.
Actes Sud / Solin
Mots-clés : Algérie, Papon, Police
2001 • EINAUDI Jean-Luc
Cote : EINA
Il y a dix ans, Jean-Luc Einaudi publiait un livre dont le retentissement allait être considérable : La Bataille de Paris racontait, contre la version officielle, comment, dans la nuit du 17 octobre 1961, la police parisienne avait fusillé, noyé, massacré à coups de crosse des Algériens désarmés qui manifestaient pacifiquement à l’appel du FLN contre le couvre-feu. Cette nouvelle enquête précise et consolide par la preuve la connaissance que nous avons des événements, après l’ouverture des archives officielles à laquelle Jean-Luc Einaudi a pris une large part : son témoignage lors du procès Papon, dans le cadre de l’examen de carrière de celui qui avait également été préfet de police à Paris en octobre 1961, contribua à porter l’affaire à la connaissance du grand public. Début 1999, dans le cadre du procès en diffamation que lui avait intenté Maurice Papon, et à l’issue duquel celui-ci fut débouté de ses demandes, le Parquet de Paris reconnut la réalité du massacre. Alors s’entrouvrirent les premières portes… Jean-Luc Einaudi a ainsi pu consulter les archives du ministère de la Justice, du Parquet de Paris, des Hôpitaux de Paris, de la Gendarmerie, de la Préfecture de Police, et a recueilli de nouveaux témoignages. Ce qui lui permet d’affirmer et de démontrer que la répression policière fit environ 200 morts, et que le 17 octobre 1961 et les jours suivants, en plein cœur de Paris, la police massacra au faciès au vu et au su des plus hautes autorités gouvernementales.
EINAUDI Jean-Luc
2001
23,5 x 15,3 cm, 394 p.
Fayard