Mots-clés : CFDT, CFTC, Démocratie, Jean Kaspar, Syndicalisme
1994 • KASPAR Jean
Cote : KASP
Aux jeunes et à ceux de ma génération Devenir autonome L’apprentissage des réalités: la mine L’éveil à la dimension spirituelle La mue de la CFTC Le choix de la démocratie Oxygéner la démocratie Permanent syndical L’expérience de la négociation Acteur régional Reconstruire le syndicalisme Le prix d’un échec Le chômage: changer de logique Franchir le Rubicon Les raisons d’une démission Continuer autrement
KASPAR Jean
1994
22 X 13,5 cm, 216 p.
Flammarion
Mots-clés : Associations familiales, CSF, Familles, UNAF
1994 • BRUNNQUELL Frédéric
Cote : BRUN
Les associations familiales prétendent représenter un million d’adhérents en France. Entraîné par les deux puissances traditionalistes que sont Familles de France et les Associations des familles catholiques, ce mouvement aux multiples facettes tire toute sa force d’un cadre juridique défini par le régime du maréchal Pétain. Ces associations œuvrent dans le droit fil de l’esprit de « reconquête » de la société insufflé par Jean-Paul II. Elles ont de multiples fonctions dans nos institutions, et bénéficient d’importantes subventions prélevées sur le montant des allocations que paye tout un chacun. Et c’est dans le plus grand secret que se déploie leur très efficace lobbying politique et médiatique. Les campagnes contre l’avortement, la prévention du sida et la pornographie sont autant de prétextes pour intervenir dans la vie publique. Qui sont ces censeurs à l’ancienne mode ? Quelle est leur histoire ? D’où leur viennent des moyens aussi considérables ? Comment évaluer leurs véritables effectifs ? Quelles sont, au bout du compte, leurs visées politiques ? Le premier livre d’enquête sur un sujet que ne goûtent guère nos modernes ligues de vertu : elles-mêmes. Frédéric Brunnquell, journaliste indépendant, co-fondateur de l’agence Actes de Presse, a déjà publié plusieurs livres dont Victime et Bourreau [Calmann-Lévy, 1989], Fréquence Monde [Hachette Pluriel, 1992] et, avec Cabu, Égalité, Fraternité, Sacrée Soirée [First, 1993]. – Chapitre I. L’UNAF: Pour les familles à l’insu des familles – Chapitre II. La mort lente d’un authentique militantisme révolutionnaire – Chapitre III. La fédération des familles de France: une puissante centrale traditionaliste – Chapitre IV. Les associations familiale catholiques
BRUNNQUELL Frédéric
1994
21 X 11,5 cm, 144 p.
Editions Dagorno
Mots-clés : Camps, Dissidence, Religion, URSS
1994 • WERTH Nicolas, MOULLEC Gaël
Cote : WERT
Nicolas Werth et Gaël Moullec ont su saisir l’instant, entre la fin de la fermeture absolue des archives et leur communication réglementée, pour accéder aux sources les plus fermées de l’État soviétique, les fonds des archives du Comité central, des Archives d’État, des Archives centrales du Parti. Dans la masse des documents qu’ils ont pu consulter et ont été autorisés à photocopier et à publier, ce sont les rapports internes de la bureaucratie soviétique sur ce que l’on pourrait appeler l’« état de l’opinion » qui leur ont paru les plus riches et les plus parlants ; les plus susceptibles de constituer un corpus cohérent ; les plus urgents aussi à mettre au jour pour saisir les relations entre l’État-Parti et la société russe, ses réactions ou son absence de réactions. Dans cette « civilisation du rapport », la note interne reste en effet la principale source d’information non officielle, quelle que soit pour l’historien sa difficulté d’interprétation. Adressés aux membres de l’appareil dirigeant, au Centre, à Moscou, c’est-à-dire au Comité central, au Soviet suprême, au gouvernement ou aux responsables des ministères, ces rapports proviennent principalement de la police politique (O.G.P.U., N.K.V.D., M.G.B., K.G.B.), des instructeurs du Comité central envoyés en inspection dans les provinces, de l’appareil central du Parti et des ministères. Ils jettent une lumière neuve et crue sur les agitations ouvrières et les résistances du monde paysan, sur les rapports du pouvoir et de la religion, sur la connaissance des « affaires » et de l’étranger, sur la dissidence comme sur une masse d’événements plus ou moins connus ou occultés. Ils apportent des précisions chiffrées sur une quantité de problèmes controversés, en particulier l’univers concentrationnaire. Sur longue durée, ils révèlent aussi bien les permanences des comportements sociaux que la complexité des mécanismes du pouvoir. Nicolas Werth, né en 1950, est chargé de recherches au C.N.R.S. Il est notamment l’auteur de Être communiste en U.R.S.S. sous Staline (coll. « Archives », Gallimard-Julliard, 1981), La Vie quotidienne des paysans russes de la Révolution à la collectivisation (Hachette, 1984), Les Procès de Moscou (Complexe, 1987), Histoire de l’Union soviétique (P.U.F., 1992). Gaël Moullec, né en 1962, vient d’être nommé directeur du Collège universitaire français de Saint-Pétersbourg. Il achève une thèse de doctorat sur les cadres du Parti communiste soviétique dans les années 1930.
WERTH Nicolas, MOULLEC Gaël
1994
24 x 15,3 cm, 700 p.
Gallimard
Mots-clés : Affaire Wallenberg, Beria, Guerre froide, Hitler, Juifs, Purges, Soudolatov, Staline, Trotski
1994 • Pavel SOUDOPLATOV - Anatoli SOUDOPLATOV. Avec Jerrold et Leona Schecter. Préface de Robert Conquest
Cote : SOUD
« Je m’appelle Pavel Soudoplatov, mais je ne m’attends pas à ce que mon nom vous rappelle quelque chose car, pendant cinquante-huit ans, il est resté l’un des secrets les mieux gardés de l’Union soviétique. Peut-être vous est-il arrivé d’entendre parler de moi sous d’autres noms, le Centre, le Directeur, dont on se servait pour me désigner à l’Ouest. Le département des Missions spéciales que j’ai dirigé s’occupait des actes de sabotage, des enlèvements et de l’assassinat de nos ennemis hors de nos frontières. C’était une unité particulière au sein du Service de sécurité soviétique. C’est moi qui ai organisé l’assassinat de Trotski. Après la guerre, j’ai continué à diriger des réseaux clandestins à l’étranger, notamment ceux qui avaient pour objectif de saboter les installations américaines et celles de l’OTAN. J’ai également assumé la direction des activités de l’espionnage soviétique qui visaient à percer les secrets atomiques détenus par Robert Oppenheimer, Enrico Fermi, Klaus Fuchs et d’autres. » Pavel Soudoplatov Pendant des décennies, Pavel Soudoplatov a été au cœur des secrets d’État de l’ex-URSS : assassinat de Kirov, élimination des opposants à l’étranger, assassinat de Trotski, « Orchestre rouge » à Berlin, affaire Rosenberg, coulisses de Yalta, disparition de Wallenberg, « complot des blouses blanches », chute de Beria. Son autobiographie constitue un document unique, un témoignage désormais irremplaçable sur les années du stalinisme triomphant.
Pavel SOUDOPLATOV – Anatoli SOUDOPLATOV. Avec Jerrold et Leona Schecter. Préface de Robert Conquest
1994
24 X 15,5 cm, 614 p.
Seuil