Mots-clés : Industrialisation, Luttes de classes, NEP, Parti bolchevik, planification, Prix salaires profits, Rapports idéologiques, Rapports sociaux
1977 • BETTELHEIM Charles
Cote : BETT
Dans son œuvre monumentale consacrée à l’histoire de l’URSS, Charles Bettelheim s’écarte délibérément de toute démarche prétendant «exposer» cette histoire comme si elle était la réalisation des idées de Marx, Engels, Lénine ou Staline; il s’écarte également des interprétations orthodoxes la présentant comme le « produit » des décisions du parti bolchevik et de l’Etat soviétique. Trait commun à ces traitements idéalistes de l’histoire de la formation soviétique : leur ignorance du mouvement des contradictions objectives (y compris au niveau de l’idéologie), des diverses formes de luttes de classes, du rôle des représentations héritées du passé qui pèsent sur les aspirations des masses aussi bien que sur les vues des dirigeants. Abordant la période postérieure à la mort de Lénine, Charles Bettelheim s’attache plus particulièrement, dans ce volume, à analyser cette fusion des contradictions qui apparaît à la fin des années vingt comme une «crise générale» de la Nouvelle Politique économique et qui exprime en fait, à la veille du « grand tournant », l’échec des tentatives d’alliance ouvrière et paysanne en URSS. Au cœur de cette analyse se trouve abordée pour la première fois la question des rapports entre le processus de transformation de la formation sociale soviétique et celui qui affecte la «formation idéologique» bolchevique, dont tous les aspects sont alors loin de coïncider avec le marxisme révolutionnaire. Quiconque voudra désormais traiter de ce qui est ordinairement visé par l’expression «période du culte de la personnalité» devra, sous peine de ne rien expliquer, se référer à l’œuvre novatrice de Charles Bettelheim.
BETTELHEIM Charles
1977
20,5 x 14 cm, 606 p.
Seuil.Maspero
Mots-clés : autogestion, Économie, Réalité, Utopie
1977 • Michel MOUSEL et la commission économique du PSU (Y. BARON, B. BILLANDROT, A. GRANON, M. MOUSEL, J_P SOREL)
Cote : MOUS
Vivre autrement – Travailler autrement – Rompre avec le marché mondial – Renverser le pouvoir économique Être réaliste aujourd’hui, est-ce peser au milligramme près la quantité de nationalisations à ajouter à une économie en crise dont, par ailleurs, on ne modifie pas les ressorts ? Est-ce limiter les ambitions de changement sous prétexte que l’organisme à changer est malade ? C’est bien plutôt prendre en compte les aspirations qui, au travers des luttes, mettent en cause la logique productiviste, ses disciplines, ses inégalités et sa hiérarchie, refusent la croissance du gaspillage et les dégâts du progrès. Elles esquissent les éléments d’une autre politique, dessinent les contours d’une société autogestionnaire, indiquent comment y parvenir et offrent le seul moyen de franchir les obstacles. C’est en ce sens que, ce qu’on nomme aujourd’hui utopie doit être la réalité de demain. Au moment où la gauche s’interroge sur ses certitudes d’hier, Michel Mousel et la Commission économique du P.S.U. explorent une voie différente de celle ouverte en 1972 et s’est peut-être fermée en 1977. Ce qui fait de ce livre un instrument de travail et de débat.
Michel MOUSEL et la commission économique du PSU (Y. BARON, B. BILLANDROT, A. GRANON, M. MOUSEL, J_P SOREL)
1977
13, 5 X 11 cm, 272 p.
Christian Bourgeois éditeur Paris
Mots-clés : Communes, Local, Municipal, Rural
1977
Cote : PSU-BROCH-VILL
Charte adoptée au conseil national du PSU à Joinville les 9 et 10 octobre 1976 – Supplément à Tribune socialiste n° 717 Introduction I. – Pour une campagne électorale de mobilisation populaire dans une perspective socialiste II. – Pour un programme municipal d’action et de contrôle populaire III. – Les réformes communales à exiger d’un gouvernement de gauche IV. – Les collectivités locales et la transition socialiste Annexe : Pour les communes rurales
1977
21 X 15 cm, 26 p.
Mots-clés : cinéma, Créteil, Service public
1977 • Olivier BARROT - Jean-Pierre JEANCOLAS - Gérard LEFEVRE
Cote : BARR
Conçues comme instrument d’une politique de décentralisation et mises en place aux débuts du gaullisme, les Maisons de la culture ont suscité quelques espoirs de modifier les rapports entre la culture et les masses. Le mode de fonctionnement de ces lourds organismes, subventionnés nationalement et localement, leur indépendance de principe et l’indépendance de leurs animateurs semblaient des garanties suffisantes. Il en a été tout autrement. Elles ont été mises en cause certes, dans une période de crise économique, pour des motifs financiers, mais également politiques : des accusations fondamentales, relatives à l’échec de leur mission leur ont été adressées, sans d’ailleurs qu’autre chose leur soit opposé. Aujourd’hui, il n’est plus question de développement, mais d’abandon. A Créteil, sept années de « préfiguration » ont précédé l’ouverture, au début de 1975, d’un bâtiment prestigieux, unique dans la région parisienne. Dans ce cadre s’intégrait le travail approfondi de la section cinéma. Convaincus de la prééminence du cinéma comme véhicule d’action culturelle et de dévoilement politique, ses animateurs ont tenté de défricher des voies spécifiques, en contact permanent avec divers publics : avec celui des associations de toutes catégories, avec et pour les enfants; recherche historique, organisation de manifestations diverses. De cette politique de service public audio-visuel, brutalement interrompue au printemps 1976 rendent compte ses promoteurs. Leur livre se veut à la fois réflexion théorique et manuel pratique
Olivier BARROT – Jean-Pierre JEANCOLAS – Gérard LEFEVRE
1977
22 X 14 cm, 168 p.
Maspero