Le congrès de Lille juin 1971

Mots-clés : Congrès de Lille, VII° Congrès

INTRODUCTION AUX VIDÉOS SUR LE CONGRÈS DE LILLE DE 1971

Dans le cadre de son travail d’archives et d’histoire sur le PSU, l’Institut Tribune Socialiste ITS a entamé depuis trois ans, avec la collaboration de l’Institut Edouard Depreux pour la période des débuts du PSU, un travail de longue haleine mêlant archives écrites, témoignages d’acteurs et regards d’historiens sur les grands moments de la vie du PSU, en se saisissant le cas échéant de dates-anniversaires significatives ; ce fut le cas depuis 2018 pour les deux colloques sur “Le PSU avant le PSU” en 2018 et 2019, le 60ème anniversaire de sa création en 2020, ou plus récemment son premier congrès à Clichy en mars 1961. (Voir la vidéo)

 

La vidéo qui vous est présentée ici concerne le moment important qu’a représenté le 7ème congrès du PSU, tenu à Lille fin juin 1971, il y a cinquante ans : il s’agit en quelque sorte d’un « Appel à témoins » qui pourra être utile à un travail de plus long terme, s’il provoque des réactions d’autres témoins que nous n’avons pu joindre pour la séance de travail du 26 juin ici filmée et qu’il intéresse des historiens.

 

La visio-conférence qui vous est présentée ici rassemble une vingtaine de participants, acteurs directs ou non du Congrès lui-même, une quinzaine d’autres camarades sollicités n’ayant pu y participer.

 

Il ne s’agissait pas de “rejouer le match”, mais d’essayer d’évoquer les thèmes de réflexion et les points de conflits qui peuvent encore faire sens aujourd’hui, comme éventuellement ceux qui n’ont pas survécu à l’usure du temps, ne serait-ce que parce qu’ils marquaient – éventuellement – la fin d’une époque et non les prémices de temps à venir. C’est ce que suggérait le court texte préparatoire de Gus Massiah, envoyé à tous les participants, que vous trouverez ici

 

N’hésitez pas à réagir en écrivant à Contact ITS….

Tribune Socialiste – mai 1960

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TS N°5 – 1960 05 07 TS N°6 – 1960 005 14
TS N°7 – 1960 05 21 TS N°8 – 1960 005 28

Tribune Socialiste – Avril 1960

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TS N°1 – 1960 04 09 TS N°2 – 1960 04 16
TS N°3 – 1960 04 23 TS N°4 – 1960 04 30

Camus, militant communiste. Alger 1935-1937. Suivi d’une correspondance entre Amar Ouzegane et Charles Poncet (1976)

Mots-clés : Algérie, Camus, Colonisation, Parti Communiste

2017 • PHÉLINE Christian, SPIQUEL-COURDILLE Agnès

Cote : PHEL

À la rentrée de 1935, Albert Camus, porté par son « goût de la justice », adhère à ce qui deviendra l’année suivante le Parti communiste d’Algérie (PCA) et s’attache à la création d’une Maison de la Culture et du Théâtre du Travail. L’expérience, où il s’était promis de « garder les yeux ouverts », ne dépasse pas deux ans. Elle inspirera durablement la prévention de l’écrivain à l’égard de toutes formes de stalinisme. La compréhension de cet épisode est aujourd’hui profondément renouvelée par des documents et souvenirs inédits remontant aux acteurs directs, par le témoignage enfin publié de l’ancien dirigeant communiste Amar Ouzegane, par des archives en provenance du Komintern jusque-là inaccessibles, mais aussi par une relecture attentive de plusieurs écrits de Camus lui-même. On y vérifie que celui-ci a bien été écarté du PCA pour ne pas s’être résigné à la répression frappant les premiers nationalistes algériens issus de l’Etoile nord-africaine ; et qu’en ce temps de procès de Moscou, la mesure s’inscrit dans une longue série d’exclusions qui conduit à des règlements de comptes jusqu’après les massacres de 1945. On y redécouvre pourtant toute la vivacité de compagnonnages politiques et culturels qui, de manière parfois inattendue, se prolongent au sein de la Résistance algéroise, puis parmi les «Libéraux» de l’après-1954. Le trajet de Camus militant communiste interroge ainsi, tour à tour, les déconvenues du Front populaire, les impasses de la politique du PCF sur la question coloniale, le lien entre combats démocratiques, quête d’une culture méditerranéenne et attentes d’une algérianité pluraliste, en même temps qu il côtoie « l’absurde et l’inutile » auxquels, face aux réalités d’appareil, s’expose un engagement sincère. Christian Phéline, auteur de plusieurs études de micro-histoire de l’Algérie coloniale, et Agnès Spiquel-Courdille, professeur de littérature française et spécialiste d’Albert Camus, ont déjà préparé ensemble l’édition chez Gallimard du récit de Charles Poncet Camus et l’impossible Trêve civile (2015).

PHÉLINE Christian, SPIQUEL-COURDILLE Agnès
2017
20,5 x 14 cm, 394 p.
Gallimard

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