Mots-clés : Entreprises, Mondialisation, Social, Syndicats, Travail
2006 • Sous la direction de Michèle DESCOLONGES et Bernard SAINCY
Cote : DESC
En quelques années, partout dans le monde, relations sociales et rapports sociaux ont été profondément affectés par la mondialisation et les reconfigurations permanentes des entreprises. Règles sociales et mesures de protection des travailleurs, quand elles existent, sont malmenées. Et, face aux multiples transformations du travail, au pouvoir croissant des grandes entreprises et à leur réorganisation en réseaux, le salarié et les organisations syndicales semblent impuissants à imposer de nouveaux modèles de négociation collective. Les auteurs examinent ici les enjeux de cette négociation collective : territoires, acteurs sociaux, contenus, règles et procédures. Ils analysent en particulier les accords-cadres internationaux négociés entre des directions d’entreprises multinationales et des syndicats internationaux et nationaux, accords qui permettent d’articuler normes publiques (lois) internationales et normes privées (conventions) transnationales. Les études de terrain conduites dans plusieurs pays et un riche corpus documentaire leur permettent de rendre compte des contenus et de la portée juridique de ces accords, de l’implication des organisations syndicales et des ONG et la diversité des points de vue soutenus par les acteurs sociaux. Un ouvrage qui s’inscrit dans l’actualité d’une nouvelle phase du syndicalisme et de la première confédération syndicale internationale, créée en novembre 2006 à Vienne (Autriche).
Sous la direction de Michèle DESCOLONGES et Bernard SAINCY
2006
22 X 13,5 cm, 204 p.
Editions La Découverte Collection “ Entreprise & Société”
Mots-clés : Luddisme, Machines, Technologie
2006 • CHEVASSUS-AU-LOUIS Nicolas
Cote : CHEV
Les « fauchages volontaires » de champs d’OGM par José Bové et ses amis expriment une forme radicale de résistance à un développement technique considéré comme injuste et néfaste. Cette violence a une longue histoire, trop peu connue, qui débute avec les bris de machines textiles dans l’Angleterre de la fin du XVIIIe siècle sous la conduite d’un légendaire « général Ludd ». Le luddisme est né, et connaîtra en Europe divers avatars pendant tout le XIXe siècle, pour ressurgir aujourd’hui.
CHEVASSUS-AU-LOUIS Nicolas
2006
20,5 x 14 cm, 270 p.
Seuil
Mots-clés : Industrialisation, Luddisme, Machines, Révolte, Technologie
2006 • BOURDEAU Vincent, JARRIGE François, VINCENT Julien
Cote : LUDD
« Luddisme » et « luddites » sont les noms attachés à une série de perturbations mystérieuses qui se déroulèrent en Angleterre en 1811-1812 et connurent des résurgences sporadiques dans les années suivantes. Elles se déroulèrent dans trois des principales zones industrielles de l’époque : le district de la bonneterie dans les Midlands, le district de la laine dans le West Riding du Yorkshire, et le district du coton du sud du Lancashire et du nord-est du Cheshire. Comme ces événements consistaient fondamentalement en des attaques contre les machines, ces noms devinrent les termes génériques pour qualifier, en Grande-Bretagne et ailleurs, la résistance des ouvriers aux nouvelles machines, avec une nuance le plus souvent péjorative : le luddisme et les luddites apparaissent comme des ennemis du progrès technique. Au cours des dernières décennies pourtant, un regard positif et empathique sur les luddites s’est développé parmi certains groupes marginaux hostiles aux effets matériels désastreux, d’une technologie en mutation constante, vouée tout entière au profit et nocive pour l’environnement, ainsi qu’à l’aliénation et à la déshumanisation qui lui sont dues. Il y a donc de nouveau des groupes se proclamant « luddites » ou « néo-luddites ».
BOURDEAU Vincent, JARRIGE François, VINCENT Julien
2006
19 x 13 cm, 158 p.
Ère
Mots-clés : CFDT, Syndicalisme
2006 • GORIUS Aurore, MOREAU Michaël
Cote : CFDT
Le refus du CPE a permis de refaire l’unité syndicale. Mais la CFDT a récemment traversé une crise grave : des milliers de militants ont rendu leur carte après l’accord sur la réforme des retraites négocié par la confédération en 2003. Dans un paysage syndical marqué par le tropisme de la division et la tentation de la radicalité, le syndicalisme de négociation et de proposition peut-il trouver sa légitimité et sa crédibilité ? Aurore Gorius et Michaël Moreau ont enquêté pendant deux ans sur la nouvelle CFDT, les coulisses des grandes réformes, ses liens avec les politiques, les tractations secrètes avec les gouvernements de droite, l’évolution de ses réseaux intellectuels et de sa stratégie, pour mieux comprendre les atouts et les limites d’une confédération syndicale en plein doute. Successeur à la tête de la CFDT de la charismatique Nicole Notât depuis 2002, François Chérèque finira-t-il par convaincre les salariés français et ses interlocuteurs patronaux et gouvernementaux que la stratégie de son organisation est la seule à même de redonner ses lettres de noblesse au syndicalisme français ?
Aurore Gorius est journaliste au service « Économie et social » de France Soir. Michaël Moreau est rédacteur en chef adjoint de l’émission « On ne peut pas plaire à tout le monde », sur France 3. Il est aussi l’auteur du Gouvernement des riches (La Découverte, 2004).
GORIUS Aurore, MOREAU Michaël
2006
22,5 x 14 cm, 214 p.
Hachette Littératures