Mots-clés : Familles, Inter générationnel, parenté
1995 • ATTIAS-DONFUT Claudine (dir.)
Cote : ATTI
Face au vieillissement de la population, aux problèmes liées à la dépendance des personnes âgées, aux risques accrus de chômage et d’exclusion, les solidarités entre générations prennent aujourd’hui dans tous les pays une importance particulière. Qu’elles s’exercent au profit des jeunes en direction des plus âgés, elles empruntent un double circuit: public, par le biais de la protection sociale, et privé, à travers les échanges familiaux Avec la contribution des meilleurs spécialistes de différents pays occidentaux et sur la base de recherches de pointe, cet ouvrage examine comment s’agencent ces solidarités. Il fait apparaître la vitalité, mais aussi les limites des échanges privés entre générations, ainsi que leurs interférences avec les transferts publics. Tandis que les actifs cotisent pour les retraités, les personnes âgées donnent à leurs enfants et petits- enfants. En cette période de remise en question généralisée des dispositifs de protection sociale, ce livre évalue les effets des politiques publiques et alerte sur les dangers d’un reflux de ces politiques pour les solidarités familiales. Loin de fonctionner sur le principe des vases communicants — la diminution des unes entraînant l’augmentation des autres — les solidarités publiques au contraire renforcent et soutiennent les solidari¬tés privées. Sous la direction de Claudine ATTIAS-DONFUT, ont collaboré à cet ouvrage : Malik VON ALLMEN, Maurice AYMARD, Bernadette BAWIN-LEGROS, Vern L. BENGTSON, David CHEAL, Josette COENEN-HUTHER, Anne GAUTHIER, Roseann GIARRUSSO, Gunhild O. HAGESTAD, Hermann-Michel HAGMANN, Pedro HESPANHA, Jean KELLERHALS, Kees KNIPSCHEER, Martin KOHLI, Claude MARTIN, André MASSON, Sylvie RENAUT, Alain ROZENKIER, Gaston SCHABER, Franz SCHULTHEIS, Martine SEGALEN, Jean-François STASSEN.
ATTIAS-DONFUT Claudine (dir.)
1995
24 X 17 cm, 352 p.
Nathan
Mots-clés : Corruption, Corruption politique
1995 • ETCHEGOYEN Alain
Cote : ETCH
La corruption est de plus en plus présente dans notre société. Elle gangrène le fonctionnement de nos institutions et met notre démocratie en danger. Les corrompus manquent à leur devoir de probité, de responsabilité, et font passer leurs intérêts particuliers avant le bien commun en abusant de leurs pouvoirs. L’argent-roi est devenu la principale valeur de notre monde. Les solutions se trouvent dans un retour à la morale. Le droit parle de corrupteur et de corrompu, sous entend qu’il y a un coupable et une victime, mais il ne faut pas se tromper. Le corrupteur est souvent contraint et c’est le corrompu le premier responsable. La morale doit réprouver cet abus de pouvoir et mettre en lumière le véritable enjeu qui est de sauvegarder la légitimité de nos élites. Il faut une volonté politique forte pour engager le combat. Un combat qui ne doit pas s’appuyer sur des effets de langage sans suites concrètes. La lutte contre la corruption nécessite la prise de conscience de la dimension morale du problème et doit s’engager au-delà des clivages idéologiques. C’est la République même qui en est l’enjeu.
ETCHEGOYEN Alain
1995
20,5 X 13 cm, 238 p.
Juillard
Mots-clés : Communisme, Fascisme, Guerre froide, Guerre mondiale, Socialisme
1995 • FURET François
Cote : FURE
Le destin de l’idée communiste depuis 1917 est qu’elle a été prise entre son universalité abstraite et son incarnation dans l’histoire. Le cours de la révolution bolchevique n’a cessé d’être malheureux ou tragique. Pourtant la promesse de l’Octobre russe a traversé le siècle pavillon haut. De Lénine à Gorbatchev, l’histoire n’a pas éteint la flamme de l’utopie. Au contraire, elle l’a nourrie. Cette relation imaginaire des hommes du XXe siècle avec l’idée communiste forme le sujet de ce livre. Elle s’étend très au-delà des régimes de type soviétique, et elle a d’ailleurs vécu plus longtemps à l’ouest qu’à l’est de l’Europe. Le secret de son rayonnement tient à ce qu’elle prolonge la tradition révolutionnaire de l’Occident : à peine vainqueur, le bolchevisme s’est installé dans l’héritage jacobin, et a repris à son compte le projet de régénérer l’humanité par les effets cumulés de l’action et de la science. Mais le mythe soviétique n’eût pas duré tout le siècle sans les relais que les circonstances ont offerts à son mensonge. Né de la Première Guerre mondiale, il donne un de ses visages au nihilisme d’époque. Il capitalise les injustices du traité de Versailles. Il s’enrichit du spectacle de la Grande Dépression. Il prospère dans l’antifascisme. Il atteint son zénith à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Même la déstalinisation étend son influence au moment où elle en marque pourtant le déclin. Le communisme disparaîtra avant d’avoir épuisé les espérances de ses partisans. L’Occident fera cortège autour de son convoi. Historien de réputation internationale, connu pour ses ouvrages sur la Révolution française, François Furet a dirigé l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Il est professeur à l’université de Chicago et président de la fondation Saint-Simon. Son livre constitue la première grande synthèse historique sur le communisme au XXe siècle.
FURET François
1995
24 x 15,3 cm, 580 p.
Robert Laffont / Calmann-Lévy
Mots-clés : SNUI, Syndicats
Cote : SEIB-RE-16
Dossiers 1995-1997 Boîte archives non inventoriée