Mots-clés : marxisme, Socialisme, stratégie politique
4 Juin 1970 • Jean Rous, Gilles Martinet, Pierre Baudy et Bernard Frévaque
La manière dont se prépare le Conseil National laisse penser que les discussions seront difficiles et montre que tous les militants se posent la question du comment construire concrètement un parti révolutionnaire qui puisse au-delà de la théorie permettre au P.S.U. de s’imposer et de fédérer les luttes sociales. Le rapprochement avec les mouvements révolutionnaires, issus de Mai, est difficile en dehors de la lutte contre la répression et le dialogue ne semble possible qu’après une définition claire des objectifs autour de la construction d’un socialisme révolutionnaire qui reste à construire. Il faut tenter de réaliser un équilibre entre les forces qu’on qualifie un peu trop facilement de réformistes et d’autres tendances que l’on appelle trop schématiquement gauchistes.
Mots-clés : Mouvements sociaux, stratégie politique
28 Mai 1970 • Pierre Molino, Jean-Claude Vessillier
Chacun est bien conscient que la construction d’un P.S.U plus proche des luttes sociales est nécessaire, pourtant les discussions pour la préparation du Conseil National de Juin sont nombreuses. Pierre Molino insiste pour que l’organisation du Parti soit plus adaptée aux luttes et que les liens avec les ouvriers soient l’occasion d’une remise en cause d’un discours trop théorique. Pour Jean-Claude Vessillier l’important est de créer, sur le terrain des luttes, les conditions qui permettent d’imposer la confrontation entre militants réformistes et révolutionnaires. Le débat avec le Parti Communiste permettra de développer une dynamique de luttes et un rapprochement avec les organisations révolutionnaires comme la Ligue Communiste et Lutte Ouvrière.
21 Mai 1970 • Emmanuel Terray, Jacques Kergoat
Dans le cadre de la préparation du Conseil National de Juin 1970, Emmanuel Terray pose la question du contrôle ouvrier et s’interroge sur sa nature. Pour lui, à l’appui des différentes interprétations, il est nécessaire de préciser la définition du contrôle ouvrier. Il affirme que celui-ci est l’expression des luttes ouvrières qui prend l’initiative et impose sa volonté par la lutte. Ainsi le contrôle ouvrier sur les cadences est la décision des ouvriers de les ralentir sans demander l’avis des partis et centrales syndicales. Il affirme, avec Jacques Kergoat, que le vrai débat est celui des alliances nécessaires à réaliser pour la construction du parti révolutionnaire afin que le Parti devienne l’aile gauche du vaste rassemblement des masses en lutte.
Mots-clés : participation, Université
17-18 Mai 1970 • Robert Chapuis, Bernard Ravenel
Face à l’Université libérale conforme aux intérêts de la bourgeoisie, le P.S.U. opte pour un projet révolutionnaire dont le mouvement de Mai a donné une première image et qu’il s’efforce de mettre en œuvre au sein du courant socialiste. Les rapports de Robert Chapuis et de Bernard Ravenel posent la question des luttes , de l’action de masse et du rôle du syndicalisme au sein de l’Université. Leurs rapports sont prolongés par les comptes rendus des commissions. Sont abordés plus particulièrement les questions du contrôle et de la participation au sein des structures universitaires. Une résolution contre toute participation est adoptée.