Séminaire organisé par six fondations |
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La démocratie locale et les nouvelles formes d’intervention citoyenne |
Dans la situation actuelle de crise profonde de la représentation politique, le retour au local, aux territoires et aux citoyens peut-il être un moyen de réinventer la démocratie ? Des modalités qui pourraient initier des dynamiques nouvelles, comme le tirage au sort, la démocratie participative ou les listes citoyennes, sont souvent dévoyées, au risque d’en faire de simples gadgets.
Il est pourtant urgent de renouveler en profondeur les pratiques politiques actuelles, qui nourrissent le sentiment que la démocratie est mise à mal, entretiennent le désintérêt et, par conséquent, l’abstention électorale. Les 6 fondations[1] qui, depuis cinq ans, organisent des cycles de conférences autour d’enjeux citoyens divers ont donc choisi cette année de traiter la question de la démocratie locale et des nouvelles formes d’intervention citoyennes. Six débats auront lieu au cours de l’année 2019-2020, alternant thèmes généraux et études de cas de 18 heures 30 à 20 heures 30 au Maltais rouge (40 rue de Malte, 75011, métro Oberkampf ou République) : |
16 octobre 2019 | La démocratie locale à l’épreuve des évolutions institutionnelles (métropoles, communautés de communes, ….) |
20 novembre 2019 | Etudes de cas : Louviers , Saillans |
15 janvier 2020 | Listes Citoyennes et partis (nouvelle heure : 19h) |
5 février 2020 | Les nouvelles formes du « municipalisme » (nouvelle heure : 19h) |
13 mai 2020 | Après les élections municipales de mars, une séance exceptionnelle, en prélude à l’année du 150ème anniversaire de la Commune de Paris 1871 : Les enseignements de la Commune |
10 juin 2020 | Référendum d’initiative citoyenne et Bilan du référendum ADP (nouvelle heure : 19h) |
Par ailleurs, deux autres débats sont d’ores et déjà prévus pour cet automne 2019: |
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Mardi 24 septembre 2019 | G7, Contre-G7, la fin d’un cycle ? Retour sur le contre G7 : de la contestation à l’alternative |
Mercredi 2 octobre 2019 | Faut-il plafonner les revenus et le patrimoine ? |
Mercredi 15 mai 2019 à 18h30 au CICP
21 ter rue Voltaire Paris 11ème arrondissement
Jean- Baptiste RIVOIRE, journaliste et syndicaliste, co-auteur de « Francalgérie, crimes et mensonges d’états » |
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Omar BENDERRA, économiste, membre d’Algéria Watch |
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DÉBAT |
Dans le cadre du cycle de séminaires organisé par six Fondations :
L’Europe, obstacle ou opportunité ?
Saison 2018-2019
Réunion-débat
Mercredi 27 mars 2019 à 18h30
à l’espace « Le Maltais rouge »
Le terme de gauche recouvre en Europe une réalité tout aussi complexe qu’en France. Historiquement, la social-démocratie a été, avec les chrétiens-démocrates, à l’origine de la construction européenne actuelle et de ses évolutions, du traité de Rome et de l’Europe des Six jusqu’à la dérive néolibérale de ces dernières années. Pendant longtemps, ces deux courants ont été les seuls à s’organiser véritablement au niveau européen, selon diverses modalités.
La gauche dite « radicale » est en revanche plus composite. Elle rassemble en effet des partis qui, après avoir pendant longtemps refusé la construction européenne, en contestent aujourd’hui les orientations en préconisant une « autre Europe » et des partis, notamment dans les pays scandinaves, ayant milité contre l’adhésion de leurs pays à l’Union européenne et continuant avec plus ou moins de constance à la refuser. Logiquement, certains de ces partis ont davantage hésité et continuent à hésiter à s’organiser au niveau européen. De leur côté, les Verts, apparus plus tardivement dans l’espace politique, ont d’emblée opté pour une organisation plus forte au niveau européen et restent les seuls à se présenter aux élections européennes sur une base commune à tous les pays.
Enfin, le retour sur la scène politique de forces nationalistes et rétrogrades, accédant de plus en plus aux responsabilités gouvernementale nationales, s’est appuyé sur la contestation de plus en plus forte de l’Europe actuelle. Ce qui a profondément changé les rapports de force au niveau national, au détriment principalement mais pas seulement des conservateurs ou des coalitions qu’ils dirigent.
Quelle est aujourd’hui, à quelques semaines des élections européennes, la situation de la gauche dans les divers pays européens ?
Quelles sont les alliances en cours de constitution ?
Quelle est la tendance, s’il en existe une, des sondages d’opinion ?
Quelles sont les perspectives pour une conception « de gauche » de l’Union européenne, par ailleurs déstabilisée par le Brexit ?
Avec