Mots-clés : Économie, Formation, Mouvements Etudiants
21 Novembre 1968

Proposition d’organisation d’une semaine d’action autour du thème : « contre la main mise du patronat sur la formation » qui permettra à l’U.N.E.F. de s’affirmer comme un syndicat revendicatif et contestataire prenant en compte toutes les luttes et s’affirmant solidaire des travailleurs sur un terrain qui est le sien : l’Université et le milieu étudiant.
Mots-clés : Mouvements Etudiants, stratégie politique
Novembre 1968
Parce qu’il faut se donner les moyens nécessaires à la poursuite du combat il faut reposer le problème du mouvement étudiant, de la possibilité de son unité et du rôle que doit jouer, et à cet égard celui de l’organisation de masse en milieu étudiant qu’est l’U.N.E.F. Face au pouvoir la réponse du mouvement étudiant doit être celle d’une unité pour développer l’organisation de masse dans laquelle les étudiants progressistes se reconnaîtront.
Mots-clés : Mouvements Etudiants, stratégie politique
9 Octobre 1968 • Marc Heurgon, Jacques Sauvageot
Cette convocation a pour but d’aborder les thèmes des interventions au meeting de l’U.N.E.F. prévu le 16 Octobre et la mise au point des textes préparatoires sur la rentrée en prévision du Congrès de l’U.N.E.F. A cette convocation est joint un rapport de Jacques Sauvageot. S’appuyant sur les assises de Grenoble et la nouvelle charte de l’U.N.E.F., ce rapport analyse la situation concrète de l’après Mai, son évolution et son environnement ; il propose une stratégie et des objectifs d’action pour la rentrée.
Mots-clés : Mouvements Etudiants
17 Octobre 1968 • Conseil National de Grève
Le Conseil National de Grève (C.N.G.) veut faire connaître sa position envers les massacres de Tlatelco sur la Place des Trois Cultures la nuit du 2 Octobre 1968. L’UNEF affirme sa solidarité avec les étudiants de Mexico. Le C.N.G souhaitait dialoguer avec le gouvernement pour mettre fin à un conflit établi depuis trois mois. Malgré les arrestations, les pourparlers ont continué pour demander l’arrêt de la répression policière, la libération de tous les prisonniers politiques, l’évacuation des centres d’enseignement. Les manifestations ont été suspendues pour éviter l’escalade de la répression policière et ne pas exposer inutilement les militants et non pour capituler. Le C.N.G refuse la violence et déclare que la lutte étudiante pour la défense des libertés démocratiques dans tout le pays sera permanente.