Mots-clés : Algérie, Mouvements Etudiants
11 Février 1961
Les jeunes étudiants ou travailleurs enrôlés dans l’armée pour la guerre en Algérie désertent, sont emprisonnés et militent pour la paix. Le PSU soutient ce refus public de la guerre et estime que c’est là un moyen pour faire progresser la prise de conscience collective de l’inanité de la guerre.
Mots-clés : allocation d'études
Février 1961
Dans le cadre des campagnes revendicatives lancées chaque année par l’UNEF au premier trimestre de l’année universitaire, les responsables étudiants sensibilisent l’opinion sur la situation alarmante de l’Éducation Nationale : retard important dans les constructions des logements étudiants et des bâtiments universitaires (Plan Le Gorgeu). Contre l’attribution insuffisante et injuste des bourses ils revendiquent l’attribution d’une allocation d’études. Les enseignants organisent une série de grèves tournantes entre les différentes villes, soutenue par les parents d’élèves, pour dénoncer leurs conditions de rémunération et le sous effectif des enseignants.
Mots-clés : Algérie, Économie, Indépendance
4 Février 1961 • P.Charpentier
Réflexions et études du Club Jean Moulin pour organiser dans des conditions constructives la place des français en Algérie et leur réintégration en France si tel est leur choix. Le Plan Constantine est un échec total car il a été construit dans un esprit d’économie capitaliste et n’a pas tenu compte des besoins de l’Algérie. L’Algérie indépendante ne vivra qu’au prix de réformes fondamentales qui seront socialistes et non fondées sur un capitalisme forcené. Ces transformations nécessiteront beaucoup de poste de cadres et de techniciens et c’est la chance des français d’Algérie à condition que se développe un nouvel état d’esprit qui tienne compte des besoins d’un pays à construire.
Mots-clés : Sursis militaire
4 Février 1961
L’Association Générale des Étudiants en Maison de cure proteste contre la nouvelle loi sur les sursis pour les jeunes en maison de cure. Après les propositions de loi sur l’avancement de l’âge de l’incorporation, les restrictions sur les sursis, désormais tout « exempté ou réformé avec la mention « définitif » se verra soumis dans les 5 ans à un nouveau conseil de révision ». Son droit qui découle de graves raisons de santé est donc remis en question. Ils se réservent toute voie de recours offerte par la loi.