Mots-clés : Congrès - PSU, Mouvements sociaux
27 Mai 1971 • Texte de synthèse des A.O.P. des 1er et 2 Mai 1971 Adopté à l'unanimité par la D.P.N.
Un courant révolutionnaire se dessine aujourd’hui dans les mouvements sociaux de plus en plus nombreux. Celui-ci ne peut être réduit aux seules organisations de l’extrême gauche mais s’exprime aussi par l’activité de militants syndicalistes et d’inorganisés. Ce mouvement s’étend à de nouveaux secteurs de la classe ouvrière, de la paysannerie et de la jeunesse sur la base d’un rejet de plus en plus net du mode de vivre et de travailler propre au système capitaliste. Il manifeste un attachement croissant aux formes de la démocratie de base. La campagne systématique et violente du P.C.F. contre ce courant révolutionnaire engage le Parti à organiser les contre-offensives politiques. Un débat sur des idées forces qui peuvent rassembler le courant révolutionnaire et sur une organisation nouvelle du parti à construire est proposé au Congrès.
Mots-clés : Congrès - PSU, Politique familiale
27 Mai 1971 • Textes de synthèse des A.O.P., Commission Femmes
Les femmes appartiennent par leur travail, leur père ou leur mari à des classes sociales différentes. Cependant elles forment un groupe spécifique par les exploitations et les aliénations auxquelles elles sont soumises. La commission femmes s’interroge sur la forme que peuvent prendre les revendications des femmes liant la lutte contre le capitalisme et la lutte pour la transformation de la condition féminine. Les femmes revendiquent l’éducation pour tous de la sexualité et du contrôle des naissances, des services construits et définis par elles-mêmes pour faciliter leur intégration par le travail, une prise en compte et une possibilité de s’investir dans la vie du Parti au-delà des engagements alibis pour la structure politique. Elles pensent que la libération de la femme est une lutte contre la hiérarchie capitaliste.
27 Mai 1971 • Jean-Paul Declercq
Le Conseil National d’Orsay, préparé par les assemblées d’ouvriers et de paysans, a décidé d’un programme d’action anti-capitaliste et a préparé la réflexion sur la société de transition en affirmant la nécessité de la dictature du prolétariat. C’est dans cette ligne que le Congrès de Lille doit tracer les plans de la future société des travailleurs et faisant le lien avec les luttes à mener, doit choisir la structure politique adaptée aux buts et aux moyens. Avec ces choix, il déterminera la stratégie révolutionnaire du Parti qui pourrait devenir un parti d’avant-garde lié au mouvement politique des masses.
Mots-clés : Congrès - PSU, Mouvements sociaux, stratégie politique
27 Mai 1971 • Robert Chapuis
Pour Robert Chapuis, le Congrès de Lille devra régler tant la question du rapport du P.S.U avec le P.C.F. que celui du lien et des actions possibles avec les forces révolutionnaires. Beaucoup de militants P.S.U. vivent leur adhésion comme un refus de se lier au Parti Communiste pour des raisons tactiques (constituer une force de gauche non communiste) stratégique (lutter contre l’illusion de la démocratie avancée) ou idéologiques (dénoncer le révisionnisme ou le bureaucratisme du P.C.F.) mais le débat reste absent. Le gauchisme s’exprime dans les luttes mais reste plus une attitude qu’une force politique. Tout le problème de ce congrès sera bien dans sa capacité à lier ces deux débats l’un à l’autre. Le rôle du Parti est d’unifier les objectifs de lutte pour la construction d’un socialisme. Le PSU doit inventer des formes et des méthodes d’action politique pour répondre aux aspirations révolutionnaires qui s’expriment dans les luttes de masse.