Mots-clés : Gauche prolétarienne, Geismar, Justice
1970 • Collectif - Préface : Jean-Paul SARTRE
Cote : GEIS
AUDIENCE DU 20 OCTOBRE 1970 Déclaration d’Alain Geismar Interrogatoire d’Alain Geismar Déposition de M. Herzberg Déposition de M. Le Dantec Déposition de M. Marty AUDIENCE DU 21 OCTOBRE 1970 Déposition de M. Bridier Déposition de M. Angeli Déposition de M. Kuentsi Déposition de M. Poisron Déposition de M. Cremel Déposition de M. Ozanne Déposition de M.Radoudi Déposition de M. Garnier Déposition de M. Garel Réquisitoire de M. le Procureur de la République Plaidoirie de Maître Courrégé Plaidoirie de Maître Leclerc AUDIENCE DU 22 OCTOBRE 1970: JUGEMENT La France et le monde entier restent hantés par Mai 68. Alain Geismar, porte-parole de l’ex-Gauche Prolétarienne, a été condamné à dix-huit mois de prison ferme par la 17° Chambre Correctionnelle. L’écho de son procès a retenti dans la pays tout entier. Mais personne n’a pu assister aux débats, dans une petite salle remplie de policiers en civil. Enfin, grâce aux “Minutes du procès d’Alain Geismar”, ils peuvent être connus de tous. Et cela est juste, car c’est à tous qu’Alain Geismar s’est adressé, c’est devant tous qu’il a été jugé, c’est contre tous qu’il a été condamné.
Collectif – Préface : Jean-Paul SARTRE
1970
20 X 13,5 cm, 224 p.
Ed. Hallier. L’Idiot internatinonal
Mots-clés : République, Révolution
1970 • GÉRARD Alice
Cote : GERA
En marge de la Révolution française se développe, dès l’origine, à la manière d’un contrepoint, une autre histoire, celle de l’idée que l’on s’en fait. Cette révolution-là, imaginée ou imaginaire, est toujours présente et en mouvement car chaque génération, depuis, lit le passé sous un nouvel éclairage, celui de son temps, en y cherchant des réponses à ses propres interrogations. Ces débats, ne sont ni gratuits, ni innocents, l’idée-force – révolutionnaire ou contre-révolutionnaire – agissant à son tour sur l’histoire. Ces controverses sont donc, en elles-mêmes, une question d’histoire qui demeure, parce que la Révolution française n’a pas fini de nous concerner et de nous diviser, toujours ouverte.
GÉRARD Alice
1970
17 x 11 cm, 140 p.
Flammarion
Mots-clés : 1848, Amis du peuple, Blanqui, Fédération des justes
1970 • BERNSTEIN Samuel
Cote : BERN
On a pu surnommer Blanqui « l’Enfermé » : il passa trente-trois ans dans les prisons françaises. Il fut l’ennemi public numéro un des divers régimes du XIXe siècle, de Louis-Philippe, de Napoléon III ou de Thiers. Il a profondément marqué, par ses idées sur la pratique révolutionnaire issues des enseignements de février 1848, non seulement le mouvement ouvrier français de son époque, mais encore tout un courant de la pensée socialiste française dont certaines tendances peuvent encore être sensibles de nos jours. Samuel Bernstein est un historien américain des idées sociales, auteur de plusieurs études sur le mouvement ouvrier en France et dans le monde. En faisant défiler les détails d’une vie exemplairement militante et romantique, en la plaçant dans son contexte historique, il a pu tracer les contours de ce courant qui a été l’une des constantes de base de la pensée et de l’action révolutionnaires en France, et qui connut son apogée avec la Commune. Blanqui, en prison, fut le grand absent de la Commune, mais partout y a plané l’ombre de celui que les insurgés parisiens appelaient affectueusement le « Vieux ».
BERNSTEIN Samuel
1970
21,6 x 13,8 cm, 352 p.
Maspero
Mots-clés : Conscience, Création, Littérature, Lukacs, Marcuse, Marx, Philosophie, Sartre
1970 • GOLDMANN Lucien
Cote : GOLD
Dans son dernier livre, la préface a été écrite quelques jours avant sa mort, Lucien Goldmann examine les thèmes majeurs qui ont toujours guidé ses recherches. A travers l’œuvre de Marx, Lukacs, Marcuse, Sartre, il confronte encore une fois l’évolution des sciences humaines avec l’acquis d’un marxisme ouvert sur notre époque.
GOLDMANN Lucien
1970
16,5 x 11 cm, 328 p.
NRF Gallimard