Le parti travailliste et la décolonisation de l’Inde

Mots-clés : Bretagne, Dominion, Gandhi, Grande-Bretagne, Inde, Labour, Nationalisme, Parti travailliste

1966 • FISCHER Georges

Cote : FISC

Cette étude, la première consacrée au sujet, examine, depuis 1900 jusqu’en 1947, l’idéologie et les attitudes travaillistes à l’égard de l’Inde, de son statut politique, de son régime économique et social, de son mouvement national. Cette idéologie et cette attitude portent la marque d’influences nombreuses et de facteurs divers : les idées libérales et radicales, les conditions économiques anglaises, les exigences de la vie politique et parlementaire de Londres, la nature et l’action du Congrès national indien ainsi que ses rapports avec le Labour. Ce dernier manifeste peu de sympathie pour le nationalisme, pour les changements brusques, pour ceux qui réclament l’indépendance immédiate et veulent l’arracher. Il se montre un partisan déterminé de la progression lente, par étapes, de la préparation à l’autonomie ou à l’indépendance. Les travaillistes proclament leur solidarité avec les ouvriers indiens et s’estiment responsables de leur sort ; ils tendent ainsi inévitablement à subordonner ce dernier aux exigences de leur propre politique. Ils conseillent aux Indiens de recourir uniquement aux méthodes constitutionnelles, de faire confiance à l’action que mènent leurs amis au Parlement de Westminster, de se méfier du nationalisme, aussi bien économique que politique. Pendant toute cette période les rapports entre le Labour et le nationalisme indien sont caractérisés par des malentendus et des images fausses. Les travaillistes cherchent à transplanter en Inde le modèle qui leur est familier, mais ce qui sera véritablement transmis ne leur appartient pas en propre. L’AUTEUR : Georges Fischer, docteur es sciences politiques, a été jusqu’en 1952 le directeur du département économique et social et représentant permanent aux Nations Unies de la Fédération Syndicale Mondiale (F.S.M.). Il est maître de recherche au C. N. R. S. et collaborateur de la Fondation Nationale des Sciences Politiques. Il s’est spécialisé depuis quelques années dans l’étude des problèmes de la décolonisation. .

FISCHER Georges
1966
21,8 x 13,5 cm, 341 p.
François Maspero

Un parti de la gauche. Le PSU

Mots-clés : Bourdet, Depreux, Longeot, Martinet, Mendès France, PSA, PSU, Servet, SFIO, Tribune du communisme, UGS

1966 • NANIA Guy. Préface : Édouard Depreux

Cote : NANI

Le P.S.U. est-il un « fossile », témoin de l’existence d’un socialisme, autrefois à la mode, à l’extrême gauche de l’échiquier politique français, tel celui de Jean Jaurès ou celui de Jules Guesde, ou bien est-il un « germe », et annonce-t-il le socialisme de demain ? Les membres de ce parti, en tout cas, bien que se référant fréquemment à l’un ou l’autre des auteurs cités ci-dessus, sont conscients qu’ils ne pourront pas trouver les réponses aux problèmes qu’ils ont posés dans les œuvres de ces éminents précurseurs. Ils savent surtout que la société socialiste à laquelle ils aspirent n’a existé « nulle part. C’est pourquoi ou bien le P.S.U. est lui-même un précurseur, ou bien il ne sera rien. Il est possible que les efforts de cette minorité qui se réclame du socialisme, mais qui le « sent » plus qu’elle ne le définit, ne réussissent pas à réaliser la transformation de la société française, à base capitaliste, en un régime où les chances de succès seraient égalisées au maximum, dans le respect de la personne humaine. Le P.S.U. aura été alors une société de pensée, une école de formation politique, la mauvaise conscience de notre époque. Même ainsi limitée, sa tâche pourra être jugée méritoire ; mais enfin, ce n’est pas là le but recherché par un parti politique. Ou bien, dans une première phase, le P.S.U. jouera ce rôle, mais, dans un avenir plus lointain, il constituera le noyau d’un regroupement, qui, réunissant, sur un programme socialiste, tous les courants de gauche, luttera pour conquérir le pouvoir et réaliser les aspirations de la classe salariée — c’est-à-dire, en définitive, pour modifier, dans un sens socialiste, les actuelles structures de la société française : il deviendrait alors, selon le vœu de ses militants, le promoteur des lendemains qui chantent.

NANIA Guy. Préface : Édouard Depreux
1966
21 x 14 cm, 300 p.
Librairie Gedalge

Juin 36. “L’explosion sociale” du Front Populaire

Mots-clés : 1936, Front populaire

1966 • Présentation : Georges LEFRANC

Cote : LEFR

Juin 36 : Victoire du Front Populaire qu’accompagne le raz de marée des revendications sociales. Grèves avec occupation d’usines, accords Matignon. Dans la ferveur et dans l’angoisse, la France fait l’apprentissage du siècle. Pour le trentième anniversaire, voici les reportages des contemporains, les comptes rendus inédits des dirigeants syndicalistes, les souvenirs ressuscités des militants de base. C’est la grande Peur et la petite fée Espérance, c’est la Nuit du 4 août du patronat français. « Explosion sociale »? 1/ Un climat d’orage I — L’année s’avance masquée II — Branle-bas de combat III — L’explosion politique 2/ Juin 36 I — Les masses ouvrières entrent en scène II — Un apaisement difficile III — Les grèves vues du côté des grévistes 3/ Éléments d’un bilan I — Y avait-il un chef d’orchestre clandestin ? II — Incertitudes ouvrières III — Il n’y aura pas de second accord Matignon

Présentation : Georges LEFRANC
1966
18 x 10,8 cm, 350 p.
Julliard

Les spartakistes. 1918 : l’Allemagne en révolution

Mots-clés : Allemagne, Liebknecht, Rosa Luxembourg, Spartakisme

1966 • Présentation : Gilbert BADIA

Cote : BADI

Novembre 1918 : de Kiel à Munich la révolution éclate. Janvier 1919 : les corps francs de Noske achèvent la Commune de Berlin dans le sang de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg — Trois mois qu’au jour le jour racontent les inédits dispersés à Potsdam et Coblence, Amsterdam et Berlin. Trois mois où se joue, entre Rethondes et Weimar, entre le spartakisme minoritaire et la social-démocratie déchirée, entre le Socialisme et l’Occident, le destin tragique de l’Allemagne. 1/ Premiers craquements 2/ De Kiel à Munich, la révolution éclate 3/ Berlin insurgé 4/ Social-démocratie et Spartakisme 5/ La Révolution victorieuse 6/ La Contre-révolution de décembre I 7/ La semaine sanglante 8 / Dans la paix des cimetières

Présentation : Gilbert BADIA
1966
18 x 10,8 cm, 295 p.
Julliard

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