Mots-clés : Communisme, Léon Blum, PCF, Réformisme, Rochet, SFIO, Socialisme, Waldeck
1966 • Michel PERROT - Annie KRIEGEL
Cote : PERR
Le présent ouvrage est composé de deux essais. Le premier, de Michelle Perrot, saisit le comportement, à l’égard du pouvoir, du socialisme français dans son unité et dans sa diversité avant la première guerre mondiale. Prenant le relais, le second essai, d’Annie Kriegel, tente d’analyser continuité et changements dans l’attitude du seul P.C.F. à l’égard du pouvoir et de la société établis de 1920 jusqu’à aujourd’hui. Ces deux essais ne sauraient prétendre à eux seuls répondre au titre général sous lequel ils sont englobés. Ils ne constituent qu’un premier tome d’une série où devraient très vite prendre place des études du même type.
Michel PERROT – Annie KRIEGEL
1966
20,5 x 12 cm, 222 p.
EDI Paris
Mots-clés : Afrique, classes sociales, Socialisme
1966 • Th. Munzer, E. Laplace
Cote : CAHIERS CES
– De l’Émancipation Nationale à la révolution socialiste – La stratégie Néo-Coloniale de la révolution – Les régimes bureaucratiques et la lutte de classe
Th. Munzer, E. Laplace
64-68
1966
21 x 13,5 cm, 128 p.
Mots-clés : NEP, Paysans, Russie
1966 • LEWIN Moshe. Préface de Roger Portal
Cote : LEWI
Dans l’ouvrage que nous présentons ici au lecteur nous nous sommes fixé comme but l’étude d’une période particulièrement importante de l’histoire soviétique — les années 1928 et 1929 —, qui a donné naissance au retentissant revirement de la politique soviétique surnommé souvent « la deuxième révolution ». Une énorme poussée d’industrialisation alliée à un événement sans précédent — la collectivisation de la grande masse de la paysannerie — constituent les deux composantes d’un bouleversement de structures au cours duquel s’est affirme le caractère du régime social et politique de l’U.R.S.S. tel que nous le connaissons de nos jours. Malgré son importance, cette période n’a été que peu étudiée jusqu’ici…
LEWIN Moshe. Préface de Roger Portal
1966
24 x 16 cm, 480 p.
Mouton
Mots-clés : Réformisme, URSS
1966 • CARRÈRE D’ENCAUSSE Hélène
Cote : CARR
L’Emirat de Bukhara a été le premier lieu de rencontre des deux principaux mouvements révolutionnaires du XXe siècle : celui de la révolution prolétarienne née à Pétrograd et celui de la révolution paysanne des pays coloniaux. Le 1 septembre 1920, le vieux pouvoir théocratique de l’Emir s’effondrait. L’Armée rouge installait à la tête de ce qui avait été l’Etat le plus attardé du monde musulman une équipe de nationalistes locaux, qui, trois jours auparavant s’était constituée en Parti communiste. Une si rapide adhésion au programme du Parti bolchevik et de l’Internationale communiste a pu faire oublier que ces hommes représentaient depuis longtemps un courant d’idées fondamentalement étranger au marxisme, né des conditions particulières de la société musulmane. D’abord essentiellement religieux, le réformisme des «Jeunes Bukhariotes» est très vite devenu un mouvement national, où les revendications sociales et la protestation anticolonialiste trouvaient leur expression. L’objet de l’étude entreprise dans le cadre de cet ouvrage a précisément été de suivre le cheminement de ces hommes qu’un idéal de régénération religieuse et nationale conduisit finalement dans les rangs du Parti bolchevik. Sous leur direction Bukhara offre ainsi tout à la fois l’exemple de la première révolution « marxiste » victorieuse en pays colonial et de la première « démocratie populaire ». Cet exemple ne cessera dès 1920 de hanter les dirigeants du Komintern qui y verront concrètement toutes les difficultés, tous les problèmes que pose la révolution loin des métropoles industrielles. Le refus systématique de l’U.R.S.S. de soutenir par la suite tous les mouvements révolutionnaires des pays d’Orient à direction nationale bourgeoise, parce que «prématurés», s’expliquera en partie par l’expérience de Bukhara dont Lénine avait à maintes reprises relevé la signification.
CARRÈRE D’ENCAUSSE Hélène
1966
24 x 16 cm, 312 p.
Presses de la Fondation nationale des sciences politiques