Cahier André Laude N° 3

Mots-clés : Amis André Laude, Poésies

11 janvier 2012 • André LAUDE - R. DESPESTRE - A. FOSSEY - J-M FOSSEY - V. ALEIXANDRE - S. WELLENS - M-C BANCQUART - A. CHENET - F. MAGNE -

Cote : Boîte CUZ-LAU

SOMMAIRE: Lettres de René Depestre Hors Jeu n° 1 Avril 1989 Hors Jeu n° 3 septembre 1989 Poèmes Hors Jeu n° 5/6 mars 1990 Hors Jeu n° 7 juin 1990 Hors Jeu n°16 septembre 1994: poèmes Hors Jeu n°17/18 mars 1995: Derniers poèmes et dernier appel Hors Jeu n° 19 novembre 1995 Hors-Jeu n°20 décembre 1995: édito posthume Hors Jeu n° 21 janvier 1996: hommage à André Laude Hors-jeu n° 30 mars 1999: des amis essentiels Correspondance Fossey Aleixandre La mémoire immédiate de Jean-Michel Fossey Les mots du poète de Vicente Aleixandre L’album de Serge Wellens Lettre à André Laude d’André Mathieu André Laude. Moi. Une grande dénégation de M.C. Bancquart Qu’il vienne le temps dont on s’éprenne! d’André Chenet André Laude, l’expérience imparfaite de François Magne Lettres d’André Laude à Jean-Michel Fossey 1990-1994 Chanson du droit chemin d’André Laude A Cioran d’André Laude André Laude et jean-Michel Fossey: Hors Jeu

André LAUDE – R. DESPESTRE – A. FOSSEY – J-M FOSSEY – V. ALEIXANDRE – S. WELLENS – M-C BANCQUART – A. CHENET – F. MAGNE –
N° 3
11 janvier 2012
20,5 X 15 cm, 110 p.
Les amis d’André Laude

Manifeste Utopia. Des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue.

Mots-clés : Autonomie, Démocratie, Écologie, Soiuveraineté, Utopie

janvier 2012 • Postface André GORTZ

Cote : UTOP

Manifeste utopia Oui, une autre manière d’imaginer, de penser et de faire de la politique est possible. Il existe d’autres perspectives que la résignation et la soumission au modèle actuel. Pour Utopia, il ne s’agit pas de corriger à la marge le système capitaliste, qui accentue les inégalité et détruit la planète. L’enjeu est de construire un projet politique permettant à chacun de se réaliser individuellement et collectivement. L’originalité d’Utopia consiste à porter analyses et propositions au sein du monde associatif, mais aussi des mouvements et partis de gauche, depuis les objecteurs de croissance jusqu’au Parti socialiste, en passant par les Verts, les altermondialistes, les antilibéraux et les alternatifs. Mais pour construire, il faut préalablement déconstruire et, pour cela, remettre en cause trois aliénations : le dogme de la croissance comme solution « magique » à tous les maux, la consommation comme seul critère d’épanouissement individuel, et le travail érigé en valeur absolue. Notre utopie considère que la réflexion alliée à l’imagination arrivera à fédérer un mouvement fort, capable de construire non pas l’alternance, mais un projet susceptible, à terme, d’entraîner l’adhésion du plus grand nombre. C’est notre impératif et notre urgence.

Postface André GORTZ
janvier 2012
20 X 12 cm, 296 p.
Les éditions Utopia

Guerre d’Algérie. Mémoires parallèles

Mots-clés : Algérie, Torture

2012 février-mars • REDACTEURS Mattea Battaglia, Florence Beaugé, José-Alain Fralon, Muriel Godeau, Benoît Hopquin, Michel Lefebvre, Nicolas Lepeltier, Isabelle Mandraud, Yann Plougastel, Michel Sikora, Catherine Simon. ONT COLLABORÉ A CE NUMÉRO Raphaëlle Branche, Jean-Pierre Guéno, Amar Mohand Amer, Renaud de Rochebrune, Benjamin Stora, Sylvie Thénault.

Cote : ALG

« Le prix humain payé par l’Algérie pour son indépendance est dix fois plus élevé que celui que la France a consenti pour tenter de maintenir son pouvoir sur la colonie », écrit l’éditorialiste dans un avant-propos où il estime que si la Guerre a dressé une barrière entre les deux pays, celle des « mémoires parallèles et du ressentiment, des volontés d’apaisement existent sur les deux rives » de la Méditerranée. Evoquant une « sale guerre », il soutient que celle-ci a opposé des nationalistes à l’Etat français, tous gouvernements confondus, sûr du « rôle positif » de la colonisation. Sous le titre « Mémoires sous tension », l’historien Benjamin Stora observe qu’au moment où un travail de réconciliation pouvait commencer à la faveur notamment de l’année de l’Algérie en France en 2003, un « basculement » s’opère en 2005 et une « guerre des mémoires » s’installe ouvertement avec l’adoption par l’Assemblée française de la loi du 23 février 2005 glorifiant les « bienfaits d’une colonisation positive ». Le militant et historien Mohammed Harbi soutient, dans un long entretien, que cinquante après, il est « trop tôt » pour aller vers une histoire commune. « C’est bon signe. Mais rien ne peut se fonder sur l’oubli d’un côté comme de l’autre. L’important est de sortir de l’approche émotionnelle et du discours moral », a indiqué M. Harbi, un des acteurs de la lutte pour l’indépendance nationale, aujourd’hui établi en France où il est professeur à l’université Paris VIII. Sur 100 pages, le numéro spécial (Février-Mars 2012) du journal Le Monde publie des reportages et des entretiens sur la guerre d’indépendance nationale dont un témoignage d’Henri Alleg, directeur du quotidien Alger républicain, sur la torture dont il a fait l’objet en 1955 et à propos de laquelle il consacra un ouvrage La Question, rédigé alors qu’il était détenu à la prison Barberousse (Serkadji). « Grâce à la publication de cette lettre, j’étais devenu +quelqu’un+. Un Français à qui il ne fallait pas qu’il arrive la même chose qu’à Maurice Audin », témoigne-t-il. Dans un autre entretien, l’historienne Raphaelle Branche soutient que la torture permettait de « terroriser la population et de lui rappeler la toute-puissance de la France ». « La torture était l’arme-clé de cette guerre : elle n’était pas fondamentalement utilisée parce qu’elle aurait permis de faire parler (qui dit la vérité sous la torture ?), mais parce qu’elle permettait de terroriser la population, de lui rappeler ainsi la toute-puissance de la France », explique-t-elle, signalant que les méthodes utilisées étaient elles-mêmes le signe de cette intention et la « gégène » la symbolise très exactement.

REDACTEURS Mattea Battaglia, Florence Beaugé, José-Alain Fralon, Muriel Godeau, Benoît Hopquin, Michel Lefebvre, Nicolas Lepeltier, Isabelle Mandraud, Yann Plougastel, Michel Sikora, Catherine Simon. ONT COLLABORÉ A CE NUMÉRO Raphaëlle Branche, Jean-Pierre Guéno, Amar Mohand Amer, Renaud de Rochebrune, Benjamin Stora, Sylvie Thénault.
2012 février-mars
28,7 x 22,6 cm, 98 p.
Le Monde

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