Le peuple américain. Origines, immigration, ethnicité et identité

Mots-clés : Américains, Amérindiens, Amérique noire, Euro, Hispaniques, Immigration, Ségrégation, USA

2000 • JACQUIN Philippe, ROYOT Daniel, WHITFIELD Stephen

Cote : PEUP

« America is a Melting Pot », cette fameuse définition paraît encore trop conventionnelle aux yeux des Français. Autant dire que, au-delà du mythe du rêve américain et de certains autres stéréotypes, tout un chacun serait bien embarrassé de dire exactement la réalité que recouvre cette expression. Comment a évolué la législation américaine de l’immigration, selon quels principes juridiques s’opère-t-elle ? Qui étaient ces Indiens, premiers Américains, avant l’arrivée des Blancs, comment la cohabitation, dans ses heurs et ses malheurs, s’est-elle produite, que sont-ils aujourd’hui ? Mais ces Européens eux-mêmes, d’où viennent-ils, à quel moment et où s’installent-ils et quel est leur devenir par la suite? Et ces fleuves humains venus de la proche Amérique latine et de la lointaine Asie et ceux déportés du continent africain ? Par quels processus s’accomplit l’acculturation, réussie ou échouée, de ces immigrants du monde entier, par quels méandres de dissensions violentes, de phases d’apaisement sont-ils passés pour devenir américains ? Et, au fond, qu’est-ce qu’un Américain ? Ce pays, laboratoire de la modernité, parviendra-t-il à rendre viable pour tous une société multiculturelle, ou bien s’enfoncera-t-il dans un état chronique de conflits entre ethnies et cultures différentes ? Des cartes, des statistiques à jour (les mariages interethniques, le vote noir, etc.) viennent enrichir cet instrument indispensable de discernement du présent et de l’avenir, dont on perçoit bien qu’ils ne sont pas seulement ceux de l’Amérique.
Philippe Jacquin est professeur d’anthropologie américaine à l’université de Lyon II. Daniel Royot est professeur émérite de civilisation américaine (Sorbonne nouvelle). Stephen Whitfield est professeur d’études américaines à Brandeis University, Massachusetts, États-Unis.

JACQUIN Philippe, ROYOT Daniel, WHITFIELD Stephen
2000
24 x 15,6 cm, 302 p.
Seuil

Les Années 68. Le temps de la contestation

Mots-clés : autogestion, Culture, Etat, Etudiants, Ouvriers

2000 • DREYFUS-ARMAND G., FRANK R., ZANCARINI-FOURNEL M. (dir.)

Cote : CONT

1968 est une année singulière qui s’inscrit dans le temps plus long des années 1960 et 1970 où fleurit la contestation. Cet ouvrage propose de penser ces « années 68 » en articulant la chronologie courte des événements avec la moyenne durée, tout en croisant l’étude du phénomène contestataire avec celle des mutations profondes de la société et des cultures politiques. Si 1968 ne se réduit pas au mois de mai, l’espace de protestation ne se limite pas non plus aux pavés parisiens. De Berkeley à Berlin, de Londres à Woodstoek, se dessine une aire de circulation des idées et des pratiques, une aire d’émergence et de révolte de la jeunesse. L’approche comparatiste et internationale s’avère nécessaire pour comprendre le renouvellement des rapports entre l’individu et la société à l’heure de la consommation de masse – à la fois triomphante et critiquée – et pour analyser les liens complexes entre la contestation culturelle et la contestation politique. Les scènes décalées de la lutte étudiante et ouvrière, ainsi que l’ambivalence des réactions de l’Etat, hésitant entre répression et réappropriation du mouvement, sont ainsi mises en perspective par des essais de périodisation. Cette réflexion sur l’espace et sur le temps, au cœur de la démarche historienne, constitue, à ce titre, le fil directeur de cet ouvrage.
Textes de A. de Baecque, K. Bartosek, M. Bergère, S. Berstein, L. Bertrand Dorléac, A. Bonnet, B. Brillant, G. Dreyfus-Armand, R. Frank, F. Georgi, I. Gilcher-Holtey, N. Hatzfeld, G. Le Béguec, J.-P. Legois, M.-F. Lévy, A. Monchablon, R. Morder, P. Ory, V. Porhel, D. della Porta, J. Portes, M.-A. Rauch, J.-F. Sirinelli, A.-M. Sohn, L. Taylor, M. Trebitsch, D. Veillon, X. Vigna, J.-L. Violeau, M. Zancarini-Fournel

DREYFUS-ARMAND G., FRANK R., ZANCARINI-FOURNEL M. (dir.)
2000
21,5 x 12,3 cm, 526 p.
Complexe

Le siècle des communismes

Mots-clés : Chine, Communisme, Fascisme, femmes, Intellectuels, Internationale, Ouvriers, Paysans, PCF, PCI, Socialisme, Staline, URSS, Vietnam

2000 • Alain Blum, Pierre Brocheux, Michel Dreyfus, Sabine Dullin, Donald Filtzer, René Gallissot, Bruno Groppo, Wendy Goldman, Peter Holquist, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Michaël Lowy, Frédérique Matonti, Claude Pennetier, Bernard Pudal, Gabor T. Rittersporn, Lewis Sigelbaum, Rémi Skoutelsky, Brigitte Studer, Antony Todorov, Jean Vigreux, Lynne Viola.

Cote : COMM

Le communisme a traversé et marqué profondément l’histoire du XXe siècle. Funeste production de l’imaginaire pour certains (Furet), entreprise essentiellement criminogène pour d’autres (Le livre noir du communisme), le communisme est une réalité autrement plus complexe. L’heure est venue d’interprétations plus distanciées et plus lucides. Les contextes différents dans lesquels le communisme s’est développé, les investissements militants multiples dont il fit l’objet, les contradictions qui le caractérisent, expliquent l’extraordinaire diversité et l’ambivalence du communisme. Participant aux luttes libératrices du XXe siècle, offrant aux classes populaires des voies d’accès à la vie politique, d’un côté, il se singularise aussi, d’un autre côté, par le recours à de multiples formes de violence physique et symbolique. Toute la difficulté – et l’enjeu de ce livre – est de penser ensemble ces dimensions contradictoires. Une équipe internationale d’une vingtaine d’universitaires, historiens, politologues, sociologues, propose dans cet ouvrage une somme d’analyses et de synthèses, d’une grande lisibilité, nourries par la consultation d’archives longtemps inaccessibles.
Cet ouvrage a été dirigé par une équipe de sept chercheurs : Michel Dreyfus (CNRS), Bruno Groppo (CNRS), Claudio Sergio Ingerflom (CNRS), Roland Lew (Université Libre de Bruxelles/EHESS), Claude Pennetier (CNRS), Bernard Pudal (Université de Montpellier), Serge Wolikow (Université de Bourgogne). Les auteurs : Alain Blum, Pierre Brocheux, Michel Dreyfus, Sabine Dullin, Donald Filtzer, René Gallissot, Bruno Groppo, Wendy Goldman, Peter Holquist, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Michaël Lowy, Frédérique Matonti, Claude Pennetier, Bernard Pudal, Gabor T. Rittersporn, Lewis Sigelbaum, Rémi Skoutelsky, Brigitte Studer, Antony Todorov, Jean Vigreux, Lynne Viola.

Alain Blum, Pierre Brocheux, Michel Dreyfus, Sabine Dullin, Donald Filtzer, René Gallissot, Bruno Groppo, Wendy Goldman, Peter Holquist, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Michaël Lowy, Frédérique Matonti, Claude Pennetier, Bernard Pudal, Gabor T. Rittersporn, Lewis Sigelbaum, Rémi Skoutelsky, Brigitte Studer, Antony Todorov, Jean Vigreux, Lynne Viola.
2000
24 x 16,5 cm, 542 p.
Editions de l’Atelier

Le syndicalisme dans la mondialisation

Mots-clés : Économie, Europe, Internationalisme, Mondialisation, Régionalisme, Syndicalisme

2000 • FOUQUET Annie, REHFELDT, LE ROUX Serge (coord.) - Barisi, Brandell, Caire, Cohen, La Cueva, Delaunay, La Vega, Di Ruzza, Early, Freyssinet, Gobin, Gumbrell-McCormick, Hoffmann, Hyman, Mason, Pochmann, Talahite, Treillet

Cote : SYND

Comment arrêter la marche en avant ultralibérale de la mondialisation ? Le syndicalisme, habitué à négocier des règles sociales dans le cadre de l’État-nation, a été pris de court par la stratégie des firmes transnationales qui mettent en compétition salariés et territoires dans un souci exacerbé de rentabilisation financière. Pour la première fois à cette échelle, des universitaires américains et européens analysent dans cet ouvrage les difficultés d’intervention du syndicalisme dans la nouvelle donne planétaire. Ils relèvent également les nouveaux terrains d’action des salariés afin d’instaurer des règles sociales dans la mondialisation. Ces règles doivent être proposées dans les espaces régionaux comme l’Union européenne, l’Alena pour l’Amérique du Nord ou le Mercosur pour l’Amérique latine. Par ailleurs, de nouveaux réseaux syndicaux de solidarité utilisant les nouvelles technologies de la communication comme internet peuvent se mettre en place au sein des entreprises transnationales. Ainsi, dans la dynamique de la mobilisation autour du sommet de Seattle de novembre 1999, le syndicalisme pourra-t-il participer à la régulation d’une mondialisation qui a besoin de l’intervention des citoyens pour s’humaniser.
Cet ouvrage est le fruit d’une collaboration entre le pôle universitaire de recherche « Travail, emploi et production » de Marne-la-Vallée et les universités américaines de New York et Columbia. Il a été dirigé par Annie Fouquet, directrice du Centre d’étude de l’emploi, Serge Le Roux, secrétaire général de l’Institut syndical d’études et de recherches économiques et sociales (ISERES) et Udo Rehfeldt, chercheur à l’Institut de recherches et d’études sociales (IRES).

FOUQUET Annie, REHFELDT, LE ROUX Serge (coord.) – Barisi, Brandell, Caire, Cohen, La Cueva, Delaunay, La Vega, Di Ruzza, Early, Freyssinet, Gobin, Gumbrell-McCormick, Hoffmann, Hyman, Mason, Pochmann, Talahite, Treillet
2000
22 x 15,5 cm, 238 p.
Éditions de l’Atelier

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