Mots-clés : Europe, Syndicats, Travail
1999 • ANDREW MARTIN & GEORGE ROSS with Lucio Baccaro, Anthony Daley, Lydia Fraile, Chris Howell, Richard M. Locke, Rianne Mahon, Stephen J. Silvia
Cote : MART
European trade unions played a central rôle in building a « European model of society » – negotiated labor-management relations, high labor standards, generous welfare states, and collective political représentation – which reached its pinnacle in the earlier post-World War II era. More recently, this European « model » and the unions’ place in it hâve been challenged by lower growth, rising unemployment, accelerated European intégration, and neo-liberal policies. Thèse essays, written by some of the leading scholars in the field, examine responses of union movements to thèse challenges over the past two décades in six major European countries as well as cross-nationally at the European Union level. The product of a group effort, the essays are given cohérence and comparability by a common framework that focuses on unions as mature social movement organizations engaged in continuing stratégie interactions with their constituents and principal interlocutors in the economy and the state. The book concludes with a reflection on new union positions and their implications – in particuiar the most important question of what will happen to the « European model of society » in conséquence. George Ross is Morris Hillquit Professor in Labor and Social Thought at Brandeis University and Executive Director of the European Union Center at the Minda de Gunzburg Center for European Studies at Harvard University. He is also editor of French Politics, Culture, and Society. Andrew Martin is a Research Affiliate of the Harvard Center for European Studies and currently Fellow of the German Marshall Fund of the United States.
ANDREW MARTIN & GEORGE ROSS with Lucio Baccaro, Anthony Daley, Lydia Fraile, Chris Howell, Richard M. Locke, Rianne Mahon, Stephen J. Silvia
1999
21,5 x 13,7 cm, 416 p.
Berghahn Books
Mots-clés : 1937, Exclus, Privilèges, Russie, Staline
1999 • FITZPATRICK Sheila
Cote : FITZ
La vie quotidienne des Soviétiques est soudainement bouleversée au début des années 30. Avec l’abolition de l’économie de marché, ils découvrent les pénuries répétées de nourriture ou de vêtements et les interminables files d’attente. Alors que les paysans fuient les villages collectivisés, les principales villes connaissent une crise du logement sans précédent. Des familles entières s’entassent dans des appartements communautaires où toute intimité est exclue. Porté par la promesse d’un « avenir radieux », le cauchemar s’installe : les marchés parallèles se développent, le règne de la bureaucratie assoit le pouvoir des petits chefs, la délation fleurit, et de véritables vagues de terreur – telles les Grandes Purges de 1937 – s’abattent sur la société. S’appuyant sur des archives ouvertes depuis peu, Sheila Fitzpatrick raconte l’histoire édifiante des efforts déployés par des gens ordinaires pour mener une vie normale en des temps extraordinaires… SHEILA FITZPATRICK enseigne l’histoire de la Russie à l’université de Chicago. TRADUIT DE L’AMERICAIN ET DU RUSSE PAR JEAN-PIERRE RICARD ET FRANCOIS-KAUIER HERARD.
FITZPATRICK Sheila
1999
24 x 15,2 cm, 415 p.
Flammarion
Mots-clés : Capitalisme, Changements, classes sociales, Critique sociale, Management, Projets, Syndicalisme, Travail
1999 • BOLTANSKI Luc, CHIAPELLO Ève
Cote : BOLT
Le capitalisme prospère ; la société se dégrade. La croissance du profit s’accompagne de celle de l’exclusion. La véritable crise n’est pas celle du capitalisme, mais celle de la critique du capitalisme. Trop souvent attachée à d’anciens schémas d’analyse, la critique conduit nombre de protestataires à se replier sur des modalités de défense efficaces dans le passé mais dCapitalisme – Critique – ésormais largement inadaptées aux nouvelles formes du capitalisme redéployé. Cette crise, Eve Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l’analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d’une analyse inédite des textes de management qui ont nourri la pensée du patronat, irrigué les nouveaux modes d’organisation des entreprises : dès le milieu des années 70, le capitalisme renonce au principe fordiste de l’organisation hiérarchique du travail pour développer une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l’initiative des acteurs et l’autonomie relative de leur travail, mais au prix de leur sécurité matérielle et psychologique. Ce nouvel esprit du capitalisme a triomphé grâce à la formidable récupération de la « critique artiste » — celle qui, après Mai 68, n’avait eu de cesse de dénoncer l’aliénation de la vie quotidienne par l’alliance du Capital et de la bureaucratie. Une récupération qui a tué la «critique artiste». Comme, dans le même temps, la «critique sociale » manquait le tournant du néocapitalisme et demeurait rivée aux vieux schémas de la production hiérarchisée, on la trouva fort démunie lorsque l’hiver de la crise fut venu. C’est à une relance des deux critiques complémentaires du capitalisme qu’invite cet ouvrage sans équivalent.
BOLTANSKI Luc, CHIAPELLO Ève
1999
22,5 x 14 cm, 843 p.
Gallimard
Mots-clés : Comités d’entreprise, Droits, Europe, Travailleurs
1999 • RIGAUX M., DORSSEMONT F. - R. Birk, P. Burger, W. Däubler, P. Humbert, T. Jaspers, F. Kessler, J. Lamers, .J Meeusen, C. Sachs-Durand, P. Strasser, B. Waas
Cote : COMI
La directive 94/45 sur les comités d’entreprise européens est sans nul doute, pour les vingt dernières années, la réalisation principale du législateur européen dans le domaine de l’information et de la consultation. En prévision de l’amendement de la directive en 1999, le groupe de travail interuniversitaire de droit du travail européen, qui est composé d’universitaires de Belgique, de France, d’Allemagne et des Pays-Bas, a tenté de procéder à l’évaluation juridique de l’effectivité de la directive 94/45. Une analyse générale de la directive et une étude comparative de la transposition de la directive dans les législations de quatre Etats membres (la Belgique, la France, l’Allemagne et les Pays-Bas), ainsi que quatre études de cas composent le présent ouvrage et sont complétés par une réflexion sur la politique sociale européenne et des études plus spécifiques sur les aspects de droit international privé et la classification des différents accords. En guise de conclusion, le groupe de travail tente de formuler une proposition d’amendement en vue de la révision de la directive.
RIGAUX M., DORSSEMONT F. – R. Birk, P. Burger, W. Däubler, P. Humbert, T. Jaspers, F. Kessler, J. Lamers, .J Meeusen, C. Sachs-Durand, P. Strasser, B. Waas
1999
24 x 15,5 cm, 384 p.
Intersentia Rechtswetenschappen