L’État, le patronat et les consommateurs

Mots-clés : Commerce, Consommation, Etat

1977 • WIEVIORKA Michel

Cote : WIEV

Quel est le sens des conflits sociaux posés en termes de « consommation » et comment rendre compte de l’intérêt croissant que portent l’Etat d’une part, le capital commercial ou industriel d’autre part, à tout ce qui évoque un combat de « consommateurs » ? S’appuyant sur les résultats d’une observation participante, ce livre, après un rappel rapide visant à définir le statut de la consommation dans divers champs théoriques des sciences sociales, commence par faire éclater la pseudo-homogénéité du mouvement des consommateurs. L’analyse, qui se veut tout le contraire d’une description plate et apologétique, est conduite en deux temps. Elle s’intéresse d’abord aux conduites collectives de ceux qui se disent ou se sentent « consommateurs », mettant alors en évidence la pluralité des pratiques, leur hétérogénéité, la variété des acteurs sociaux qui les portent et les effets différentiels de ces pratiques sur la structure sociale. Elle s’attache ensuite au système institutionnel (organisations de consommateurs, partis politiques, syndicats et, surtout. Etat) qui structure ces pratiques. A l’heure où, de tous côtés, il n’est question que de consumerism et de défense des consommateurs, où la consommation apparaît comme un thème essentiel de la lutte politique et syndicale, ce livre s’efforce d’opérer un tri pour dégager, en définitive, les éléments positifs à partir desquels le mouvement des consommateurs peut espérer devenir partie prenante d’un authentique mouvement social. Michel Wievîorka est Assistant à l’Université Paris IX-Dauphine et Chercheur au Centre d’étude des mouvements sociaux

WIEVIORKA Michel
1977
22,3 x 15 cm, 271 p.
PUF Politiques

Les cahiers de l’écologie. Le nucléaire en questions

1977 • SAMUEL Pierre - VADROT Claude-Marie

Cote : SAMU

2° édition. Face aux affirmations de l’EDF, du gouvernement et des technocrates, devant la perspective d’une France couverte de centrales nucléaires, les Français s’inquiètent. Trente questions, 30 réponses, le Professeur Pierre Samuel fait le point sur les dangers techniques, économiques et politiques. Pour aider tous ceux qui, comme lui, doutent du bien-fondé du pari nucléaire. Dans ses entretiens avec Claude-Marie Vadrot, journaliste au Canard Enchaîné, il nous livre son expérience d’homme de science et de militant des « Amis de la Terre »… Un dialogue volontairement simple car, loin d’être l’apanage des spécialistes, le débat sur l’énergie nucléaire doit être ouvert à chacun d’entre nous.

SAMUEL Pierre – VADROT Claude-Marie
1977
19,8 x 11,5 cm, 127 p.
Éditions Entente

La révolution espagnole. La gauche et la lutte pour le pouvoir

Mots-clés : Anarcho, Catalogne, communistes, Espagne, Milices, Nationalisations, Révolution, Syndicalisme

1977 • BOLLOTEN Burnett

Cote : BOLL

I. La révolution espagnole : Les prémices du drame ; La révolution ; La révolution frappe la petite bourgeoisie ; La révolution à la campagne. II. La montée communiste: Un espoir pour les classes moyennes ; Le Front populaire ; Le camouflage de la révolution ; Les communistes luttent pour l’hégémonie ; Les communistes dirigent le cabinet ; Londres et Paris font l’objet d’une cour pressante. III. La révolution est freinée dans son élan : Anarchisme et gouvernement ; Les anarcho-syndicalistes entrent au gouvernement ; Contre les comités révolutionnaires ; La police ; Nationalisation contre socialisation ; Une République démocratique d’un ordre nouveau ; Les communistes équilibrent les forces sociales. IV. Des milices révolutionnaires à une armée régulière : Les milices révolutionnaires ; Les milices anarcho-syndicalistes et la discipline ; Le Cinquième régiment ; Le noyautage de l’armée ; Le mouvement libertaire et l’armée ; La Colonne de fer; Largo Caballero rompt avec Moscou ; Largo Caballero contre-attaque. V. Le triomphe communiste : Le parti communiste resserre ses liens avec les socialistes modérés; Catalogne. Révolution et contre-révolution ; Barcelone. Les événements de mai ; La chute de Largo Caballero ; Epilogue. La fin de la révolution.

BOLLOTEN Burnett
1977
24 x 15,8 cm, 564 p.
Ruedo ibérico

Dictature militaire et fascisme en Espagne. Origines, reproduction, luttes

Mots-clés : Armée, Église, Espagne, Etat, Fascisme

1977 • VILAR Sergio

Cote : VILA

Texte de combat, par ses propositions théoriques contre les dictatures, cet ouvrage procède à l’analyse des origines, du fonctionnement et de la longue durée de l’Etat franquiste. L’auteur remarque dans ce régime une reproduction spécifique des éléments réactionnaires qui se sont succédés à travers le temps pour écraser la liberté des peuples des terres ibériques. En partant de la critique du comportement des classes économiquement dominantes, Sergio Vilar élargit l’étude en ce qui concerne l’Eglise et la formation de l’idéologie religieuse, l’Armée, les groupes ultramonarchistes et fascistes qui ont sacralisé le dictateur. Or, la mort du général ne signifie pas la liquidation du franquisme. C’est pour cela que pour Sergio Vilar, il faut être vigilants encore afin d’éviter qu’une minorité d’Espagnols — la réaction de toujours — ne tombe à nouveau dans la «folie de l’archaïque ». Sergio Vilar enseigne la sociologie politique à l’Université de Paris-Sorbonne. Ses livres ont été traduits en plusieurs langues. Exilé politique depuis 1969 jusqu’à la disparition de Franco, il peut de nouveau publier ses travaux en Espagne, et il continue ses recherches en ce qui concerne les problèmes historiques de la Péninsule ibérique et de l’Amérique Latine.

VILAR Sergio
1977
21,7 x 14,5 cm, 258 p.
Enthropos

1 5 6 7 8 9 24