Mots-clés : Entreprise, Santé, Syndicalisme, Travail
2011 • LANGLET Denis - LE GARREC Jean (préf.)
Cote : LANG
Fatigue, stress, surmenage, manque de considération et de reconnaissance, promesses d’augmentation et d’évolution non tenues, ces trente dernières années les conditions de travail de millions d’hommes et de femmes ont été bouleversées. L’individualisation a remplacé le travail collectif. La mise en compétition des salariés a chassé la solidarité déjà fragile. La réussite individuelle a été récompensée. La surcharge de travail est appelée « défi », « challenge ». Dans cette ambiance, faire preuve d’indépendance d’esprit est suspect. Les nouvelles méthodes de gestion engendrent une dureté et une déshumanisation des relations de travail. Il a fallu un siècle de luttes syndicales et de combats politiques pour encadrer les conditions de travail et protéger les salariés. Mais rien n’est jamais conquis durablement, tout est rapport de force syndical et politique. Aujourd’hui, la domination totale de la finance rend l’action difficile. La rapacité est devenue priorité. Guizot disait « enrichissez-vous ». Il faudrait dire « goinfrez-vous ». La course au profit aboutit à une logique de création de capital par destruction d’emplois. Le marché détruit l’emploi. OSONS LE DIRE!
Denis LANGLET, syndicaliste, élu du personnel pendant près de 30 ans dans un grand groupe industriel international, est aussi membre du Réseau de recherche sur l’innovation. Auteur de L’Industrie dans la tourmente de la finance (2008) et de L’économie en ruine ou la fin d’une histoire (2010).
LANGLET Denis – LE GARREC Jean (préf.)
2011
176 x 12 cm, 80 p.
Bruno Leprince
Mots-clés : Agriculture, autogestion, colonialisme, femmes, Lip, Parti, Portugal, PSU, Régions, Socialisme
2011 • GILLET Jean-Claude et MOUSEL Michel (Dir.)
Cote : GILL
Cet ouvrage est centré sur la question de la construction d’un socialisme en rupture avec le système capitaliste sans entraîner de régression démocratique. Cette espérance a animé le PSU (Parti Socialiste Unifié) de sa création en 1960 à sa disparition en 1990. Des responsables et militants rappellent ici les apports de la pensée du PSU à l’intelligence collective de l’alternative socialiste, ainsi qu’à l’histoire du mouvement social et à la réflexion sur la question de l’autogestion et du pouvoir. Contributions : Georges Bégot, Abraham Béhar, Huguette Boucharderau, Thérèse Carette, Thierry de Larochelambert, Serge Depaquit, Alain Desjardin, Pascal Dorival, Jean-Marie Harribey, Jean Huillket, Charles Piaget, Jean-Marie Renversade, Daniel Richter, Pierre Soletti, Paul Tréguer, Roland Vittot, Christophe Wargny
GILLET Jean-Claude et MOUSEL Michel (Dir.)
2011
24 x 15 cm, 396 p.
L’Harmattan – ATS
Mots-clés : Algérie, Répression
2011 • Collectif. Textes recueillis par Mustapha Harzoune et Samia Messaoudi
Cote : ALGE
Dans le cadre de la commémoration du cinquantième anniversaire de la manifestation du 17 octobre 1961, l’association Au nom de la mémoire a pris l’initiative de publier un livre rassemblant les contributions de 17 écrivains, hommes et femmes, français et algériens, lointains « héritiers » sans testament ou porteurs de mémoire. Il y a dix ans, elle avait demandé à des dessinateurs de presse, des caricaturistes de plancher sur le sujet. Cela avait donné un très beau et très suggestif recueil de dessins et de caricatures. Place donc aujourd’hui à la littérature avec Gérard Alle, Jeanne Benameur, Maïssa Bey, Bernard Chambaz, Mehdi Charef, Madgyd Cherfi, Didier Daeninckx, Dagory, Abdelkader Djemai, Salah Guemriche, Tassadit Imache, Mohamed Kacimi, Mehdi Lallaoui, Samia Messaoudi, Michel Piquemal, Leila Sebbar et Akli Tadjer. Autant de sensibilité et d’écriture qui expriment, dans des textes courts, puissants et innovants, les résonances plurielles et ambivalentes du 17 octobre 1961.
Collectif. Textes recueillis par Mustapha Harzoune et Samia Messaoudi
2011
21 x 14,8 cm, 224 p.
Au nom de la mémoire
Mots-clés : Jean Le Garrec, Témoignage
2011 • LE GARREC Jean
Cote : LEGA
J’ai vécu mes premières années à Belle île où je suis né. Avec le temps qui passe, ne restent que des images de cartes postales, photos qui prennent lentement la couleur sépia des anciennes gravures. Alors que j’ai six ans le départ de Belle île est précipité, je n’en comprendrai les raisons que beaucoup plus tard. Une nouvelle histoire commence, loin, très loin de la mer, dans les Causses du Quercy, terre d’origine de ma famille maternelle. Mon arrière-grand-mère parle toujours des Prussiens, elle utilise le même mot en 1940. Ma grand-mère, fille de salle au Val-de-Grâce, puis aide infirmière parle toujours de la boucherie de 14-18, ma mère gère au mieux un mariage qui m’a permis d’avoir un nom. Trois femmes qui se tiennent droites, assument les difficultés, cachent les douleurs, m’apportent la tendresse, l’importance du regard et l’amour de la vie. Avec ces trois femmes qui m’élèvent, je vais vivre la terrible mutation d’un pays. Après une carrière dans l’entreprise privée, Jean Le Garrec devient membre du gouvernement de Pierre Mauroy en 1981. Quatre fois ministre, il sera ensuite élu cinq fois député du Nord.
LE GARREC Jean
2011
20,5 x 14 cm, 144 p.
Bruno Leprince