Mots-clés : Congrès - PSU, Socialisme, stratégie politique
16 Avril 1960
Dans cette revue de presse, chacun des journaux salue et appelle de ses voeux plus ou moins sincère la réussite de ce nouveau parti qu’est le P.S.U..Que les journaux soient « pour » ou qu’ils soient « contre », le P.S.U. ne les laisse pas indifférents. Ce qui a au moins l’avantage de la reconnaissance d’une certaine importance politique. On ne s’intéresse pas à ceux qui ne représentent rien, c’est connu. Maurice Duverger a écrit, dans Le Monde sous le titre « Les maladies infantiles du nouveau socialisme », un article particulièrement intéressant, dans lequel il analyse la position du P.S.U. par rapport aux structures politiques actuelles : « Le parti socialiste unifié n’est encore qu’une petite organisation. Mais sa faiblesse actuelle ne doit pas faire oublier sa force potentielle. »… Pour l’Express « Les « raisons d’espérer », selon la formule de l’appel final, qu’apporte le P.S.U. à la gauche sont nombreuses. Les trois courants qui se sont groupés dans le nouveau parti ont sur les grands problèmes de l’heure — guerre d’Algérie, évolution du régime gaulliste et laïcité — une conformité de vues beaucoup plus profonde qu’il n’en a jamais existé au Parti Radical ou à la S.F.I.O.
Mots-clés : Congrès - PSU, Indépendance, Socialisme
9 Avril 1960 • Punicha Perovicht, Medhi Ben Barka, Moshe Zertal
Les délégations étrangères invitées au Congrès d’Unification saluent la naissance du P.S.U. Pour Punicha Perovicht de l’Alliance Socialiste du Peuple travailleur de Yougoslavie, le P.S.U. contribuera au renforcement des forces progressistes, socialistes et démocratiques de France. Il ajoute que l’activité de ce nouveau parti aura une répercussion favorable aussi bien sur le développement intérieur du pays que sur la solution des problèmes non résolus du développement international. Medhi Ben Barka, de l’Union Nationale des Forces Populaires du Maroc déclare que ce nouveau parti provoque de grands espoirs au Maroc car celui-ci doit pouvoir compter sur toutes les forces de progrès. Moshe Zertal du M.P.P.A.M. (Parti ouvrier unifié d’Israël) salue avec joie la décision d’unir toutes les forces de la gauche socialiste en France afin que soient jetés les ponts de l’amitié, du progrès et de la paix au Moyen-Orient.
Mots-clés : Congrès - PSU, Socialisme
9 Avril 1960
Le Congrès d’unification pose les bases d’une république socialiste et appelle de ses voeux la construction de la VIème République. Au lendemain des décisions positives intervenues aux Congrès respectifs de l’U.G.S., du P.S.A. et à la Conférence du Groupe de Tribune du Communisme, les trois organisations avaient convovoqué leur délégués à la salle des Fêtes d’Issy-les-Moulineaux pour la session commune où s’est réalisée la fusion. Laurent Schwartz souligne les enjeux de cette unification. Il déclare nécessaire de faire basculer le régime réactionnaire actuel pour le remplacer par un socialisme français original. Il ajoute que la force de la gauche française est essentiel pour l’avenir et qu’elle se doit de réunir les conditions de la gestion ouvrière et démocratique de la société. Les partis socialistes étrangers ont manifesté leur solidarité à la construction du nouveau Parti Socialiste. Un Appel aux travailleurs est lancé par le P.S.U. résumant les objectifs du Parti.
Mots-clés : Congrès, Socialisme, stratégie politique
9 Avril 1960
Après beaucoup d’hésitations, l’unification avec le P.S.A a été décidée au Congrès de l’U.G.S. à la Grange-aux-Belles par les délégués de 78 fédérations. Le vote final donne 8008 mandats pour la résolution majoritaire d’unification. L’U.G.S. a hésité et s’est décidée lucidement pour l’unification. Ses militants continuent, pour le socialisme, un combat sans concession. La lutte démocratique s’identifie avec la lutte pour le renversement du régime capitaliste. L’action pour sauvegarder le niveau de vie des classes laborieuses et pour imposer la paix en Algérie, la résistance à des tentatives de coup d’État franquistes, la lutte contre la politique anti-ouvrière, anti-démocratique du régime, tous ces combats ne peuvent être menés à bien que par l’unité d’action des travailleurs et des organisations qui les représentent. Les militants U.G.S. s’efforceront d’entraîner la majorité du PSU dans l’action quotidienne en s’appuyant sur les mouvements sociaux en évolution.