Conseil National PSU, contribution majoritaire

Mots-clés : Congrès - PSU, stratégie politique

24 Mai 1972  • J.-L.Auduc, F.Brousse, J-M.Demaldent....

La préparation du Conseil National du PSU en Juin 1972 est l’occasion pour les militants de la tendance majoritaire d’apporter leur contribution dans les colonnes de Tribune Socialiste.

Ces militants n’acceptent pas que l’action du Bureau National soit freinée par l’expression des minoritaires au Congrès de Lille et qui dans les faits on commencé à créer une organisation autonome : « la Gauche révolutionnaire ». Pourtant les critiques de la Gauche Révolutionnaire et ses accusations vis à vis de la Direction du Parti ne semblent fondées sur aucune déclaration ou textes votés au Congrès de Lille. Le travail du Parti sur le travail syndical, sur les sections d’entreprises, sur le contrôle ouvrier, sur la stratégie et le rôle du programme affirment son caractère de parti révolutionnaire aux expressions plurielles et il semble que ce choix mérite d’être défendu et affirmé. Un débat large, au-delà du débat interne, doit être lancé autour du « pouvoir aux travailleurs ». Le PSU doit pouvoir dire ce qu’il est et où il va à l’intérieur du parti révolutionnaire. C’est en affirmant davantage sa propre orientation que le PSU pourra devenir une force-clé en raison de sa situation politique, de sa composition sociale et de sa force militante.

Conseil National PSU, expression minoritaire

Mots-clés : Congrès - PSU, stratégie politique

24 Mai 1972 • Barjonet, Béhar, Bucas, Carette, Dalbert.....

« Pour une analyse politique de l’évolution du Parti »

La préparation du  Conseil National du PSU en Juin 1972 est l’occasion pour les minoritaires de s’exprimer. Les minoritaires appellent les militants à ne pas voter le rapport d’activité du Bureau National.

Ils affirment que les changements du mode d’organisation du Parti décidés au Congrès de Lille n’ont pas répondu aux espoirs de ceux qui les avaient demandés. Les minoritaires estiment que la direction actuelle n’a pas joué son rôle dans les luttes de masse et a été incapable de coordonner et d’impulser les luttes. Sur la scène politique, la Direction a laissé le champ libre aux réformistes en ne favorisant aucun débat à l’intérieur du Parti. Avec une direction faible, hésitante, sans audience extérieure et intérieure, avec des positions ambiguës, le PSU est de moins en moins capable d’offrir une perspective claire aux luttes. Aussi ils invitent les militants à passer à l’offensive en prenant les initiatives nécessaires pour avancer sur la voie de la construction d’un parti révolutionnaire.

Conseil National PSU, Contributions

Mots-clés : Congrès - PSU

24-31 Mai 1972 • M.Destot, D.Berger, J. Moiroux, M.Odacier....

« Pour le PSU » –  » Pas de potion magique pour le PSU » – « Miner le PSU c’est faire le jeu du réformisme »

Plusieurs contributions pour les orientations du Conseil National de Juin 1972 dénoncent l’immobilisme du Bureau National qui n’a pas su définir une orientation politique et des réponses qui rompent avec le réformisme . De là découle la pratique actuelle du Bureau national, tiraillé en permanence entre le flirt avec le PS ou le désir de devenir l’expression politique du courant quelque peu réformiste que représente la CFDT. Michel Destot affirme que la victoire du socialisme passe par le développement d’une force politique capable de manifester que l’enjeu des luttes actuelles est d’arracher le pouvoir politique et économique à la bourgeoisie pour décider collectivement du développement des forces productives et de la façon dont s’organisera, en conséquence, la vie sociale du pays. C’est aussi se battre pour l’unification des luttes des travailleurs ouvrant la voie à la gestion collective de l’outil de production et à un travail de formation en vue d’une société autogérée. Cela exige du PSU une attitude militante beaucoup plus offensive et un effort collectif possible qui dépasserait les luttes internes du parti.

Conseil national, rapport d’activité

Mots-clés : Congrès - PSU

18 Mai 1972 • Bureau National

Le rapport d’activité du Bureau National sera présenté au Conseil national des 10 et 11 juin 1972 à Juvisy. Ce rapport acte des difficultés interne et externe du parti. Il  fait le point sur les orientations définies au congrès de Lille et ses applications. Il analyse la vie politique et sociale entre Juin 1971 et Mai 1972 tant sur le plan international que sur les questions strictement françaises tel que l’offensive Mitterrand et l’union de la gauche ou celle du mouvement révolutionnaire dans les luttes anti-capitalistes. Le rapport d’activité retrace également les difficultés nées du désaveu des tendances minoritaires sur les options prises au Congrès de Lille qui crée un climat délétère et le départ de nombreux militants. La Gauche révolutionnaire dont l’attitude scissionniste engage sa responsabilité dans la crise du parti, devra affronter le débat et le Bureau National se référant aux décisions du Congrès de Lille n’hésitera pas à prononcer un ultimatum à la Gauche Révolutionnaire. Ce rapport a fait l’objet de nombreuses contributions tout au long du mois de exprimant ainsi les différentes analyses des courants au sein du Parti.

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