Le Bureau National de l’U.N.E.F. a décidé en Assemblée Générale des 3 et 4 Mai 1969 d’organiser une réunion nationale des étudiants de sociologie pour examiner les problèmes engendrés par la suppression du 1er cycle de sociologie.
Le Bureau National de l’U.N.E.F. a décidé en Assemblée Générale des 3 et 4 Mai 1969 d’organiser une réunion nationale des étudiants de sociologie pour examiner les problèmes engendrés par la suppression du 1er cycle de sociologie.
Le rapport du Bureau National présente les axes de luttes qui ont marqué l’année 69. Lutte contre la répression, lutte contre la participation, lutte contre la politique d’austérité. Il souligne les difficultés pour le syndicat à proposer une alternative politique unifiée et organisée pour répondre aux interrogations des étudiants et traduire les revendications en un mouvement de masse. L’Assemblée Générale décide d’un nouveau fonctionnement de ses structures dans son projet de résolution générale.
Un an après la crise révolutionnaire de Mai, De Gaulle s’en va. Mais le régime mis en place par De Gaulle subsiste. Une nouvelle étape doit montrer que le combat continue. l’U.N.E.F.appelle l’ensemble des étudiants à manifester en masse, le 1er Mai, dans les cortèges U.N.E.F.
Le 27 avril 1969, 53,7% de « Non » au référendum, le 28 avril De Gaulle démissionne. La bataille pour les présidentielles met à jour les conflits d’intérêt de la classe dominante mais aussi les divisions de la gauche. L’U.N.E.F. appelle à la lutte de masse prolongée pour renverser les rapports de forces avec la bourgeoisie sur les terrains économiques et politiques.