Soumise à la pression de l’extrême droite xénophobe en progression et qui gouverne un certain nombre de pays, ayant étranglé financièrement le gouvernement Syriza et persistant dans un fédéralisme autoritaire pour imposer un néolibéralisme destructeur, l’Union européenne est en crise profonde. Les marchés financiers restent tout-puissants et profitent des liquidités dont la BCE les a abreuvés pour relancer des opérations spéculatives mortifères tandis que les populations subissent jour après jour les méfaits des politiques d’austérité décidées au niveau européen par les gouvernements et les institutions de l’Union. Face au comportement hégémonique des Etats-Unis et à la politique expansionniste de la Russie, l’Union européenne semble paralysée. Quel rôle peut-elle encore jouer ?
Une autre Europe peut-elle être un point d’appui face à la mondialisation néolibérale et ne plus être ainsi condamnée à être un carcan pour les peuples ? Quelle stratégie alors pour une gauche de transformation sociale et écologique ?
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DÉBAT
Jeudi 20 septembre à 18 h 30 au Maltais rouge
La dette publique est, avec le taux de chômage, l’une des données dont l’évolution est suivie avec le plus d’attention. A cela une raison : le ratio dette publique/PIB est le principal «critère de Maastricht». Ainsi, alors que la dette publique est supposée ne pas devoir être supérieure au chiffre fatidique de 60% du PIB, il est aujourd’hui largement dépassé. La dette française est désormais proche de 100%. Rapport après rapport, le pire est prédit si les déficits budgétaires, ou de la sécurité sociale, ne sont pas réduits. Faut-il s’en inquiéter ? Que coûte réellement la dette ? Que se passera-t-il si les taux d’intérêts, aujourd’hui historiquement bas, se mettent à remonter ? L’auteur répond à ces questions et met en évidence les données cachées des rapports. Il en va de ceux-ci comme des contrats d’assurance, l’important est dans les notes de bas de page ou dans les annexes ! La dette de la sécurité sociale sera bientôt remboursée et les taux d’intérêts actuels sont l’occasion pour l’Etat de mettre plusieurs dizaines de milliards de côté. La dette n’est donc pas ce que l’on en dit. Elle sert d’arme de dissuasion sociale massive.
Co-organisé par
Le réseau (AAAEF), l’Association Autogestion, ATS, l’OMOS et le Temps des Lilas
Nous contestons le pouvoir donné aux actionnaires de diriger une entreprise dans laquelle ils ne travaillent pas, pouvoir qu’ils justifient par l’investissement qu’ils ont réalisé.
Dans le cadre d’une économie sans actionnaires, quels seraient les outils de financement qui pourraient être à la disposition des unités de production ? Quelles seraient les formes juridiques possibles pour une unité de production ? Comment favoriser la liberté d’entreprendre ?
Cette soirée d’échanges et de débats sera organisée à partir d’une double introduction d’Emmanuel Dockès (auteur de Voyage en Misarchie, Essai pour tout reconstruire,Éditions du Détour, 2017) et de Benoît Borrits (auteur d’Au-delà de la propriété, pour une économie des communs,La Découverte, 2018).