Helsinki acte final. Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe

Mots-clés : Commerce, coopération, Droits de l’homme, Fontières, Sécurité, Souveraineté

1975

Cote : HELS

Questions relatives à la sécurité en Europe – Coopération dans les domaines de l’économie, de la science et de la technique et de l’environnement – Questions relatives à la sécurité et à la coopération en Méditerranée – Coopération dans les domaines humanitaires et autres

1975
17,5 X 14 cm, 144 p.
Editions sociales

Souvenirs obscurs d’un juif polonais né en France

Mots-clés : Justice

1975 • Pierre GOLDMAN

Cote : GOLD

Présentation de l’éditeur :  » J’avais, dans ma vie, revêtu divers oripeaux. Aucun ne devait être plus contraire à mon identité que l’accusation capitale dont on commençait à m’affubler.  » Ces mots écrits du fond de sa cellule sont ceux de Pierre Goldman. Fils de résistants juifs, réfractaire à la France de Vichy et de l’OAS, indifférent à la liesse éphémère de mai 68, Pierre Goldman avait rejoint la guérilla vénézuélienne alors qu’il en pressentait déjà le déclin. De retour à Paris, il connut  » le chemin qui (le) conduirait à l’enfermement réclusionnaire « . Jugé capable d’avoir commis, en décembre 1969, un sanglant hold-up boulevard Richard-Lenoir, à Paris, il en a été déclaré coupable par un jury d’assises et condamné à la réclusion à vie. Son procès, en décembre 1974, fit grand bruit. Rejugé lors d’un deuxième procès, en 1976, il est acquitté. La musique afro-cubaine, l’écriture, l’écoute du monde et de ses désordres furent ses passions constantes jusqu’à son assassinat, survenu en 1979. Autobiographie lucide face aux pièges de la justice, texte littéraire fulgurant, ces Souvenirs obscurs constituent, à plus d’un titre, un récit essentiel.

Pierre GOLDMAN
1975
18 X 11,5 cm, 288 p.
Seuil

Maurice Thorez. Vie secrète et vie publique

Mots-clés : Communisme, Guerre froide, PCF

1975 • ROBRIEUX Philippe

Cote : ROBR

Maurice Thorez, 1900-1964. Entre ces deux dates, pendant que meurt peu à peu une France traditionnelle, morale et boutiquière, la vie d’un homme se confond avec la construction d’une des machines politiques les plus étranges et pourtant les plus solides de notre histoire : le Parti communiste français. Cette vie n’avait jamais été racontée que dans le dénigrement ou dans la légende. La voici enfin dans l’histoire. L’auteur, Philippe Robrieux, jeune agrégé de l’Université, l’a reconstituée avec une patience et un soin de véritable détective. Sait-on que Maurice Thorez fut un enfant naturel ? Qu’il a été trotskiste avant de devenir le n° 1 du Parti ? Que sa politique fameuse du Front populaire, en 1934-1936, lui a été soufflée, jour après jour, par Fried, le représentant du Komintern à Paris ? Sait-on que sa «guerre», en URSS, pendant les années 1940-1944, fut une dure épreuve politique et morale ? Et que la « déstalinisation », à partir de 1956, créa dans sa propre famille un drame de générations ? Sait-on enfin que Thorez fut l’allié de Mao Tsê-tung contre Khrouchtchev ? Cette vie passionnante et sans surprises, révolutionnaire et soumise, est constamment entrelacée aux tournants stratégiques du communisme stalinien. Enracinée dans la tradition populaire française, elle est en même temps copiée sur le modèle soviétique. La première biographie scientifique de Maurice Thorez se lit comme un roman, mais elle explique aussi, comme un livre d’histoire, une carrière à la fois extraordinaire et familière. L’auteur : Philippe Robrieux, né le 20 janvier 1936. Agrégé d’Histoire. Professeur de première supérieure au lycée d’Amiens. Secrétaire général des étudiants communistes en 1959-1960.

ROBRIEUX Philippe
1975
23,5 x 15,5 cm, 661 p.
Fayard

Le mouvement anarchiste en France. II- de 1914 à nos jours

Mots-clés : Anarchie, CGT, SR

1975 • MAITRON jean

Cote : MAIT

Après un premier volume qui traite des origines, de la jeunesse puis des réalisations du mouvement anarchiste en France avant la Première Guerre mondiale, le second aborde les principaux thèmes ou événements qui marquèrent le mouvement de 1914 à nos jours. Ils sont au nombre de quatre : la guerre, — les guerres qu’elles soient coloniales, antifascistes ou dites de défense nationale — et l’attitude anarchiste évolue de la révolte collective au refus individuel, à l’objection de conscience; en second lieu la Révolution russe, la Révolution soviétique que les anarchistes considérèrent à ses débuts comme leur révolution, la rupture, définitive, pouvant être datée automne 1920-printemps 1921 ; le syndicalisme, au cours de l’entre-deux-guerres notamment, et l’existence de la C.G.T.-S.R. trop peu étudiée encore ; enfin l’organisation, ce permanent problème. Bref, sans prétention à l’exhaustivité, l’ouvrage apporte du neuf en maints domaines. Et Jean Maitron, avant de présenter son ample bibliographie, clôt son étude par deux réflexions très actuelles sur esprit anarchiste et esprit de révolte, philosophie libertaire et point de vue marxiste.

MAITRON jean
1975
22 x 14 cm, 438 p.
Maspero

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