Mots-clés : Algérie, Martinet, PSU
5 avril 2005
Cote : AUDIO-VIS PSU
Entretien avec Guy Philippon et Bernard Ravenel. En vue de la rédaction d’une notice du Maitron ? Henri Longeot, né en 1917, mort en 2010 était un militant politique français. De 1960 à 1967, il a appartenu au Bureau national du PSU. Henri Longeot, ingénieur des Arts-et-métiers, travaillait dans l’Administration de l’Éducation nationale, où il termine sa carrière professionnelle comme Inspecteur général2. Militant après 1945 d’un mouvement d’action ouvrière catholique, le Mouvement populaire des familles, Henri Longeot est l’un de ceux qui en 1950 quitte cette organisation pour créer le Mouvement de libération du peuple, groupuscule de gauche anticolonialiste, dont les points d’ancrage se situent parmi la classe ouvrière et le syndicalisme chrétien3. Cette petite formation, située à gauche de la SFIO, perd une partie de ses adhérents, qui rallient le Part communiste. Les autres engagent un rapprochement avec des groupes militants d’extrême-gauche, pour créer en décembre 1957 l’UGS. Henri Longeot fait partie de la direction de l’UGS, puis il est élu au bureau national du PSU, secrétaire national adjoint avec Gilles Martinet, lors du congrès fondateur de celui-ci, en avril 1960. Durant sept années, il occupe cette fonction au PSU. Lors du congrès d’Alfortville, en janvier 1963, c’est sur une motion « Longeot » que se comptent les différents courants de cette formation politique. Elle recueille alors 348 voix sur les 709 mandats4. En 1967, il n’est pas réélu au Bureau national. (Wikipédia)
5 avril 2005
1h 32 Couleur
Mots-clés : Animateur, Directrice de théâtre, Ecrivain, Musicienne, Professeur au CNAM, Syndicaliste, Travailleur social
2004 • Jean-Yves GUÉGUEN - Témoignages : F. Chérèque, P. Adam, D. Fraise, A. Guerry, B. Bouquet, J-L Einaudi, F. Brugel, V. Lacote
Cote : GUEG
Les travailleurs sociaux sont souvent assimilés à une « armée des ombres ». Un collectif anonyme dont bien peu de personnalités émergent. Pourtant, des assistantes sociales, des éducateurs spécialisés, des animateurs connaissent un destin singulier. À côté de leur métier, certains vivent une passion, comme l’écrivain Jean-Luc Einaudi ou l’arbitre de football Dominique Fraise. D’autres, à l’image du secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, de la députée Patricia Adam ou de la metteur en scène Fabienne Brugel, ont choisi d’exercer un mandat ou une nouvelle profession. Tous ont un discours sur le travail social et un vécu à transmettre. L’ambition de cet ouvrage n’est pas de proposer un récit hagiographique de ces parcours atypiques, mais de montrer en quoi ceux-ci peuvent contribuer à enrichir le travail social et apporter une aide à l’ensemble des professionnels du secteur dans l’exercice quotidien de leur métier. Il s’agit également de promouvoir une image positive d’un secteur d’activité dont certains acteurs ont parfois une fâcheuse tendance à s’auto-dénigrer. Ce livre ne se veut, ni une collection d’entretiens, ni une simple galerie de portraits, mais bien un ouvrage traitant du travail social, sous un angle inédit, en s’appuyant sur la biographie et l’expérience de professionnels en activité ou ayant quitté le secteur. François Chérèque (secrétaire général de la CFDT) Patricia Adam (députée du Finistère) Dominique Fraise (arbitre de football) Agnès Guerry (musicienne) Brigitte Bouquet (professeur au Cnam) Jean-Luc Einaudi (écrivain) Fabienne Brugel (directrice de compagnie théâtrale) Vincent Lacote (animateur)
Jean-Yves GUÉGUEN – Témoignages : F. Chérèque, P. Adam, D. Fraise, A. Guerry, B. Bouquet, J-L Einaudi, F. Brugel, V. Lacote
2004
24 X 15,5 cm, 146 p.
Dunod
Mots-clés : Élections, Gauche, Parti Socialiste
2004 • Gérard FILOCHE
Cote : FILO
Avec le vote des régionales en mars 2004, dans la rue comme dans les urnes, la gauche est majoritaire. Mais qu’en sera-t-il en 2007 ? Si les jeux et querelles de personnes l’emportent, si le programme n’est pas à la hauteur des espérances, la gauche pourra-t-elle battre le système chiraquien et ses successeurs ? Au lieu de voter sur un programme, on vote pour un homme. Dans ce type d’élection à fort contenu machiste, où la couleur de la cravate peut compter davantage que les idées, qu’une femme l’emporte est, hélas, improbable. Pour gagner, la gauche n’aurait-elle pas intérêt à soutenir un candidat commun dès le premier tour ? Et, dans cet objectif, à travailler, élaborer, collectivement et démocratiquement entre toutes ses composantes ? Non pour organiser une simple alternance, mais pour une véritable alternative. Affronter le Medef, abroger la loi Fillon sur les retraites, défendre la Sécurité sociale et le droit du travail, augmenter les salaires et redistribuer les richesses, construire une VIe République et une Europe sociale, n’est-ce pas le cœur d’un vrai programme ? Ce sont les questions posées par Gérard Filoche aux candidats putatifs : avant de s’autoproclamer, que chacun, qu’il soit un homme ou une femme, y réponde ! Gérard Filoche, bien connu du grand public comme inspecteur du travail, s’exprime ici en tant que socialiste. Il milite à gauche depuis plus de quarante ans. Après Le travail jetable non, les 35 heures oui (1999) ou encore Retraites, réponse au Medef (2001), il vient de publier aux Éditions Ramsay Carnets d’un inspecteur du travail (2004).
Gérard FILOCHE
2004
21,5 X 13,5 cm, 240 p.
Ramsay
Mots-clés : France Télécom, Privatisation, Santé, Travail
2004 • DECÈZE Dominique
Cote : DECE
La fin du monopole des grandes entreprises publiques françaises se vit dans la douleur, avec pour principales victimes les employés. Afin de se préparer au marché concurrentiel, France Télécom a opéré un redéploiement interne de ses effectifs. Depuis 1990, ce sont plusieurs dizaines de milliers de salariés qui ont changé de fonction, de statut, de lieu de travail. Ces mutations contraintes se sont appuyées sur une gestion agressive des ressources humaines. Dominique Decèze, au cours d’une enquête minutieuse, montre l’étendue des dégâts et la violence délibérée avec laquelle l’entreprise s’est attaquée à son personnel. A France Télécom, le mal de vivre au travail est une réalité quantifiable : stress, dépression, maladies, suicides, fichage, mutations d’office, pressions hiérarchiques, placardisation, harcèlement. Dominique Decèze cite abondamment des médecins du travail, débordés par le nombre croissant d’employés en souffrance. Mais le plus bouleversant, ce sont les témoignages des intéressés eux-mêmes, pris à revers par leur DRH : comment admettre que la » libéralisation » d’une entreprise puisse se faire au prix de la santé, voire de la vie de ses employés.
DECÈZE Dominique
2004
19,5 X 14 cm, 192 p.
Jean-Claude Gawswitch Editeur. Collection Coup de gueule