Renouveler la démocratie… oui, mais comment ?

Mots-clés : Décentralisation, Élections, Territoires, Ville

2005 • DEPAQUIT Serge

Cote : DEPA

Les citoyens s’éloignent de plus en plus des formes traditionnelles de la démocratie. Abstention électorale, perte de confiance dans la représentation politique, replis identitaires, recherche de nouvelles formes d’engagement… Comment comprendre cette évolution ? Comment agir pour reconstruire une citoyenneté plus large et plus effective qui ne peut résulter d’un aménagement de dispositifs conçus dans un contexte aujourd’hui dépassé ? En s’appuyant sur l’expérience de l’Adels – une longue histoire faite de réflexions et de rapports avec les différents acteurs de la démocratie locale -, cet ouvrage est une contribution essentielle au débat sur la citoyenneté et propose des pistes pour redéfinir le contenu même du contrat démocratique.
SERGE DEPAQUIT est ancien secrétaire national du PSU et vice-président de l’Adels. L’ASSOCIATION POUR LA DEMOCRATIE ET L’EDUCATION LOCALE ET SOCIALE (ADELS) rassemble depuis 1959 des élus, des professionnels et des militants autour des thèmes de la démocratie locale, du développement local durable et de la citoyenneté. Elle édite la revue mensuelle Territoires.

DEPAQUIT Serge
2005
21,5 x 13,5 cm, 160 p.
Adels

Réfractaires à la guerre d’Algérie 1959-1963

Mots-clés : Algérie, Réfractaires, Violence

2005 • FRATERS Erica (nom collectif)

Cote : FRAT

Écrit par Erica FRATERS, qui n’est que l’anagramme du mot Réfractaires et le nom collectif de nombreux anciens participants à l’Action Civique Non Violente (ACNV), ce livre témoigne de la résistance d’une foule de « citoyens ordinaires » à la guerre coloniale d’Algérie. Préfacé par l’avocat Jean-Jacques de FELICE, qui eut à défendre de nombreux réfractaires contre l’Etat français d’alors, rédigé par d’anciens membres du mouvement de désobéissance civile suivant un ordre chronologique qui permet d’en comprendre les motivations et les actions, ce livre se veut à l’honneur des insoumis, des objecteurs, des réfractaires de toute origine, qui eurent le courage de s’opposer physiquement et moralement à une guerre qui a encore aujourd’hui des répercussions sur les mentalités collectives, tant en Algérie qu’en France. Abondamment illustré de photographies d’époque, de reproduction d’articles de presse, pourvu d’une solide charpente de rappels historiques et en fin d’ouvrage doté de biographies d’acteurs de l’ACNV, il permet une réelle remémoration collective de cette époque troublée. Jetant une lueur sur les différences entre légalité et légitimité sur lesquelles nous aurons l’occasion de revenir, il montre le cheminement et l’engagement de ceux qui permettront quelques années plus tard l’instauration d’un statut des objecteurs de conscience et d’un service civil. Ce livre raconte aussi l’histoire de l’action non-violente en France depuis la fondation de la communauté de l’Arche en 1957 à la résistance des réfractaires traduits devant les tribunaux en 1963.
Erica FRATERS : C’est un nom collectif (anagramme du mot réfractaires) qui ne cache pas tous ceux sans qui ce livre n’aurait pu s’écrire. Il s’agit de : Georges Abadia, Cécile Baudonnel-Amégninou, Josette et Yvon Bel, Anita et André Bernard, Pierre Boisgontier, Nicole Cheyrouze, Geneviève Coudrais, Philippe Delord, André Féret, Philippe Ferrand, Françoise et Christian Fiquet, Bernard Gaschard, Philippe Girodet, Pascal Gouget, Paul Grosz, Michel Hanniet, Liliane et Jean-Jacques Hirtz, Claude-Marcel Hladik, Georges Humbert, Elisabeth Jansem, Marc Joubert, Marie Laffranque, Jean Lagrave, Michel Lefeuvre, Georges Mailfert, Jacques Millet, René Nazon,Tony Orengo, Christiane et Jean Pezet, Didier Poiraud, Irène et Eric Pot, Claude Pustilnicov, Joseph Pyronnet, Anne-Marie Ressouches, Antoine Robini, Jean Rogier, André Ruff, Victor Savary, Robert Siméon, Pierre Sommermeyer, Emilienne et Jacques Tinel, Claude Verrel, Marie-Claire et Claude Voron… et toutes celles et ceux que l’on a oubliés… Pour des raisons qui leur sont propres, certaines personnes n’ont pas voulu figurer dans cette liste.

FRATERS Erica (nom collectif)
2005
23 x 16,5 cm, 228 p.
Syllepse

Si la gauche savait. Entretiens avec Georges-Marc Benamou

Mots-clés : Epinay, Guerre d’Algérie, Jospin, Mai 68, Mitterrand, PS

2005 • ROCARD Michel

Cote : ROCA

« Quand le sage montre la Lune, l’imbécile regarde le doigt. » On peut certes retenir de ce livre d’entretiens avec Michel Rocard les petites phrases vachardes glissées sur les uns (unes) ou les autres. On peut aussi se faire surprendre par les louanges qu’adresse l’auteur… à lui-même (autopromu « un des meilleurs Premiers ministres de la Ve République »). Ce serait pourtant passer complètement à côté d’un remarquable ouvrage de réflexion et de pédagogie politique. Militant depuis 1949, Michel Rocard passe en revue plus de cinquante ans d’histoire de la gauche. Il y explique pourquoi le Parti socialiste français compte beaucoup moins d’adhérents que ses confrères européens, pourquoi l’alliance avec les cathos de gauche lui paraissait nécessaire, comment le PSU a pu rassembler aussi longtemps des réformistes et des gauchistes. Il retrace l’histoire des affrontements de personnes, mais surtout de choix économiques, politiques et de valeurs, entre la première et la deuxième gauche. Des débats qui restent encore largement d’actualité. Enfin, à ne pas louper: la scène plutôt hilarante où Michel Rocard raconte comment François Mitterrand l’a nommé Premier ministre, tant elle reflète ce qu’ont été les relations entre les deux hommes.
Première conversation : Aux origines Deuxième conversation : génération guerre d’Algérie Troisième conversation : Mitterrand, Rocard : qui a commencé… ? Quatrième conversation : Mai 68 en coulisses Cinquième conversation : Digérer Mai 68 – Le rendez-vous manqué d’Epinay Sixième conversation : Vers le PS – Au PS, les beaux jours avec Mitterrand Septième conversation : Sortir du bois (1977-1980) Huitième conversation : Mai 1981, l’Installation Neuvième conversation : Bref retour sur Matignon Dixième conversation : La prise du PS – Les Européennes de 1994 – Du jospinisme, etc.

ROCARD Michel
2005
24 X 15,5 cm, 382 p.
Editions Robert Laffont

La Précarité

Mots-clés : Flexibilité, Précarité

2005 • CINGOLANI Patrick

Cote : CING

Emploi précaire, travail précaire, les précaires : le terme « précarité » est utilisé pour décrire des phénomènes sociaux divers dans nos sociétés contemporaines. Temps partiels, CDD, travail intérimaire, chômage mais aussi accidents de la vie personnelle, les discontinuités subies ou voulues fragilisent les parcours, les rendent précaires, font parfois basculer dans la pauvreté. Au-delà de l’analyse des sens de ce mot et des réalités qu’il recouvre, cet ouvrage montre que, s’il est nécessaire d’encadrer les flexibilités demandées par le patronat, de pallier la disparition des formes traditionnelles de solidarité, il est aussi urgent de faire droit aux discontinuités voulues par certains travailleurs qui tentent d’établir une nouvelle relation à l’activité professionnelle.
Patrick Cingolani est professeur à l’université Paris Diderot. Il est notamment auteur de Révolutions précaires. Essai sur l’avenir de l’émancipation (La Découverte, 2014).

CINGOLANI Patrick
2005
17,5 x 11,5 cm, 128 p.
PUF Que sais-je ?

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