Mots-clés : Armée, Asie, Japon, Modernisation, Technologie
2005 • SABOURET Jean-François (Dir.)
Cote : SABO
Histoire de la première modernité d’Asie. Depuis cent cinquante ans, en Asie, le Japon fait la course en tête. Malgré la crise d’identité qui le gagne depuis l’éclatement en 1990 de sa bulle financière et immobilière, l’archipel reste la deuxième économie mondiale. Plus étonnant, le modèle japonais fait envie, parfois à leur corps défendant, à ses voisins asiatiques, notamment quant à son mode de vie, si séduisant pour les jeunes générations. Ce pays plutôt discret sur sa puissance saura-t-il relever les défis du XXIe siècle, alors que la Chine affirme toujours plus haut son influence et que des risques de conflagration persistent dans cette active et turbulente Asie du Nord-Est ? Pour répondre à cette question, on ne peut se contenter, comme trop souvent, de brosser le talent du Japon de l’après-guerre. Il est nécessaire de remonter à la source même de la modernité japonaise, lorsque les « bateaux noirs » du contre-amiral Perry forcent en 1853 deux cent cinquante années d’isolement nippon. C’est à cette fine lecture historique que se sont adonnés Jean-François Sabouret et une trentaine de spécialistes de six nationalités différentes. Ce travail inédit et d’une haute exigence scientifique sur la « dynamique » de la première modernité d’Asie, devenue le réfèrent pour une région que les Etats-Unis ne fascinent pas, est accessible à tous. Où il est démontré que temps perdu se rattrape et que l’on peut être moderne sans être Occidental.
Jean-François Sabouret, sociologue, directeur de recherche au CNRS, directeur du réseau Asie, est arrivé au Japon il y a plus de trente ans. Il a écrit et dirigé de nombreux ouvrages sur ce pays et a été correspondant à Tokyo pour France-Inter.
SABOURET Jean-François (Dir.)
2005
22 x 14,5 cm, 430 p.
Saint-Simon
Mots-clés : Algérie, Martinet, PSU
5 avril 2005
Cote : AUDIO-VIS PSU
Entretien avec Guy Philippon et Bernard Ravenel. En vue de la rédaction d’une notice du Maitron ? Henri Longeot, né en 1917, mort en 2010 était un militant politique français. De 1960 à 1967, il a appartenu au Bureau national du PSU. Henri Longeot, ingénieur des Arts-et-métiers, travaillait dans l’Administration de l’Éducation nationale, où il termine sa carrière professionnelle comme Inspecteur général2. Militant après 1945 d’un mouvement d’action ouvrière catholique, le Mouvement populaire des familles, Henri Longeot est l’un de ceux qui en 1950 quitte cette organisation pour créer le Mouvement de libération du peuple, groupuscule de gauche anticolonialiste, dont les points d’ancrage se situent parmi la classe ouvrière et le syndicalisme chrétien3. Cette petite formation, située à gauche de la SFIO, perd une partie de ses adhérents, qui rallient le Part communiste. Les autres engagent un rapprochement avec des groupes militants d’extrême-gauche, pour créer en décembre 1957 l’UGS. Henri Longeot fait partie de la direction de l’UGS, puis il est élu au bureau national du PSU, secrétaire national adjoint avec Gilles Martinet, lors du congrès fondateur de celui-ci, en avril 1960. Durant sept années, il occupe cette fonction au PSU. Lors du congrès d’Alfortville, en janvier 1963, c’est sur une motion « Longeot » que se comptent les différents courants de cette formation politique. Elle recueille alors 348 voix sur les 709 mandats4. En 1967, il n’est pas réélu au Bureau national. (Wikipédia)
5 avril 2005
1h 32 Couleur
Mots-clés : Animateur, Directrice de théâtre, Ecrivain, Musicienne, Professeur au CNAM, Syndicaliste, Travailleur social
2004 • Jean-Yves GUÉGUEN - Témoignages : F. Chérèque, P. Adam, D. Fraise, A. Guerry, B. Bouquet, J-L Einaudi, F. Brugel, V. Lacote
Cote : GUEG
Les travailleurs sociaux sont souvent assimilés à une « armée des ombres ». Un collectif anonyme dont bien peu de personnalités émergent. Pourtant, des assistantes sociales, des éducateurs spécialisés, des animateurs connaissent un destin singulier. À côté de leur métier, certains vivent une passion, comme l’écrivain Jean-Luc Einaudi ou l’arbitre de football Dominique Fraise. D’autres, à l’image du secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, de la députée Patricia Adam ou de la metteur en scène Fabienne Brugel, ont choisi d’exercer un mandat ou une nouvelle profession. Tous ont un discours sur le travail social et un vécu à transmettre. L’ambition de cet ouvrage n’est pas de proposer un récit hagiographique de ces parcours atypiques, mais de montrer en quoi ceux-ci peuvent contribuer à enrichir le travail social et apporter une aide à l’ensemble des professionnels du secteur dans l’exercice quotidien de leur métier. Il s’agit également de promouvoir une image positive d’un secteur d’activité dont certains acteurs ont parfois une fâcheuse tendance à s’auto-dénigrer. Ce livre ne se veut, ni une collection d’entretiens, ni une simple galerie de portraits, mais bien un ouvrage traitant du travail social, sous un angle inédit, en s’appuyant sur la biographie et l’expérience de professionnels en activité ou ayant quitté le secteur. François Chérèque (secrétaire général de la CFDT) Patricia Adam (députée du Finistère) Dominique Fraise (arbitre de football) Agnès Guerry (musicienne) Brigitte Bouquet (professeur au Cnam) Jean-Luc Einaudi (écrivain) Fabienne Brugel (directrice de compagnie théâtrale) Vincent Lacote (animateur)
Jean-Yves GUÉGUEN – Témoignages : F. Chérèque, P. Adam, D. Fraise, A. Guerry, B. Bouquet, J-L Einaudi, F. Brugel, V. Lacote
2004
24 X 15,5 cm, 146 p.
Dunod
Mots-clés : Élections, Gauche, Parti Socialiste
2004 • Gérard FILOCHE
Cote : FILO
Avec le vote des régionales en mars 2004, dans la rue comme dans les urnes, la gauche est majoritaire. Mais qu’en sera-t-il en 2007 ? Si les jeux et querelles de personnes l’emportent, si le programme n’est pas à la hauteur des espérances, la gauche pourra-t-elle battre le système chiraquien et ses successeurs ? Au lieu de voter sur un programme, on vote pour un homme. Dans ce type d’élection à fort contenu machiste, où la couleur de la cravate peut compter davantage que les idées, qu’une femme l’emporte est, hélas, improbable. Pour gagner, la gauche n’aurait-elle pas intérêt à soutenir un candidat commun dès le premier tour ? Et, dans cet objectif, à travailler, élaborer, collectivement et démocratiquement entre toutes ses composantes ? Non pour organiser une simple alternance, mais pour une véritable alternative. Affronter le Medef, abroger la loi Fillon sur les retraites, défendre la Sécurité sociale et le droit du travail, augmenter les salaires et redistribuer les richesses, construire une VIe République et une Europe sociale, n’est-ce pas le cœur d’un vrai programme ? Ce sont les questions posées par Gérard Filoche aux candidats putatifs : avant de s’autoproclamer, que chacun, qu’il soit un homme ou une femme, y réponde ! Gérard Filoche, bien connu du grand public comme inspecteur du travail, s’exprime ici en tant que socialiste. Il milite à gauche depuis plus de quarante ans. Après Le travail jetable non, les 35 heures oui (1999) ou encore Retraites, réponse au Medef (2001), il vient de publier aux Éditions Ramsay Carnets d’un inspecteur du travail (2004).
Gérard FILOCHE
2004
21,5 X 13,5 cm, 240 p.
Ramsay