L’Amérique messianique. Les guerres des néo-conservateurs

Mots-clés : Bush, Conservateurs, Irak, Reagan, USA

2004 • FRACHON Alain, VERNET Daniel

Cote : FRAC

Ce sont des «conservateurs» pas comme les autres. Ni nostalgiques des temps passés ni partisans du statu quo, les néo-conservateurs sont une famille à part dans la droite américaine. Ils viennent souvent de la gauche, ils croient dans le pouvoir des idées et de la politique pour changer le monde. Ils ne sacralisent pas le marché mais portent un regard critique sur l’Etat-providence et ses défaillances. Convaincus que l’Amérique incarne le Bien, ils pensent qu’elle assurera sa sécurité et restera fidèle à sa mission morale seulement en exportant la démocratie, au besoin par la force. Après les attentats du 11 septembre 2001, ils ont acquis une influence déterminante sur la politique de George W. Bush et pesé dans sa décision de faire la guerre en Irak. Ce livre raconte les origines d’une «tribu» née à New York dans les milieux de la gauche démocrate, dresse le portrait de ses maîtres à penser et montre comment les « néos » forment avec les fondamentalistes chrétiens un courant dominant dans l’Amérique d’aujourd’hui.
Les auteurs sont journalistes au Monde.

FRACHON Alain, VERNET Daniel
2004
20,5 x 14 cm, 223 p.
Le Seuil

La Guerre d’Espagne. République et révolution en Catalogne (1936-1939)

Mots-clés : Catalogne, CNT, Espagne

2004 • GODICHEAU François

Cote : GODI

Le 18 juillet 1936, une partie de l’armée espagnole se soulève pour renverser la IIe République, née en 1931 et coupable, selon les généraux félons, de conduire à la révolution. La guerre civile commence, mettant aux prises d’un côté les démocrates et les organisations ouvrières, de l’autre les militaires rebelles conduits par Franco et les partis de droite et d’extrême droite soutenus par l’Église. L’Espagne voit s’affronter directement les trois grandes tendances politiques qui marquèrent le début du siècle, les « trois R » : réforme, révolution et réaction. En 1939, cette dernière l’emporte, installant une dictature qui durera jusqu’en 1975. La guerre d’Espagne, souvent considérée comme la préfiguration de la Seconde Guerre mondiale, fut avant tout un conflit national, une guerre qui traversa les moindres villages, une véritable convulsion de toute la société espagnole. Une des premières histoires de cet affrontement crucial des années 1930 qui, loin des images d’Épinal et du discours militant, nous fait pénétrer au cœur des villages, des organisations et des institutions en guerre, et fait le point des recherches les plus récentes.
Historien, François Godicheau est maître de conférences à l’université de Toulouse-Le Mirail.

GODICHEAU François
2004
24 x 15,5 cm, 459 p.
Odile Jacob

Les ouvriers et la politique. Permanence, ruptures, réalignements (1962-2002)

Mots-clés : Classe ouvrière, Élections, Ouvriers, Politique

2004 • MICHELAT Guy, SIMON Michel

Cote : MICH

Les auteurs avaient construit, dans les années 1960, le modèle d’une culture politique ouvrière dans laquelle appartenance au groupe ouvrier, sentiment d’appartenir à la classe ouvrière, rejet du libéralisme économique et républicanisme débouchaient sur un vote de gauche, notamment communiste. Les mutations et ruptures intervenues dans les années 1980-1990 ont conduit, dans un esprit de retour critique, à cette recherche fondée sur des entretiens non directifs et 18 enquêtes par sondage réalisées entre 1962 et 2002. Si le « classisme de gauche » ouvrier s’affirme encore en 1978, il implose ensuite. Le sentiment d’appartenir à la classe ouvrière reflue brutalement, mais plus on est ouvrier plus on continue d’exprimer un « antilibéralisme protestataire ». Plus aussi, sous l’effet conjugué des ruptures sociales et des déceptions politiques, on marque une indifférence hostile au système politique et plus, enfin, on manifeste des propensions autoritaires et racistes. Le « vote de classe » pour la gauche régresse, le vote communiste s’effondre. Au recul électoral de la gauche et à celui, non moins prononcé, de la droite parlementaire, correspondent la montée de l’abstention et celle du vote Front national. Quelle que soit leur classe sociale, les jeunes générations sont plus réceptives aux « thèmes de gauche » que leurs aînées, mais encore davantage en rupture avec la politique instituée. Leur évolution et celle de leur composante ouvrière dépendent pour beaucoup des réponses qui seront faites à leurs attentes.
Les auteurs ont notamment publié ensemble : Classe, religion et comportement politique, Presses de Sciences Po-Éditions Sociales, 1977; « Religion, classe sociale, patrimoine et comportement électoral : l’importance de la dimension symbolique », dans D. Gaxie, Explication du vote, Presses de Sciences P0J985. GUY MICHELAT est directeur de recherche émérite au CNRS (CEVIPOF-Sciences Po). Il a publié, entre autres : Dimensions du nationalisme (avec J.P.H.Thomas), Presses de Sciences Po, 1966 ; Les Français sont-ils encore catholiques ? (en coll.), Cerf, 1991 ; Religion et sexualité (en coll.), L’Harmattan, 2002 ; L’héritage chrétien en disgrâce (en coll.), L’Harmattan, 2003.
MICHEL SIMON est professeur émérite à l’Université des sciences et technologies de Lille (CLERSE-IFRESI, CNRS-Lille I). Il a publié de nombreuses études sur l’idéologie, les classes sociales et les phénomènes politiques.

MICHELAT Guy, SIMON Michel
2004
23,5 x 14,9 cm, 373 p.
Presses de Sciences Po

Ces hommes qui viennent du social

Mots-clés : Animateur, Directrice de théâtre, Ecrivain, Musicienne, Professeur au CNAM, Syndicaliste, Travailleur social

2004 • Jean-Yves GUÉGUEN - Témoignages : F. Chérèque, P. Adam, D. Fraise, A. Guerry, B. Bouquet, J-L Einaudi, F. Brugel, V. Lacote

Cote : GUEG

Les travailleurs sociaux sont souvent assimilés à une « armée des ombres ». Un collectif anonyme dont bien peu de personnalités émergent. Pourtant, des assistantes sociales, des éducateurs spécialisés, des animateurs connaissent un destin singulier. À côté de leur métier, certains vivent une passion, comme l’écrivain Jean-Luc Einaudi ou l’arbitre de football Dominique Fraise. D’autres, à l’image du secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, de la députée Patricia Adam ou de la metteur en scène Fabienne Brugel, ont choisi d’exercer un mandat ou une nouvelle profession. Tous ont un discours sur le travail social et un vécu à transmettre. L’ambition de cet ouvrage n’est pas de proposer un récit hagiographique de ces parcours atypiques, mais de montrer en quoi ceux-ci peuvent contribuer à enrichir le travail social et apporter une aide à l’ensemble des professionnels du secteur dans l’exercice quotidien de leur métier. Il s’agit également de promouvoir une image positive d’un secteur d’activité dont certains acteurs ont parfois une fâcheuse tendance à s’auto-dénigrer. Ce livre ne se veut, ni une collection d’entretiens, ni une simple galerie de portraits, mais bien un ouvrage traitant du travail social, sous un angle inédit, en s’appuyant sur la biographie et l’expérience de professionnels en activité ou ayant quitté le secteur. François Chérèque (secrétaire général de la CFDT) Patricia Adam (députée du Finistère) Dominique Fraise (arbitre de football) Agnès Guerry (musicienne) Brigitte Bouquet (professeur au Cnam) Jean-Luc Einaudi (écrivain) Fabienne Brugel (directrice de compagnie théâtrale) Vincent Lacote (animateur)

Jean-Yves GUÉGUEN – Témoignages : F. Chérèque, P. Adam, D. Fraise, A. Guerry, B. Bouquet, J-L Einaudi, F. Brugel, V. Lacote
2004
24 X 15,5 cm, 146 p.
Dunod

1 53 54 55 56 57 90