Economie sociale et autogestion. Entre utopie et réalité

Mots-clés : autogestion, Coopératives, Économie sociale, Entreprise

2004 • Nathalie FERREIRA. Préface d’Alain Lipietz

Cote : FERR

La fin de l’Etat-providence et la montée du chômage dans les pays industriels bouleversent l’organisation du travail. Le secteur de l’économie sociale et l’entreprise autogérée semblent être aujourd’hui l’une des alternatives susceptibles de répondre à la crise de l’emploi et à l’augmentation de la pauvreté. L’autogestion et l’économie sociale sont reconsidérées sous l’angle de l’analyse économique en opposant aux théories traditionnelles les développements les plus récents de la pensée économique. L’analyse de l’auteure la conduit à concevoir la firme autogérée comme une action collective régulée par un pacte conventionnel.

Nathalie FERREIRA. Préface d’Alain Lipietz
2004
21,5 X 13,5 cm, 240 p.
L’Harmattan Collection L’esprit économique

Les ouvriers et la politique. Permanence, ruptures, réalignements (1962-2002)

Mots-clés : Classe ouvrière, Élections, Ouvriers, Politique

2004 • MICHELAT Guy, SIMON Michel

Cote : MICH

Les auteurs avaient construit, dans les années 1960, le modèle d’une culture politique ouvrière dans laquelle appartenance au groupe ouvrier, sentiment d’appartenir à la classe ouvrière, rejet du libéralisme économique et républicanisme débouchaient sur un vote de gauche, notamment communiste. Les mutations et ruptures intervenues dans les années 1980-1990 ont conduit, dans un esprit de retour critique, à cette recherche fondée sur des entretiens non directifs et 18 enquêtes par sondage réalisées entre 1962 et 2002. Si le « classisme de gauche » ouvrier s’affirme encore en 1978, il implose ensuite. Le sentiment d’appartenir à la classe ouvrière reflue brutalement, mais plus on est ouvrier plus on continue d’exprimer un « antilibéralisme protestataire ». Plus aussi, sous l’effet conjugué des ruptures sociales et des déceptions politiques, on marque une indifférence hostile au système politique et plus, enfin, on manifeste des propensions autoritaires et racistes. Le « vote de classe » pour la gauche régresse, le vote communiste s’effondre. Au recul électoral de la gauche et à celui, non moins prononcé, de la droite parlementaire, correspondent la montée de l’abstention et celle du vote Front national. Quelle que soit leur classe sociale, les jeunes générations sont plus réceptives aux « thèmes de gauche » que leurs aînées, mais encore davantage en rupture avec la politique instituée. Leur évolution et celle de leur composante ouvrière dépendent pour beaucoup des réponses qui seront faites à leurs attentes.
Les auteurs ont notamment publié ensemble : Classe, religion et comportement politique, Presses de Sciences Po-Éditions Sociales, 1977; « Religion, classe sociale, patrimoine et comportement électoral : l’importance de la dimension symbolique », dans D. Gaxie, Explication du vote, Presses de Sciences P0J985. GUY MICHELAT est directeur de recherche émérite au CNRS (CEVIPOF-Sciences Po). Il a publié, entre autres : Dimensions du nationalisme (avec J.P.H.Thomas), Presses de Sciences Po, 1966 ; Les Français sont-ils encore catholiques ? (en coll.), Cerf, 1991 ; Religion et sexualité (en coll.), L’Harmattan, 2002 ; L’héritage chrétien en disgrâce (en coll.), L’Harmattan, 2003.
MICHEL SIMON est professeur émérite à l’Université des sciences et technologies de Lille (CLERSE-IFRESI, CNRS-Lille I). Il a publié de nombreuses études sur l’idéologie, les classes sociales et les phénomènes politiques.

MICHELAT Guy, SIMON Michel
2004
23,5 x 14,9 cm, 373 p.
Presses de Sciences Po

En finir avec le sionisme

Mots-clés : Israël, Palestine

2004 • BAUMGARTEN Jean. Préface de Maurice Rajsfus

Cote : BAU

Jean Baumgarten avait 10 ans en 1942. Il a vécu l’occupation nazie et s’en est tiré grâce au courage d’un certain nombre de Français et à la chance … A Grenoble, occupée par les troupes italiennes où il est allé en septembre 1942, il avait adhéré aux … Eclaireurs Israélites de France ! Après la libération il a adhéré à la 4eme Internationale à 16 ans, en 1948. Il faisait partie du Mouvement Laïque des Auberges de la Jeunesse et il participa dès 1949 aux représentations du groupe « Spartacus », où il demeura jusqu’à la fin de l’année 1952. Il adhéra avec plusieurs camarades à la Nouvelle Gauche en janvier 1956 et s’est battu contre la guerre d’Algérie. Au début de l’année 1960 il participa à la création du P.S.U. et fit partie ( avec et contre Michel Rocard ) au bureau fédéral de la région parisienne. Il quitta le P.S.U en 1976 après s’être battu contre Rocard en 1974. Il adhéra ensuite aux Verts en 1995 qu’il quitta en l’an 2.000 dégoûté par l’attitude de Dominique Voynet membre du gouvernement Jospin. Il a, depuis, adhéré à la LCR : la boucle militante amorcée en 1948 est terminée! Signalons enfin qu’il a participé au festival d’Avignon en 1999 ( dans un one man shaw intitulé « Misère du travail, travail de misère ») où il chantait une dizaine de chansons de Jacques Prévert.

BAUMGARTEN Jean. Préface de Maurice Rajsfus
2004
21,3 x 13,5 cm, 87 p
J. Baumgarten

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