A celle ou celui qui portera les couleurs de la gauche en 2007.

Mots-clés : Élections, Gauche, Parti Socialiste

2004 • Gérard FILOCHE

Cote : FILO

Avec le vote des régionales en mars 2004, dans la rue comme dans les urnes, la gauche est majoritaire. Mais qu’en sera-t-il en 2007 ? Si les jeux et querelles de personnes l’emportent, si le programme n’est pas à la hauteur des espérances, la gauche pourra-t-elle battre le système chiraquien et ses successeurs ? Au lieu de voter sur un programme, on vote pour un homme. Dans ce type d’élection à fort contenu machiste, où la couleur de la cravate peut compter davantage que les idées, qu’une femme l’emporte est, hélas, improbable. Pour gagner, la gauche n’aurait-elle pas intérêt à soutenir un candidat commun dès le premier tour ? Et, dans cet objectif, à travailler, élaborer, collectivement et démocratiquement entre toutes ses composantes ? Non pour organiser une simple alternance, mais pour une véritable alternative. Affronter le Medef, abroger la loi Fillon sur les retraites, défendre la Sécurité sociale et le droit du travail, augmenter les salaires et redistribuer les richesses, construire une VIe République et une Europe sociale, n’est-ce pas le cœur d’un vrai programme ? Ce sont les questions posées par Gérard Filoche aux candidats putatifs : avant de s’autoproclamer, que chacun, qu’il soit un homme ou une femme, y réponde ! Gérard Filoche, bien connu du grand public comme inspecteur du travail, s’exprime ici en tant que socialiste. Il milite à gauche depuis plus de quarante ans. Après Le travail jetable non, les 35 heures oui (1999) ou encore Retraites, réponse au Medef (2001), il vient de publier aux Éditions Ramsay Carnets d’un inspecteur du travail (2004).

Gérard FILOCHE
2004
21,5 X 13,5 cm, 240 p.
Ramsay

La machine à broyer. Quand les privatisations tuent : France Télécom

Mots-clés : France Télécom, Privatisation, Santé, Travail

2004 • DECÈZE Dominique

Cote : DECE

La fin du monopole des grandes entreprises publiques françaises se vit dans la douleur, avec pour principales victimes les employés. Afin de se préparer au marché concurrentiel, France Télécom a opéré un redéploiement interne de ses effectifs. Depuis 1990, ce sont plusieurs dizaines de milliers de salariés qui ont changé de fonction, de statut, de lieu de travail. Ces mutations contraintes se sont appuyées sur une gestion agressive des ressources humaines. Dominique Decèze, au cours d’une enquête minutieuse, montre l’étendue des dégâts et la violence délibérée avec laquelle l’entreprise s’est attaquée à son personnel. A France Télécom, le mal de vivre au travail est une réalité quantifiable : stress, dépression, maladies, suicides, fichage, mutations d’office, pressions hiérarchiques, placardisation, harcèlement. Dominique Decèze cite abondamment des médecins du travail, débordés par le nombre croissant d’employés en souffrance. Mais le plus bouleversant, ce sont les témoignages des intéressés eux-mêmes, pris à revers par leur DRH : comment admettre que la  » libéralisation  » d’une entreprise puisse se faire au prix de la santé, voire de la vie de ses employés.

DECÈZE Dominique
2004
19,5 X 14 cm, 192 p.
Jean-Claude Gawswitch Editeur. Collection Coup de gueule

On achève bien… les inspecteurs du travail

Mots-clés : Inspection du travail, Social

2004 • Gérard FILOCHE

Cote : FILO

Le mot de l’éditeur : le 2 septembre 2004, en Dordogne, deux inspecteurs du travail sont abattus par un exploitant agricole. Sylvie Trémouille est tuée sur le coup, Daniel Buffière mourra quelques heures plus tard. Le meurtrier présumé est un ancien militaire, ancien patron d’assurance et chasseur. Il tentera sans succès de se suicider juste après le drame. C’est la première fois dans l’histoire sociale qu’un tel crime est commis contre des agents de contrôle. Ceux-ci, dont la mission est de protéger les salariés et de faire respecter le droit du travail, selon les lois de la République, sont toujours désarmés lorsqu’ils sont en service. Un silence incompréhensible va accompagner ce double meurtre. considéré comme un fait divers par le gouvernement et par les médias. Il faudra des jours et des jours de  » bataille  » pour convaincre l’opinion publique qu’il s’agit bien d’un fait de société gravissime. C’est une brèche qui s’ouvre dans le respect des droits des salariés. Après une lutte opiniâtre et à contre-courant, le scandale éclate : il a fallu quatorze jours pour que les médias et les responsables pèsent la portée exceptionnelle de ce crime contre la République. Les principaux journaux, les radios, la télévision acceptent enfin de traiter le sujet. Gérard Filoche est l’un de ces inspecteurs du travail qui a contribué à abattre le mur de silence. Grâce à lui, grâce à ses collègues. l’affaire n’a pas été étouffée. Mais pour autant, rien n’est réglé, la puissance publique n’a pas tiré les conséquences du geste du petit patron et les droits des salariés sont plus que jamais menacés. Ce livre, qui analyse sans passion les faits et leur signification, est dédié à la mémoire des deux inspecteurs victimes de leur devoir. Parce que là aussi on doit dire : plus jamais ça !

Gérard FILOCHE
2004
20 X 14 cm, 256 p.
Jean-Claude Gawsewitch Editeur

Economie sociale et autogestion. Entre utopie et réalité

Mots-clés : autogestion, Coopératives, Économie sociale, Entreprise

2004 • Nathalie FERREIRA. Préface d’Alain Lipietz

Cote : FERR

La fin de l’Etat-providence et la montée du chômage dans les pays industriels bouleversent l’organisation du travail. Le secteur de l’économie sociale et l’entreprise autogérée semblent être aujourd’hui l’une des alternatives susceptibles de répondre à la crise de l’emploi et à l’augmentation de la pauvreté. L’autogestion et l’économie sociale sont reconsidérées sous l’angle de l’analyse économique en opposant aux théories traditionnelles les développements les plus récents de la pensée économique. L’analyse de l’auteure la conduit à concevoir la firme autogérée comme une action collective régulée par un pacte conventionnel.

Nathalie FERREIRA. Préface d’Alain Lipietz
2004
21,5 X 13,5 cm, 240 p.
L’Harmattan Collection L’esprit économique

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