Mots-clés : CFTC, CGT, Chrétiens, Lyon, MLP, MPF, PSU
2003 • Groupement pour la Recherche sur les Mouvements Familiaux
Cote : CHRE
En devenant en 1941 le Mouvement populaire des familles (MPF), la Ligue ouvrière chrétienne traduisait sa volonté d’ouverture à la « masse ». C’était la première étape d’une évolution qui allait conduire le mouvement à distendre progressivement ses liens avec l’Église catholique et, en 1950, à accentuer son implication politique jusqu’à se fondre, quelques années plus tard, dans l’Union pour la gauche socialiste, l’une des composantes du futur Parti socialiste unifié (PSU). Cette évolution est retracée dans ce volume à travers l’histoire du MPF puis du Mouvement de libération du peuple (MLP) à Lyon. Dans l’évolution politique du mouvement, la question du rapport au communisme est centrale. Ni compagnons de route, ni rivaux (ou les deux à la fois), ces militants chrétiens de milieu populaire sont engagés dans de nombreuses actions locales de défense et d’entraide tout en participant au Mouvement de la Paix et à la lutte anticoloniale. Ce faisant, ils tentent de définir une position politique spécifique et de prendre toute leur place dans la gauche politique française.
Dans ce nouveau Cahier du GRMF des anciens militants et responsables, réunis autour de Georges Tamburini, évoquent leurs souvenirs et proposent une analyse de leur propre histoire.
Groupement pour la Recherche sur les Mouvements Familiaux
2003
21 X 15 cm, 149 p.
Les cahiers du GRMF. Numéro 12
Mots-clés : Ecole, Sciences, Université
2003 • Luc FERRY, Xavier DARCOS, Claudie HAIGNERÉ
Cote : FER
» Notre système éducatif fut et reste encore aujourd’hui l’un des meilleurs du monde. Mais il se heurte à des difficultés inédites, longtemps déniées par manque de courage ou par démagogie. Dès la fin de l’école primaire, trop d’enfants ne maîtrisent pas assez bien les compétences élémentaires en matière de lecture et d’écriture qui leur permettraient de réussir normalement au collège. Trop d’enseignants se plaignent à juste titre des incivilités, de la violence, de l’hétérogénéité des classes ou du manque de motivation de leurs élèves. Oserons-nous nous avouer les vraies raisons de ces difficultés qui, pour l’essentiel, ne viennent pas de l’école elle-même ? Que faire pour y porter remède ? Comment aider les enseignants à faire en sorte que leurs élèves réussissent mieux ? Depuis plusieurs mois maintenant, nous mettons en œuvre, Claudie Haigneré, Xavier Darcos et moi, des réformes qui sont autant d’urgences. Elles sont l’affaire de tous. C’est donc aussi avec tous qu’il faut s’en entretenir. » Luc Ferry
Luc FERRY, Xavier DARCOS, Claudie HAIGNERÉ
2003
18,5 x 12 cm, 192 p.
Odile Jacob
Mots-clés : Guerre, Résistance
2002 mai • AZÉMA Jean-Pierre, RAVENEL Bernard, MARTINET Gilles, BORZEIX Jean-Marie
Cote : BOUR
Introduction Bernard Ravenel Claude Bourdet et la Résistance ]ean-Pierre Azéma L’aventure incertaine, « le meilleur livre sur la Résistance » Gilles Martinet Si le srain ne meurt Claude Bourdet L’aventure incertaine, « une rude entreprise » ]ean-Marie Borzeix Claude Bourdet : repères biographiques
AZÉMA Jean-Pierre, RAVENEL Bernard, MARTINET Gilles, BORZEIX Jean-Marie
2002 mai
21 x 15 cm, 48 p.
Ass. Amis de Claude Bourdet
Mots-clés : Autonomie, Chauvinisme Boulangisme, Légitimité, Peuple, Populisme, Terreur
2002 • DUPUY Roger
Cote : DUPU
Le livre est original par son objectif : traiter des « logiques du peuple » et du populisme, depuis les années de la Révolution jusque vers 1900, après le boulangisme, et par son ton : la réflexion se veut autant méthodologique que politique et entend proposer une autre lecture des mouvements populaires par les professionnels de l’histoire. Annoncée ainsi, l’entreprise n’est pas fréquente ; on ne peut que remercier l’auteur de sa clarté et de son courage pour entamer une telle discussion. Dans une post-face datée des lendemains de « la commotion électorale du 21 avril 2002 » et du « sursaut républicain du 5 mai », Roger Dupuy précise le sens de son livre en estimant que le « vote Le Pen » est un vote protestataire et n’est pas « pour Le Pen ». Refusant de condamner un « aveuglement » des électeurs, de dénoncer les résultats d’une internationale « brune », il fustige les mythifications héritées du Peuple de Michelet, les approches fondées sur les discours des élites parlant du peuple ; il estime qu’il faut d’une part comprendre les logiques d’une authentique politique du peuple, bâtie face à la politisation de la culture moderne, et d’autre part reconnaître une « bassa pulitica » (une politique d’en bas pour reprendre des termes consacrés récemment) incarnée dans des actes radicaux, irrationnels, dépendants de soucis terre-à-terre. En cela il met en doute « la barrière mythique de 1789 » qui parlant du peuple en a fait une catégorie qui ne supporte plus d’être remise en cause. Contre le populisme des élites, pour la reconnaissance d’une authentique « politique du peuple », ce livre qu’il faut bien dire d’humeur entreprend donc une relecture de l’historiographie de la Révolution et du XIXe siècle.
DUPUY Roger
2002
22,5 x 14,5 cm, 256 p.
Albin Michel