Le roman social. Littérature, histoire et mouvement ouvrier

Mots-clés : Artisans, Employés, Littérature, Réalisme socialiste

2002 • BÉROUD Sophie et REGIN Tania (dir.)

Cote : BERO

Depuis la fin du XIXe siècle, la figure de l’ouvrier, devenue centrale dans le monde du travail, a inspiré des œuvres littéraires. Emile Zola est l’un des premiers romanciers à la mettre en scène tandis que durant l’entre-deux-guerres naissent les projets de littérature prolétarienne et de réalisme socialiste. Aujourd’hui encore, l’essor du polar est indissociable de la critique sociale qu’il véhicule. Cet ouvrage analyse les rapports multiples qui se sont noués entre le monde des lettres et le mouvement ouvrier sur plus d’un siècle. Réalisé par une vingtaine d’auteurs, sociologues, spécialistes de littérature, historiens, écrivains, syndicalistes, ce livre met en évidence l’évolution des représentations du salariat dans le roman. Il incite ainsi à redécouvrir les œuvres d’auteurs éminents tels Emile Zola, Henri Barbusse, Louis Aragon, Roger Vaillant, Louis Guilloux, mais aussi celles plus méconnues de Charles-Louis Philippe, Marguerite Audoux, Henry Poulaille, Pierre Semard ou Georges Valero. Sans prétendre à l’exhaustivité, ces explorations littéraires permettent de questionner l’évolution contemporaine du roman.
Ont collaboré à cet ouvrage : Jean Albertini, Paul Aron, René Ballet, Sophie Béroud, Michel Besnier, Vincent Chambarlhac, Christian Chevandier, Maryse Dumas, Christian Henrisey, Reynald Lahanque, Slava Liszek, Henri Mitterand, René Mouriaux, Patrick Pécherot, Yannick Pelletier, Tania Régin, Jean Relinger, Jean-Louis Robert, Alain Ruscio, Danielle Tartakowsky, Gérard Vindt, Jean-François Wagniart, Serge Wolikow, Marie-Hélène Zylberberg-Hocquard.

BÉROUD Sophie et REGIN Tania (dir.)
2002
24 x 16,5 cm, 287 p.
Editions de l’Atelier

Pouvoirs et société en Union soviétique

Mots-clés : Etat, pouvoir, Russie, Société, Travail, URSS

2002 • DEPRETTO Jean-Pail (Dir.) - A.I. Andreev, L.I. Borodkin, K. Clément, J.-P. Depretto, V. Garros, P. Holquist, J.I. Kirianov, M. Mespoulet, N. Moine, E.À. Osokina, S. Plaggenborg.

Cote : DEPR

Depuis le début des années 1990, notre lecture de l’histoire soviétique s’est trouvée profondément modifiée, d’abord par l’ouverture des archives soviétiques aux chercheurs, ensuite par la mise en œuvre de nouveaux questionnements. Resté jusque-là largement inaccessible au public français, ce renouvellement historiographique est au centre du présent ouvrage. Jean-Paul Depretto, maître de conférences à l’Université de Toulouse, a ainsi réuni les contributions d’auteurs français, russes, américains et allemands autour du thème de la confrontation entre les différentes formes du pouvoir soviétique et la société de l’entre-deux- guerres. Un des principaux mérites de ces travaux est de mettre en scène des groupes sociaux concrets, bien loin des catégories abstraites servant officiellement à décrire la société, tels que les statisticiens d’une province russe ou les marchands à la sauvette d’un quartier de Moscou. D’autre part, les récits de pratiques excluent un rapport univoque de domination de l’Etat-Parti sur la société, tout en montrant son omniprésence : les diverses formes du pouvoir politique sont intégrées à l’étude de la société elle-même ; ensuite, la société soviétique, dans ses diverses composantes, apparaît bien loin d’être passive et atomisée. Russie – Le retour, du fait d’initiatives locales, au rationnement à la fin des années 1930, la rédaction de journaux intimes, l’envoi aux autorités locales de lettres de particuliers contestant les décisions d’exclusion du corps civique, en sont autant d’illustrations et constituent les points d’ancrage d’une nouvelle réflexion sur le fonctionnement du régime soviétique, au moins dans ses premières décennies.

DEPRETTO Jean-Pail (Dir.) – A.I. Andreev, L.I. Borodkin, K. Clément, J.-P. Depretto, V. Garros, P. Holquist, J.I. Kirianov, M. Mespoulet, N. Moine, E.À. Osokina, S. Plaggenborg.
2002
24 x 14,8 cm, 208 p.
Éditions de l’Atelier/Éditions ouvrières

Le nucléaire dans tous ses états. Les enjeux nucléaires de la mondialisation

Mots-clés : Nucléaire

2002 • CRAMER Ben

Cote : CRAM

Les événements du 11 septembre 2001 ont éclaboussé ceux qui prétendent depuis belle lurette que l’aventure nucléaire est un long fleuve tranquille. Avec ou sans essais indien, pakistanais, avec ou sans fantasmes sur la bombe iranienne ou irakienne, tous les prétextes sont bons pour accélérer le débat sur la finalité originelle de l’arme atomique : son utilité sur le champ de bataille. Les tensions actuelles entre les nouveaux venus au sein du Club Nucléaire, en l’occurrence l’Inde et le Pakistan, risquent bientôt d’enterrer le mythe de l’arme nucléaire, « arme de non-emploi ». Il s’agit là d’un débat refoulé depuis Hiroshima et Nagasaki… Vous avez dit « dissuasion » ? Le nucléaire n’est pas seulement une centrale ou une arme, ou encore la combinaison des deux ; non, c’est d’abord une manière de penser. Depuis le projet Manhattan, les aventures nucléaires se caractérisent par leur aspect irrationnel ; d’ailleurs, tous les scientifiques qui ont abandonné leurs recherches évoquent leur « conversion ». Il ne s’agit pas seulement de désarmer les marchés. La lutte contre la globalisation/ mondialisation libérale passe inévitablement par une analyse de la répartition internationale de la menace de mort. Cette menace est d’abord nucléaire. Jusqu’à nouvel ordre, nouvel ordre mondial compris, ce sont les armes nucléaires – avec les vecteurs appropriés, missiles ou sous-marins – (et non pas les armes chimiques et biologiques) qui déterminent la hiérarchie des États sur l’échiquier international.

CRAMER Ben
2002
17,5 x 17,5 cm, 184 p.
Alias etc …

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