Mots-clés : Économie sociale
2001 • FOUREL Christophe (dir.) avec Edith ARNOULT-BRILL, Jean-Louis LAVILLE, Jean-Christophe LE DUIGOU, Alain LIPIETZ, Hugues SIBILLE Préface de Lionel jospin
Cote : FOUR
La loi du 1er juillet 1901 a instauré la liberté d’association et continue de porter un message profondément moderne : s’associer, c’est faire société. Mais comment rendre aujourd’hui l’économie plus respectueuse de la personne humaine ? Certes, les associations, mutuelles et coopératives qui constituent l’économie sociale et solidaire affichent un bilan impressionnant (plus de 1,7 million de salariés et 30 millions de bénévoles impliqués dans l’insertion sociale, la santé, la formation, les services de proximité, les loisirs, la culture…) mais, parce que la société évolue, elles continuent de s’interroger sur le sens de leur action et sur les moyens à mettre en œuvre. Ce livre est donc un appel – et un soutien – à la mobilisation des intelligences, qui intéressera tout autant les citoyens, les bénévoles, les militants ou les gestionnaires déjà impliqués dans cette économie sociale et solidaire. Ils trouveront ici une présentation claire des débats en cours ainsi que les propositions concrètes : quels nouveaux droits pour les bénévoles ? quelles aides publiques aux entreprises d’économie sociale ? quelles négociations avec l’Union européenne ? etc. Au-delà, ce livre annonce aussi de nouveaux partenariats possibles avec le syndicalisme, et une invitation à construire une politique publique originale et offensive.
Edith Arnoult-Brill est présidente du Conseil national de la vie associative (CNVA). Christophe Fourel, secrétaire général du CRÉDOC, est président de l’association des lecteurs d »Alternatives Economiques. Jean-Louis Laville est sociologue au CRIDA-CNRS. Jean-Christophe Le Duigou est secrétaire national de la CGT. Alain Lipietz, député Vert européen, est l’auteur d’un rapport sur les sociétés à vocation sociale. Hugues Sibille est délégué interministériel à l’innovation et à l’économie sociale (DIES).
FOUREL Christophe (dir.) avec Edith ARNOULT-BRILL, Jean-Louis LAVILLE, Jean-Christophe LE DUIGOU, Alain LIPIETZ, Hugues SIBILLE Préface de Lionel jospin
2001
22 X13,5 cm, 132 p.
La Découverte & Syros
Mots-clés : Algérie, Photographie
2001 • EINAUDI Jean-Luc & KAGAN Elie. Postface de Thérèse Blondet-Bisch
Cote : EINA
Il y a quarante ans, le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pacifiquement dans les rues de Paris étaient sauvagement assassinés par la police française sous les ordres de Maurice Papon. Les victimes sont aujourd’hui estimées à près de deux cents. Un photographe était présent. Dans les collections photographiques du musée d’Histoire contemporaine-BDIC qui conservent les archives d’Elie Kagan (1928-1999), on peut lire ces lignes écrites pour un autre anniversaire : « La Fédération de France du FLN avait appelé ce jour-là les Algériens de Paris et de la région parisienne à manifester pacifiquement dans les rues de Paris pour protester contre le couvre-feu raciste décrété par le préfet de police Maurice Papon, Roger Frey étant ministre de l’Intérieur. Cette manifestation pacifique venue de toute la banlieue parisienne fut brutalement chargée par la police. C’était … dans l’indifférence la plus totale de la population française. Pour moi qui ai été le seul reporter à photographier ces événements, un peu partout dans Paris, métro Concorde, Solférino, rue des Pâquerettes à Nanterre, l’homme que je suis a ressenti ces brutalités d’un côté et l’indifférence de l’autre comme un affront et m’a rappelé le 16 juillet 42. » Les morts qu’a vus Elie Kagan à Nanterre n’existent pas officiellement. Mais ses photos sont comme une brèche, à partir de laquelle la vérité pourra faire son chemin. Les blessés se comptent par centaines. Les arrestations se chiffrent à plus de onze mille, Les photographies d’Elie Kagan, conservées au musée d’Histoire contemporaine-BDIC sous la direction de Thérèse Blondet-Bisch, demeurent jusqu’à aujourd’hui le témoignage capital de. cet épisode tragique de la guerre d’Algérie longtemps occulté et dont Jean-Luc Einaudi, l’auteur de La Bataille de Paris et de Octobre 61, est l’historien.
Cet ouvrage comprend l’intégralité des photographies du 17 octobre 1961 réalisées par Elie Kagan.
EINAUDI Jean-Luc & KAGAN Elie. Postface de Thérèse Blondet-Bisch
2001
20,5 x 15 cm, 80 p.
Actes Sud / Solin
Mots-clés : Dessins
2000 • PLANTU
Cote : PLAN
PLANTU
2000
24 x 16,5 cm, 200 p.
Seuil
Mots-clés : CFDT, CFTC, femmes, Formation, Logement, Mai 68, Retraites, Santé, Syndicat, Travail
2000 • R. CHILIN et R. MULLIÉ coord. - , JP Castellant, S Coutor, J Volleau, L Marceau, P Martinat
Cote : CFDT
Après l’avoir faite, ils décident d’écrire leur histoire… Résultat d’un travail collectif, l’analyse que les auteurs font de leur action, de leurs pratiques et de leur réflexion donne un éclairage vivant du syndicalisme des années 60 et 70. Leur analyse permet de disposer d’informations qui donnent sens aux transformations qu’a vécues le syndicalisme ces 20 dernières années. Passant de l’action à la réflexion, les auteurs, ouvriers, techniciens ou cadres, tous militants de la section syndicale CFDT de la SNECMA-Villaroche, nous invitent à entrer dans leur histoire, à la parcourir avec eux. Plus qu’un témoignage, cette véritable histoire « d’en bas », nous montre comment, à force de ténacité, de détermination et de courage, ces militants CFTC, puis CFDT, ont acquis une légitimité que personne ne pouvait leur contester. Comme l’écrit Frank Georgi, dans la préface, il n’y aura pas de véritable histoire sociale du syndicalisme sans une approche et une meilleure connaissance des pratiques des militants au quotidien, là où ils mènent l’action, de la section syndicale à la confédération. Avec cette histoire, c’est bien une réflexion sur le syndicalisme que les auteurs nous proposent. Ils nous invitent à entrer dans les coulisses de leur section syndicale.
R. CHILIN et R. MULLIÉ coord. – , JP Castellant, S Coutor, J Volleau, L Marceau, P Martinat
2000
21,5 x 13,5 cm, 262 p.
L’Harmattan