Pour le tiers secteur. L’économie sociale et solidaire: pourquoi, comment.

Mots-clés : Économie sociale, ESS, Solidaire

2001 • LIPIETZ Alain

Cote : LIPI

L’effondrement des croyances en la toute puissance de l’État et du marché appelle au développement d’un « tiers secteur d’économie sociale et solidaire ». Il n’en va pas seulement de la création d’emplois pour la fraction de notre population la plus éloignée du monde du travail. Il s’agit surtout d’assurer les fonctions de lien social laissées en déshérence par le délitement de la famille élargie comme par le retrait de l’État, de pourvoir à l’immensité des besoins, notamment culturels, d’une civilisation post-industrielle Dans cet ouvrage, qui reprend le texte du rapport confié à Alain Lipietz par la ministre de l’Emploi et de la Solidarité Martine Aubry, l’auteur définit précisément ce tiers secteur, ses missions et ses valeurs (Au nom de quoi il le fait ?) ainsi que le statut de son action ( Comment le fait-il ?). L’intense débat national suscité par les consultations régionales de l’économie sociale et solidaire a permis de mettre au jour les demandes et les propositions de milliers d’acteurs sociaux venus de cultures différentes. Dans ce débat s’est affirmée l’exigence d’une loi-cadre, définissant le secteur de l’économie sociale et solidaire et ses règles de fonctionnement. En proposant une synthèse particulièrement claire de ces aspirations, cet ouvrage sera particulièrement utile à tous les acteurs de ce mouvement social, et au-delà, à tous ceux qui souhaitent une société plus juste et plus solidaire.

LIPIETZ Alain
2001
22 x 13,5 cm, 156 p.
La Documentation française / La Découverte

Mondes rebelles. Guérillas, milices, groupes terroristes.

Mots-clés : Afrique, Amériques, Asie, Europe, Guerres, Maghreb, Moyen-Orient, Orient

2001 • BALENCIE Jean-Marc, LA GRANGE Arnaud de (dir.)

Cote : MOND

Mouvements de guérillas, milices ethniques ou partisanes, groupes terroristes, formations paramilitaires ou mafieuses se croisent, s’allient ou s’affrontent sur la scène insurrectionnelle mondiale. Des révolutionnaires mexicains du Chiapas au génocide rwandais, des luttes armées régionales au terrorisme internationalisé, ces situations de guerre montrent toute la variété des conflits qui agitent la planète. Longtemps relégués aux lisières de l’histoire, ces acteurs prennent aujourd’hui le pouvoir, font plier les grandes puissances ou portent la violence au-delà de leurs propres frontières, comme les événements du 11 septembre 2001 en ont fait la tragique démonstration. L’identification du « trou noir » afghan, comme les pistes esquissées aux Philippines ou en Somalie, montrent qu’aucun des conflits étudiés dans cet ouvrage ne peut être impunément jugé digne de désintérêt. Les « guerres oubliées » se rappellent toujours à nous. Connaître les déterminants historiques et géographiques qui favorisent l’émergence de ces mouvements armés, reconstituer le parcours des leaders qui fédèrent ces rébellions, comprendre le fonctionnement politique des Etats qu’ils prennent pour cible et de ceux qui les soutiennent, telle est la tâche – immense – à laquelle les auteurs se sont attelés. Cette nouvelle édition, réactualisée par une équipe de spécialistes utilisant les sources les plus complètes et variées, s’enrichit encore de nouveaux pays (Ouzbékistan, Namibie, Kirghizstan…), ainsi que de chapitres transversaux (la question kurde, l’islam transnational). Différents encarts thématiques et une bibliothèque d’adresses Internet complètent l’ensemble.
Jean-Marc Balencie, docteur en Sciences politiques, est chercheur associé à l’Iris. Arnaud de La Grange est grand reporter au service étranger du Figaro.

BALENCIE Jean-Marc, LA GRANGE Arnaud de (dir.)
2001
24 x 15,5 cm, 1 677 p.
Michalon

Quelle science pour quelle société?

Mots-clés : Bioéhique, Savoir, Science

2001 • Urich BECK, Laurent DIANOUX, Pierre CALAME, Jacques TESTART,Jean-Paul GAUDUERE, Mathieu CALAME,Michel BRAND et Denis PANSU, Pierre ANDRÉ et la collectif Copy=Right, Jean-Pierre BERLAN, Christophe BONNEUIL et Jean-Paul GAUDILLERE

Cote : SCIE

– La politique des savoirs dans la société du risque – La marchandisation de la science – Manifeste pour une science citoyenne, responsable et solidaire – La fabrication du consensus bioéthique. L’exemple de la recherche sur l’embryon – A chacun son capital risque? La nouvelle biopolitique du gêne – Quelle recherche pour l’agriculture biologique ? – De l’outil à l’appropriation des usages – SIDA: la guerre aux pauvres est déclarée! – Le brevet tue – Faire entrer les sciences en démocratie

Urich BECK, Laurent DIANOUX, Pierre CALAME, Jacques TESTART,Jean-Paul GAUDUERE, Mathieu CALAME,Michel BRAND et Denis PANSU, Pierre ANDRÉ et la collectif Copy=Right, Jean-Pierre BERLAN, Christophe BONNEUIL et Jean-Paul GAUDILLERE
5
2001
24 X 17 cm, 88 p.
EcoRev

17 octobre 1961

Mots-clés : Algérie, Photographie

2001 • EINAUDI Jean-Luc & KAGAN Elie. Postface de Thérèse Blondet-Bisch

Cote : EINA

Il y a quarante ans, le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pacifiquement dans les rues de Paris étaient sauvagement assassinés par la police française sous les ordres de Maurice Papon. Les victimes sont aujourd’hui estimées à près de deux cents. Un photographe était présent. Dans les collections photographiques du musée d’Histoire contemporaine-BDIC qui conservent les archives d’Elie Kagan (1928-1999), on peut lire ces lignes écrites pour un autre anniversaire : « La Fédération de France du FLN avait appelé ce jour-là les Algériens de Paris et de la région parisienne à manifester pacifiquement dans les rues de Paris pour protester contre le couvre-feu raciste décrété par le préfet de police Maurice Papon, Roger Frey étant ministre de l’Intérieur. Cette manifestation pacifique venue de toute la banlieue parisienne fut brutalement chargée par la police. C’était … dans l’indifférence la plus totale de la population française. Pour moi qui ai été le seul reporter à photographier ces événements, un peu partout dans Paris, métro Concorde, Solférino, rue des Pâquerettes à Nanterre, l’homme que je suis a ressenti ces brutalités d’un côté et l’indifférence de l’autre comme un affront et m’a rappelé le 16 juillet 42. » Les morts qu’a vus Elie Kagan à Nanterre n’existent pas officiellement. Mais ses photos sont comme une brèche, à partir de laquelle la vérité pourra faire son chemin. Les blessés se comptent par centaines. Les arrestations se chiffrent à plus de onze mille, Les photographies d’Elie Kagan, conservées au musée d’Histoire contemporaine-BDIC sous la direction de Thérèse Blondet-Bisch, demeurent jusqu’à aujourd’hui le témoignage capital de. cet épisode tragique de la guerre d’Algérie longtemps occulté et dont Jean-Luc Einaudi, l’auteur de La Bataille de Paris et de Octobre 61, est l’historien.
Cet ouvrage comprend l’intégralité des photographies du 17 octobre 1961 réalisées par Elie Kagan.

EINAUDI Jean-Luc & KAGAN Elie. Postface de Thérèse Blondet-Bisch
2001
20,5 x 15 cm, 80 p.
Actes Sud / Solin

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