Mots-clés : classes sociales
Mai 1968 • Carlos Roméo
Ce texte, présenté en annexe des textes d’orientation pour la 9ème Conférence Nationale Etudiante des 3-4-5 Mai 1968 par les sections de Paris et Lyon, est un extrait de l’ouvrage de Carlos Roméo sur les classes sociales en Amérique Latine. La question posée est de savoir si la bourgeoisie peut jouer un rôle progressiste dans la lutte contre l’impérialisme.
Economiquement prisonniers des Etats-Unis, la bourgeoisie nationale ne peut représenter une force politique capable de s’opposer à l’impérialisme sous peine de se détruire elle-même. Elle est au contraire la gardienne de l’ordre existant et a tout intérêt au maintien du statut quo.
En Amérique Latine, la politique de classes destinée à mobiliser les masses autour de l’idée d’un renversement révolutionnaire exige le règne de la violence comme réponse à la violence imposée par les classes au pouvoir quand elles se sentent menacées. Le réformisme de gauche ne peut trouver sa place dans un tel contexte économique et politique.
Mots-clés : Mouvements Etudiants, stratégie politique, Université
25 Avril 1968 • Jacques Sauvageot
Le Bureau national dénonce les attaques physiques récentes contre les locaux et les militants et propose au troisième trimestre des actions revendicatives fortes, comme le boycott éventuel des examens dans le but de poser la question de leurs formes et du contenu de l’enseignement et des actions pour garder les libertés obtenues dans les cités universitaires. Il se prononce contre toutes négociations avec les instances représentatives du Gouvernement.
Mots-clés : Enseignement - Réforme, Logement, Mouvements Etudiants, sélection
17 Mars 1968 • Rémy Grillault
Un peu partout en France comme en Europe, le début de l’année, a été marqué par des luttes revendicatives dans les universités, contre le manque de locaux et de professeurs, la mise en place de la réforme Fouchet, la menace de la sélection. La manifestation nationale du 14 février contre les règlements intérieurs des cités universitaires comme celle du 27 février, journée nationale de solidarité avec le peuple vietnamien montrent que l’U.N.E.F. s’organise autour d’un débat de plus en plus engagé qui traduit un renouveau des luttes étudiantes. A l’assemblée générale du 17 mars est décidé une campagne nationale pour la fin du mois de mars pour le refus de la sélection, contre la mise en place des universités concurrentielles et pour un contrôle intersyndical de la gestion des IUT.