Mots-clés : cogestion, participation
Novembre 1968
L’expérience de la cogestion à la Faculté des Sciences de Paris entraîne le refus de la participation octroyée par la loi d’orientation. Il ne s’agit pas d’une option purement intellectuelle. Cette décision s’appuie sur l’échec des tentatives de cogestion réalisées depuis le mois de Mai. Participer revient à cautionner le rôle de l’Université actuelle, pierre angulaire de la société mise en cause.
Mots-clés : cogestion, participation
Novembre 1968 • Bureau National U.N.E.F.
Le Mouvement étudiant doit dénoncer la participation comme tentative d’intégration. Les expériences de cogestion mises en place par les étudiants, les enseignants et le personnel sont devenues inopérantes car le rapport de force du fait de la représentation étudiante face aux personnalités extérieures et au corps professoral est inégal. Il est impossible d’établir une université socialiste autogérée dans un contexte capitaliste. Des propositions pour des débats à organiser.
Mots-clés : Mouvements Etudiants, stratégie politique
9 Octobre 1968 • Marc Heurgon, Jacques Sauvageot
Cette convocation a pour but d’aborder les thèmes des interventions au meeting de l’U.N.E.F. prévu le 16 Octobre et la mise au point des textes préparatoires sur la rentrée en prévision du Congrès de l’U.N.E.F. A cette convocation est joint un rapport de Jacques Sauvageot. S’appuyant sur les assises de Grenoble et la nouvelle charte de l’U.N.E.F., ce rapport analyse la situation concrète de l’après Mai, son évolution et son environnement ; il propose une stratégie et des objectifs d’action pour la rentrée.
Mots-clés : Mouvements Etudiants
17 Octobre 1968 • Conseil National de Grève
Le Conseil National de Grève (C.N.G.) veut faire connaître sa position envers les massacres de Tlatelco sur la Place des Trois Cultures la nuit du 2 Octobre 1968. L’UNEF affirme sa solidarité avec les étudiants de Mexico. Le C.N.G souhaitait dialoguer avec le gouvernement pour mettre fin à un conflit établi depuis trois mois. Malgré les arrestations, les pourparlers ont continué pour demander l’arrêt de la répression policière, la libération de tous les prisonniers politiques, l’évacuation des centres d’enseignement. Les manifestations ont été suspendues pour éviter l’escalade de la répression policière et ne pas exposer inutilement les militants et non pour capituler. Le C.N.G refuse la violence et déclare que la lutte étudiante pour la défense des libertés démocratiques dans tout le pays sera permanente.