Mots-clés : Algérie, Mouvements Etudiants
29 Mars 1962 • Analyses et Documents
En tant qu’organisation responsable des manifestations du 8 février, l’U.N.E.F. est présente à l’enterrement des manifestants tués. Plusieurs interventions ont salué cet hommage. Dominique Wallon : “ A ceux qui justifient la répression par la raison d’Etat, nous opposons la volonté nationale qui s’est exprimée du 19 décembre au 8 février, qui s’exprime encore plus puissamment aujourd’hui pour défendre la démocratie et réclamer le châtiment des factieux“. Sont aussi intervenus Paul Ruff ( F.E.N.), Robert Duvivier (C.F.T.C.), Louis Hénaff (C.G.T.).
(Extraits Analyses et Documents, N° 29 Mars 1962)
Mots-clés : Algérie, front antifasciste
29 Mars 1962 • Analyses et Documents
Des meetings sont organisés dans toute la France, suite à un appel de Daniel Meyer, président de la Ligue des Droits de l’Homme, « pour la défense des libertés »contre les plasticages des domiciles de professeurs, et de la Bourse du Travail. A Paris, deux meetings ont lieu à la Mutualité et à la Bourse du Travail. Ces manifestations sont autorisées par le gouvernement.
(Extraits Analyses et Documents, N° 29 Mars 1962)
Mots-clés : Algérie, Front Socialiste, stratégie syndicale
17 Mars 962 • Maurice Combes
Alors que le Gouvernement et le G.P.R.A. (Gouvernement provisoire de la République Algérienne) sont sur le point de signer un accord pour le cessez-le-feu, Tribune Socialiste analyse les différents points de vue des syndicats sur l’unité d’action contre le fascisme et plus particulièrement contre l’O.A.S.lors des manifestations des 19 décembre 1961 et 8 février 1962. On constate de nombreuses divergences. Pour le PSU, il est cependant urgent de surmonter les vieilles querelles pour mener à bien la lutte contre le fascisme sans pour autant renier la personnalité de chacun. Il propose l’ébauche d’un front socialiste pour préparer la démocratie de demain.
Mots-clés : front antifasciste, stratégie politique
3 Mars 1962 • Raymond Le Loch
L’U.N.E.F. revendique la responsabilité pleine et entière de l’action antifasciste en milieu étudiant, tout en se prononçant contre la participation à des « comités antifascistes” qui se seraient créés indépendamment de l’organisation syndicale étudiante. La motion votée affirme : “… au moment où s’opèrent des tentatives de regroupement politique, la nécessité pour l’U.N.E.F. est d’agir dans un cadre d’unité syndicale ne comportant aucune exclusive”. (Extraits Analyses et Documents, N° 29 Mars 1962).