Les communistes français

Mots-clés : PCF

1968 • KRIEGEL Annie

Cote : KRIE

Les couronnes extérieures Dénombrement Les critères conventionnels Stratification La pluralité des pratiques militantes Les degrés d’adhésion L’appareil Un corps consacré: les permanents Des hommes quelconques Les mécanismes de sélection Le processus de formation Centre du pouvoir et mécanismes de décision Secrets et secret de parti

KRIEGEL Annie
1968
19 x 11,5 cm, 320 p.
Editions du Seuil

Syndicalisme révolutionnaire et communisme. Les archives de Pierre MONATTE

Mots-clés : CGT, CGTU, Internationale communiste, L’Humanité, Syndicat, Vie ouvrière

1968 • MONATTE Pierre. Présentation de Jean Maitron et Monique Chambelland. Préface d’Ernest Labrousse

Cote : MONA

Masses et minorités agissantes, partis et syndicats, patriotisme et internationalisme : problèmes d’hier, problèmes d’aujourd’hui et de demain dans le mouvement ouvrier français et international… Les « archives Monatte » les évoquent, dans le cadre de la première guerre mondiale puis de la Révolution russe naissante. Elles nous restituent en même temps les militants de premier plan que furent, avec Pierre Monatte, Alfred Rosmer, Alphonse Merrheim, Georges Dumoulin, Marcel Martinet, Léon Trotsky, ceux de la Vie Ouvrière, ceux de Zimmerwald, ceux des premiers noyaux de solidarité avec les Soviets. L’homme à qui nous devons ces documents, ces archives, ces lettres, c’est Pierre Monatte. Fils d’un maréchal-ferrant de la Haute-Loire, pion dans un collège, employé de librairie puis correcteur d’imprimerie, Pierre Monatte (1881-1960) a joué dans le mouvement syndical et politique un rôle important, tout en restant volontairement éloigné des fonctions dirigeantes. En fondant la Vie Ouvrière en 1909, il voulut donner aux militants syndicalistes révolutionnaires une revue d’éducation intellectuelle et morale. Dès les débuts de la guerre de 1914, il s’éleva contre la politique d’union sacrée et fit partie de la minorité restée fidèle à l’internationalisme prolétarien. En 1919 il fit reparaître sa revue, devenue la tribune des syndicalistes ralliés à la Révolution russe. Ses fonctions au sein du Parti communiste — membre du Comité directeur et responsable de la « Vie sociale » à l’Humanité — furent de courte durée : entré au Parti en mai 1923, il démissionna en novembre 1924, refusant une « bolchévisation » autoritaire et maladroite. Pierre Monatte conserva toute sa vie la foi de sa jeunesse, soucieux de toujours « retremper le syndicalisme révolutionnaire dans le grand courant déchaîné dans le monde par la Révolution russe ».

MONATTE Pierre. Présentation de Jean Maitron et Monique Chambelland. Préface d’Ernest Labrousse
1968
22 x 13,8 cm, 462 p.
Maspero

La CGT. Histoire, structure, doctrine

Mots-clés : CGT, Mai 68, Marché commun, Nationalisations, PCF, planification, Syndicat

1968 • BARJONET André

Cote : BARJ

Après soixante-treize ans d’une existence mouvementée faite de luttes et d’espoir, remplie d’abnégation et bien souvent d’héroïsme, traversée de faiblesses et d’erreurs, riche aussi de victoires, la C.G.T. reste toujours — et de loin — la principale organisation syndicale française, la seule à se réclamer officiellement de la lutte des classes et à dans ses statuts qu’elle œuvre pour la « disparition du salariat et du patronat ». Retracer, même sommairement, l’histoire de la C.G.T., c’est écrire l’histoire de tout le mouvement ouvrier français depuis trois quarts de siècle : tel n’est pas notre propos. Le but de cet ouvrage est bien plutôt — à la lumière, bien sûr, de certains aspects cruciaux de son histoire — de « saisir » la C.G.T. actuelle, d’en décrire la structure, d’en analyser le fonctionnement, de comparer la vision qu’elle a d’elle-même à son comportement concret et, à cette occasion, d’essayer de dégager quelques perpectives valables pour le syndicalisme actuel. (André Barjonet : avertissement)

BARJONET André
1968
18 x 11,5 cm, 192 p.
Seuil. Politique

Mai 1968: une répétition générale

Mots-clés : Etudiants, JCR, Mai 68, Trotskysme

1968 • Daniel BENSAÏD, Henri WEBER

Cote : BENS

« Pour les militants révolutionnaires qui l’ont voulu et préparé, le mois de mai 1968 n’est que l’affleurement d’un processus permanent de luttes, qu’un jalon posé, qu’une répétition générale où les forces d’avant-garde à peine sorties du giron stalinien ont fait leurs premières armes. Pour eux, Mai est aussi l’occasion de vérifier ou de mettre à jour la théorie révolutionnaire. Comprendre, par-delà les tentatives d’explications sociologiques, le rôle du mouvement étudiant et de son avant-garde, entrevoir ce qui était possible en mai (la constitution d’un double pouvoir) et ne put s’y actualiser, se préparer, politiquement et organisationnellement, à donner à mai les lendemains qu’il mérite, ce sont les tâches des militants… » Les auteurs, Daniel Bensaïd et Henri Weber, étaient membres du Bureau National de la Jeunesse Communiste Révolutionnaire, organisation dissoute par décret ministériel du 12 juin 1968. I. Le mouvement étudiant dans la crise (que peuvent les groupuscules?) 1. De la contestation idéologique à l’action directe 2. Place et fonction du mouvement étudiant 3. Le mouvement étudiant français. Genèse des groupuscules 4. La mouvement étudiant français 5. La remontée des luttes étudiantes et la crise de l’UNEF 6. Oser lutter 7. Savoir lutter 8. Lutter II. Des facultés aux usines 9. Des facultés aux usines 10. La récupération en échec 11. Crise révolutionnaire et pré-révolutionnaire 12. La vacance du pouvoir 13. Le rétablissement du pouvoir

Daniel BENSAÏD, Henri WEBER
1968
21,5 X 13,5 cm, 232 p.
François Maspero Cahiers libres 133

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