En finir avec le sionisme

Mots-clés : Israël, Palestine

2004 • BAUMGARTEN Jean. Préface de Maurice Rajsfus

Cote : BAU

Jean Baumgarten avait 10 ans en 1942. Il a vécu l’occupation nazie et s’en est tiré grâce au courage d’un certain nombre de Français et à la chance … A Grenoble, occupée par les troupes italiennes où il est allé en septembre 1942, il avait adhéré aux … Eclaireurs Israélites de France ! Après la libération il a adhéré à la 4eme Internationale à 16 ans, en 1948. Il faisait partie du Mouvement Laïque des Auberges de la Jeunesse et il participa dès 1949 aux représentations du groupe « Spartacus », où il demeura jusqu’à la fin de l’année 1952. Il adhéra avec plusieurs camarades à la Nouvelle Gauche en janvier 1956 et s’est battu contre la guerre d’Algérie. Au début de l’année 1960 il participa à la création du P.S.U. et fit partie ( avec et contre Michel Rocard ) au bureau fédéral de la région parisienne. Il quitta le P.S.U en 1976 après s’être battu contre Rocard en 1974. Il adhéra ensuite aux Verts en 1995 qu’il quitta en l’an 2.000 dégoûté par l’attitude de Dominique Voynet membre du gouvernement Jospin. Il a, depuis, adhéré à la LCR : la boucle militante amorcée en 1948 est terminée! Signalons enfin qu’il a participé au festival d’Avignon en 1999 ( dans un one man shaw intitulé « Misère du travail, travail de misère ») où il chantait une dizaine de chansons de Jacques Prévert.

BAUMGARTEN Jean. Préface de Maurice Rajsfus
2004
21,3 x 13,5 cm, 87 p
J. Baumgarten

La naissance de Force ouvrière. Autour de Robert Bothereau

Mots-clés : Bothereau, CFTC, CGT, Europe, FO, Syndicat

2003 • M. DREYFUS, G. GAUTRON, JL. Robert dir. - JM Flonneau, Cl Pennetier, D Lefebvre, C Chambellan, JY Sabot, ML Goergen, J Siwek-Pouydesseau, G Morin, M. Pigenet, JM Pernot, F. Georgi, H Roussel, A. Bergeron

Cote : FO

Fruit d’un colloque organisé, en octobre 2001, par le Centre d’histoire sociale du XXe siècle et la CGT-FO, cet ouvrage retrace, à travers Robert Bothereau, l’histoire de la naissance de cette Confédération. Histoire jusqu’alors peu connue. Cette lacune historiographique vient pour partie du fait que la CGT-FO est toujours restée sur un terrain revendicatif alors que CGT et CFDT se sont plus impliquées dans les combats politiques, et ont entretenu davantage de relations avec les intellectuels. Mais le rapport entretenu par la CGT-FO elle-même avec sa propre histoire a également nourri ce retard. Enfin, la vision que l’on pouvait avoir du mouvement social et syndical de l’après-guerre a été longtemps déséquilibrée au détriment de la CGT-FO. À travers la personnalité de celui qui fut durant quinze ans le premier secrétaire général de cette Confédération apparaît enfin, dans le contexte de la guerre froide et de la décolonisation puis des débuts de la Ve République, l’histoire raisonnée d’une composante ancienne et originale et du syndicalisme français.

M. DREYFUS, G. GAUTRON, JL. Robert dir. – JM Flonneau, Cl Pennetier, D Lefebvre, C Chambellan, JY Sabot, ML Goergen, J Siwek-Pouydesseau, G Morin, M. Pigenet, JM Pernot, F. Georgi, H Roussel, A. Bergeron
2003
24 x 15,5 cm, 266 p.
Presses Universitaires de Rennes

Négrologie

Mots-clés : Afrique

2003 • SMITH Stephen

Cote : SMIT

« L’Afrique noire est mal partie », alertait René Dumont en 1962, alors que le « soleil des indépendances » venait de se lever sur le continent, résolu à prendre son destin en main. Quarante ans plus tard, mal partie et jamais arrivée, l’Afrique se meurt : 3,3 millions de victimes dans la guerre au Congo-Kinshasa, 800000 Tutsi massacrés lors du génocide au Rwanda, 200000 Hutu tués au cours de leur fuite à travers l’ex-Zaïre, 300000 morts au Burundi, autant en Somalie, sans parler du Soudan, du Congo-Brazzaville, du Libéria, de la Sierra Leone, de la Côte d’Ivoire… La moitié du continent est dévastée par des « guerres d’écorcheurs » ; l’autre vivote entre crise et corruption, tribalisme et anarchie. Émigration clandestine, fuite des cerveaux : les meilleurs partent. Dans nombre de pays, les fonctionnaires cumulent des mois, voire des années, d’arriérés de salaire, les hôpitaux sont des mouroirs, les écoles fermées. L’État s’effondre. Seuls quelques îlots émergent dans un océan de malheur. Le sida frappe partout, emporte les élites, réduit l’espérance de vie de quinze à vingt ans. Pourquoi l’Afrique meurt-elle? Après avoir été martyrisée par la traite esclavagiste et soumise par le colonialisme, l’Afrique, handicapée dans le commerce international, en retard sur tous les plans, se suicide. Ses habitants, tétanisés par un présent qui n’a pas d’avenir, s’enferment dans un autisme identitaire. Face à la mondialisation, ils capitulent en postulant « l’homme noir» irréductible à l’universel.
Depuis vingt ans, Stephen Smith parcourt l’Afrique comme journaliste, depuis 2000 pour Le Monde. Fort de son expérience du terrain et d’une prodigieuse documentation, il dresse un bilan exhaustif des maux du continent, avec ce « supplément d’autodamnation », l’exception culturelle mortifère qu’il appelle la « négrologie ». Trempée dans les plaies de l’Afrique, sa plume vive et précise rend horriblement crédible son diagnostic, à savoir que le berceau de l’humanité risque de devenir une nécropole – au sens propre, hélas, mais aussi au sens figuré : comme tombeau d’une certaine idée de l’Homme.

SMITH Stephen
2003
23 x 15 cm, 248 p.
Calman-Lévy

Exilés et réfugiés politiques aux Etats-Unis 1789-2000

Mots-clés : Exilés, Immigration, Réfugiés, USA

2003 • COLLOMP Catherine, MENENDEZ Mario (Dir.)

Cote : COLL

Les États-Unis ont toujours représenté le pays d’immigration par excellence. Mais ont-ils pour autant aisément accueilli les réfugiés politiques ? La distinction entre immigrant et réfugié est-elle pertinente dans un pays d’immigration de grande ampleur ? Au juste, qu’est-ce qui fonde la demande d’asile politique aux yeux des États-Unis ? Pendant longtemps, distinguer les immigrants des réfugiés ne fut pas nécessaire, tous ceux qui fuyaient l’Europe pouvant trouver dans ce nouveau pays un asile temporaire ou permanent. Mais la confusion entre immigrant et exilé ou réfugié joua au détriment de ces derniers lorsque l’immigration elle-même fut sévèrement restreinte lors des années 1930. En réintroduisant le politique dans un domaine qui relève le plus souvent de l’histoire sociale, cet ouvrage met en lumière les continuités et les ruptures qui ont favorisé ou interrompu l’accueil des migrants contraints à l’exil. Les auteurs soulignent l’évolution de la législation. Ils s’intéressent aux filières de départ, aux réseaux de solidarité, ainsi qu’aux outils d’intégration publics ou privés. Des moments clés sont étudiés : révolutions des XVIII° et XIX° siècles, années 1930 et Seconde Guerre mondiale, guerre froide, guerre du Vietnam. Ils mettent en évidence l’étroite imbrication entre politique étrangère et politique d’accueil. On trouvera dans ce livre des histoires personnelles d’exil comme celles de groupes — juifs, cubains, vietnamiens — collectivement contraints au départ. Et parce que l’exil s’analyse aussi du point de vue du pays de départ, un certain poids est donné à l’histoire des Français qui, de la Révolution à la Deuxième Guerre mondiale, ont trouvé refuge aux États-Unis. Sur ce plan, comme sur celui de l’ensemble du sujet, l’ouvrage comble un vide historiographique.
Catherine Collomp, professeur à l’Université Paris VII-Denis Diderot, enseigne l’histoire américaine. Spécialiste de l’histoire de l’immigration, elle est l’auteur de Entre classe et nation. Mouvement ouvrier et immigration aux États-Unis, 1880-1920, Paris, 1998. Mario Menéndez, maître de conférences en histoire et civilisation américaine à l’Université Paris VIII, est spécialiste de l’immigration contemporaine aux États-Unis.

COLLOMP Catherine, MENENDEZ Mario (Dir.)
2003
24 x 15,6 cm, 302 p.
CNRS Editions

1 54 55 56 57 58 90