Introduction à l’économie politique

Mots-clés : Corse, marxisme, Politique Économique, stage

5-15 Septembre 1969 • Michel Rocard

Au stage de formation des ESU qui se tient en Corse du 5 au 15 septembre 1969, une introduction à l’Économie politique est donnée par l’École d’Économie marxiste. Michel Rocard présente à la suite, un exposé intitulé « Réflexions introductives sur le capitalisme ». Le deuxième texte précise la notion de « capitalisme monopolistique d’Etat » mise en cause par Michel Rocard.

6ème Congrès, pour le contrôle ouvrier par l’action de masse

Mots-clés : Congrès - PSU, Socialisme, stratégie politique

3 Avril 1969

Reprenant le mot d’ordre de « Pouvoir ouvrier » de Mai 1968, le PSU propose à tous les travailleurs de se battre pour imposer un contrôle ouvrier contestant radicalement le pouvoir absolu du patronat et de l’État. C’est sur le contrôle du droit au travail (embauches, licenciements ou santé de l’entreprise), le contrôle des conditions de travail (règlement intérieur, cadences, conditions sanitaires, durée du travail) et le contrôle sur la formation professionnelle et le recyclage que le PSU entend mener les luttes. Il dénonce la remise en question de l’avancée salariale gagnée en Mai et demande l’instauration de « l’échelle mobile » des salaires. Cette proposition consiste à réajuster les salaires en fonction du coût de la vie. Enfin il revendique le respect des droits syndicaux dans les entreprises.

6ème Congrès, Dijon : l’organisation du parti

Mots-clés : Congrès - PSU, stratégie politique

14-16 Mars 1969

Le PSU doit améliorer considérablement ses structures de fonctionnement sans remettre en cause à ce Congrès ses statuts. Le texte définitif de la thèse 14 propose une  nouvelle organisation du Parti. À partir de l’expérience de cette nouvelle proposition, le prochain Congrès en tirera les conséquences statutaires.

6ème Congrès du P.S.U, Dijon

Mots-clés : Congrès - PSU, Référendum - France, stratégie politique

14-16 Mars 1969

6ème Congrès PSU

Tandis que le Congrès adopte massivement les « 17 thèses  » qui étaient soumises à sa discussion, il se divise sur la question du référendum d’avril ; le boycott de la consultation préconisé par le bureau national, position commune de Michel Rocard et de Marc Heurgon, est mis en minorité : une majorité de délégués a considéré que le refus de cette consultation n’était pas possible et a préconisé le vote « non ». Les sections étudiantes ont majoritairement penché pour le « non ». Un débat autour des nouvelles classes sociales obligeant le Parti à envisager de nouvelles méthodes et formes d’action a été ouvert par Manuel Bridier, Alain Badiou et André Garnier. À l’issue de ce congrès difficile, Marc Heurgon renonce à ses fonctions de secrétaire à l’organisation. Ne se sont pas représentés également Christian Guerche et Jean-François Pertus. Michel Rocard reste secrétaire national.

 

 

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