Mots-clés : autogestion, Congrès - PSU, Élections présidentielles, Politique Économique, Politique énergétique
18-20 Décembre 1981 • Textes du Congrès
Le 13ème Congrès National du PSU s’est réuni à Nantes les 18, 19 et 20 Décembre 1981. La majorité populaire a donné la victoire à la gauche. Dans ce contexte il apparaît au PSU qu’une participation au gouvernement est possible avec toutefois, l’assurance d’une possibilité d’un soutien critique, s’appuyant sur la mobilisation populaire permettant de promouvoir des changements significatifs : réduction du temps de travail et droits des travailleurs, désarmement et politique énergétique, lutte pour un nouveau type de développement dans un cadre autogestionnaire. (L’entrée au gouvernement d’Huguette Bouchardeau ne sera effective qu’en 1983.)
Les différentes commissions font apparaître toutes les difficultés du Parti : statuts, financement, presse et bilan de l’expérience municipale par les élus PSU. La remise en cause du système électoral à la proportionnelle a été une des discussions en commission.
Les votes des militants sont partagés : 50% des votes assurent un soutien critique à une participation au gouvernement. mais la minorité qui a obtenu 40% des votes s’interroge sur son avenir dans le PSU. Huguette Bouchardeau est désignée secrétaire nationale.
Mots-clés : Congrès - PSU, Socialisme autogestionnaire, stratégie politique
20-26 Février 1981
Pour le Congrès de Colombes, la commission structure a examiné les contradictions majeures entre le discours autogestionnaire et les fonctionnements internes du Parti. Si le PSU est pour la reconnaissance des minorités nationales et pour l’autonomie des régions, il continue pourtant à fonctionner avec un pouvoir central presque aussi concentré que l’Etat français. Le PSU dénonce la démocratie parlementariste et pourtant les débats à la Direction Politique ou la préparation des Congrès sont de même type. La commission propose, dans cette même optique, deux axes de réflexion : la préparation du Congrès et les modalités de l’élection de la Direction Politique. Elle envisage par ailleurs une réflexion à plus long terme et souhaite que la Commission des minorités nationales et la Commission Plans Alter s’interrogent sur ce que pourrait être un Etat confédéral de type socialiste autogestionnaire.
Mots-clés : Congrès - PSU, Socialisme autogestionnaire, stratégie politique
7-8 Février 1981
Le 12ème Congrès du PSU a eu lieu à Colombes les 7 et 8 Février 1981. Le contexte des élections présidentielles à venir marque ce Congrès. Les textes d’orientation se répartissent en deux textes : les textes A (A1-A2 ET A3) et le texte B. Les textes A affirment que l’autogestion peut être un facteur de rassemblement et d’espoir pour surmonter les dispersions et les déceptions des militants, en particulier du PS et du PC. Une gauche nouvelle, unitaire et autogestionnaire doit s’affirmer pour que s’ouvrent de nouvelles perspectives pour une transformation socialiste de la société. Pour cela il faut définir la stratégie autogestionnaire qui exige une étroite liaison entre luttes sociales et luttes politiques et les forces sociales sur lesquelles s’appuie le projet. C’est à travers la dynamique créée par la lutte des femmes, les luttes anti-racistes des minorités nationales, les luttes portées par le mouvement écologique que les forces sociales pour le projet autogestionnaire se définissent. Le P.S.U. ne peut être, cependant, qu’un élément de cette nouvelle force politique qui doit d’abord rassembler l’ensemble de ce qu’on appelle le courant autogestionnaire. Le texte B rappelle que les militants se situent dans la gauche révolutionnaire et qu’il s’agit avant tout de poser les jalons de l’unité populaire et pour cela de globaliser les luttes dans une dynamique révolutionnaire. Les luttes ne peuvent être strictement nationales et une participation accrue aux luttes internationales est nécessaire. Quatre motions présentées ont été adoptées par acclamation.
Mots-clés : Élections présidentielles
1er Trimestre 1981 • Yvon Bourdet
Ce texte présente une analyse des différents mécanismes électoraux. C’est dans ce contexte que l’autogestion mérite examen non seulement pour changer la désignation ou l’émergence des dirigeants mais pour établir une autre forme auto organisationnelle où la distinction entre dirigeants et exécutants est au centre de la mise en question. En opposition aux despotismes et aux diverses formes de dictatures d’apparence démocratique, il semble possible d’étudier les conditions d’autres formes sociales et politiques. Essai de définition de l’autogestion comme moyen d’établir une société solidaire dans laquelle la caractéristique nouvelle et fondamentale est de coordonner en tenant compte de la différence entre les individus. Cette attention à la valeur de la différence définit l’universalité pluriel qui libère les possibles. La voie de l’autogestion suppose cependant que les citoyens soient en état de juger et de voter en connaissance de cause et que les délégués soient révocables.