Face à la question de l’insoumission, l’AG de Bordeaux retient la constitution de comité de Jeunes pour la Paix par la négociation, préférant ainsi se démarquer des comités préexistants de type antifasciste.
Face à la question de l’insoumission, l’AG de Bordeaux retient la constitution de comité de Jeunes pour la Paix par la négociation, préférant ainsi se démarquer des comités préexistants de type antifasciste.
Réunie à Aix-en Provence, L’Association pour la sauvegarde des Institutions judiciaires et la défense des libertés individuelles, a rassemblé de nombreuses personnalités politiques, de la magistrature, de l’université et des syndicats pour s’interroger sur les modalités de la négociation pour la paix en Algérie. La motion finale affirme que la toute décision préliminaire à l’autodétermination doit découler d’une négociation et résulter d’un accord bilatéral. Appel pour une mobilisation et une pression forte de l’opinion pour un véritable dialogue avec toutes les composantes politiques de l’Algérie.
L’Indochine est à nouveau en proie à des mouvements de révolte. En Décembre 1960, plus de 6 ans ont passé depuis le cessez-le-feu de Juillet 1954 et les accords de Genève qui mettent fin à l’empire colonial asiatique de la France et tentent d’ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire des rapports entre l’Indochine et ses anciens vassaux. Le Vietnam ne supporte plus la dictature familiale de Ngo Dinh Diem, et la guerre révolutionnaire et psychologique fait rage dans le Sud. Le putsch avorté du 11 novembre laisse le pouvoir exsangue. Au Laos, le canon a tonné sur les bords du Mékong et l’on se bat comme en 1954 dans la Plaine des Jarres près de Dien-Bien-Phu, ancienne colonie française. Seul le Camboge échappe encore à cette atmosphère de guerre et de sédition. La responsabilité du monde libre dans les drames qui ravagent actuellement la péninsule indochinoise est bien réelle mais il semble difficile de laisser faire Washington seul et ne pas poser la question des relations avec la Chine populaire.
À l’Assemblée Générale extraordinaire du 19 Juin 1960 le Bureau National a été largement soutenu par les adhérents U.N.E.F. pour son engagement politique, en particulier vis à vis de la guerre d’Algérie, de plus en plus affirmé. Ce soutien est confirmé par les résultats des élections des différentes Associations Générales d’Étudiants de Novembre et Décembre 1960.