Mots-clés : Impérialisme, Internationalisme, Socialisme, Trotsky, Union soviétique
1969 • TROTSKY Léon. Préface et notes de Pierre Frank.
Cote : TROT
Écrit par Trotsky après son exclusion du Parti communiste et avant son expulsion de l’Union soviétique, ce livre évoque de nombreuses questions dont l’actualité reste grande sous plus d’un ciel : la stratégie du coup d’État révolutionnaire, la grève générale et la prise du pouvoir, le rôle des dirigeants dans les mouvements de masse insurrectionnels, l’alliance des ouvriers et des paysans, la guerre civile… Le lecteur verra que Trotsky a été le premier en 1928 à prédire l’accession des États-Unis à l’hégémonie sur le monde capitaliste, — à annoncer que la Révolution chinoise de 1925-1927 ne pourrait triompher que comme révolution socialiste, — à mettre en cause la loi du développement inégal du capitalisme, — à discuter la théorie des « voies nationales » vers le socialisme, — à réprouver la politique de la coexistence pacifique (inaugurée non par Khroutchtchev mais il y a quarante ans par Boukharine et Staline). Tout cela ponctué de vivantes et tranchantes attaques contre « les bureaucrates endurcis, les carriéristes, les mercantis parlementaires et les escrocs politiques en général », sans parler des « jeunes académiciens de la manœuvre qui, par souplesse bolchevique, entendent surtout l’élasticité de leur propre échine ». Retrouvé récemment aux Archives Trotsky de l’Université Harvard, le manuscrit original en russe de l’Internationale communiste après Lénine comporte quatre états successifs de l’ouvrage. Celui retenu pour la présente édition n’avait jamais été publié : c’est le texte final, corrigé et remanié de la main de Trotsky et approuvé par lui. I. Et maintenant ? Lettre au VI° Congrès de l’Internationale communiste II. Critique du programme de l’Internationale communiste
TROTSKY Léon. Préface et notes de Pierre Frank.
1969
17,6 x 11,4 cm, 290 p.
Éditions sociales
Mots-clés : Engels, Marx, marxisme, Philosophie
1969 • MARX Karl, ENGELS Friedrich
Cote : MARX
Après l’éclatement de la Révolution bourgeoise en France (Révolution de Février) et des États de la ligue allemande (Révolution de Mars), Marx quitte la Belgique (sous le coup d’une expulsion) pour Paris puis l’Allemagne en avril 1848, où il fonde la Neue Rheinische Zeitung, destinée à représenter le point de vue du prolétariat dans les mouvements populaires de 1848. Tout au long de la vie du journal, les éditeurs ont été menacés de poursuites judiciaires et d’expulsion en raison de leur nationalité non prussienne. Marx comparait deux fois devant la justice, le 7 février 1849, à cause d’un délit de presse, et le 8 pour incitation à la résistance armée contre le gouvernement. Il fut acquitté à chaque fois. Marx et Engels utilisent ce journal pour publier leur analyse sur le vif des évènements de juin 1848 en France (Révolution de Juin), ainsi de les épisodes révolutionnaires en Europe, notamment en Allemagne. Des textes majeurs paraissent dans la Neue Rheinische Zeitung, comme Travail salarié et Capital en avril 1849. 301 numéros seront publiés entre juin 1848 et 19 mai 1849, date à laquelle le journal est fermé par les autorités, alors que Cologne est de nouveau en état de siège. Il y a alors 6000 abonnés. Les derniers mots du journal (imprimés à l’encre rouge) sont destinés aux travailleurs de Cologne : « émancipation de la classe ouvrière ! » (Wikipedia)
MARX Karl, ENGELS Friedrich
1969
22,5 x 14,3 cm, 382 p.
Éditions sociales
Mots-clés : Chine, Internationalisme, Révolution, Trotsky
1969 • TROTSKY Léon. Préface et notes de Pierre Frank. Tome 2
Cote : TROT
« La politique des marionnettes et des dragons de papier n’est pas la nôtre. » C’est à propos de la Révolution chinoise de 1925-1927 que Trotsky reprit et généralisa, pour lui donner un caractère universel, la théorie de la révolution permanente, qu’il avait appliquée en 1905 à la Révolution russe. Il cherche à découvrir, à partir des erreurs commises par les dirigeants de l’Internationale lors de l’insurrection de Canton, le futur schéma du soulèvement en Extrême-Orient. Il définit les mots d’ordre et les méthodes d’action de la période inter-révolutionnaire. Il montre comment, en tirant parti du suffrage universel et en mettant à profit les formes démocratiques de la représentation parlementaire, on peut rapprocher le temps de la conquête du pouvoir et de l’institution des soviets. Il enseigne enfin à lutter contre les déviations bureaucratiques, « les mœurs asiatiques, les vestiges de la servilité… ». Les événements de Tchécoslovaquie posent aujourd’hui une question fondamentale : celle des « voies nationales » vers le socialisme. Le livre de Trotsky l’éclaire dans sa dernière partie, en montrant pour quelles raisons il est illusoire de vouloir construire une société socialiste dans les limites des frontières nationales, et chimérique d’imaginer avec Staline (« le grand organisateur des défaites »), que les rapports avec les pays capitalistes pourraient s’établir sur la neutralisation de la bourgeoisie mondiale. Contre les révisionnistes, Trotsky maintient avec force que tous les problèmes se tranchent dans et par la dynamique révolutionnaire. – Bilan et perspectives de la révolution chinoise – La question chinoise après le VI° Congrès – Qui dirige aujourd’hui l’Internationale communiste ? – Le socialisme dans un seul pays ?
TROTSKY Léon. Préface et notes de Pierre Frank. Tome 2
1969
17,6 x 11,4 cm, 311 p.
Éditions sociales
Mots-clés : Asie, marxisme
1969 • Centre d’Études et de Recherches Marxistes. Préface de Roger Garaudy
Cote : CERM
Dans un passage célèbre de sa préface à la Contribution à ia Critique de l’Economie politique, Marx écrivait : «A grands traits, les modes de production asiatique, antique, féodal et bourgeois peuvent être qualifiés d’époques progressives de la formation sociale économique ». En 1962, le Centre d’Etudes et de Recherches marxistes (C.E.R.M.), en même temps que d’autres groupes de chercheurs (notamment des pays socialistes), rouvrait le dossier de cette notion contestée. La succession historique qui a, en Europe occidentale, abouti à la naissance du capitalisme et qui a, de ce point de vue, valeur typique est-elle pour autant obligatoire et universelle? Quelle signification donnait Marx au « mode de production asiatique » ? Faut-il aujourd’hui réhabiliter cette notion, et a-t-elle valeur scientifique ? Le présent recueil n’a pas la prétention d’apporter à ces questions des réponses définitives. Réunissant les principales études publiées dans le cadre des travaux du C.E.R.M. (notamment par la revue La Pensée), il permet à des opinions diverses de s’exprimer. Il fournit un dossier que complète utilement le choix de textes préparé par le C.E.R.M. et publié par ailleurs par les Editions sociales. Il donne une vue d’ensemble du problème et des débats auxquels il a donné lieu.
Centre d’Études et de Recherches Marxistes. Préface de Roger Garaudy
1969
21,5 x 14 cm, 349 p.
Editions sociales