Littérature vietnamienne

Mots-clés : Littérature, Vietnam

9 Octobre 1969 • Michèle Descolonges

« Ni endoctrinement aride, ni roucoulades »

A travers une civilisation différente, un mode de vie et de pensée différentes des nôtres, la littérature vietnamienne nous touche. En faisant la part du rêve et de la réalité, elle permet à des hommes de s’y refléter sans « endoctrinement aride » et sans « roucoulades », elle leur donne la dynamique qui les force à avancer. Le Vietnam est en guerre depuis si longtemps qu’il n’y a pas d’oeuvre qui n’y fasse allusion de près ou de loin. Sous les formes orale, chantée ou écrite, la littérature est un art populaire au Vietnam. Elle est réaliste et optimiste. Les héros de la littérature vietnamienne poursuivent un but, le temps et la durée sont des instruments dont ils utilisent les moindres parties et les moindres contradictions. Récits et poèmes nous en persuadent : les combattants vietnamiens connaissent une plénitude sans laquelle la résignation face aux envahisseurs se serait installée depuis longtemps.

Les grandes écoles : une machine bien huilée

Mots-clés : Enseignement, sélection

Octobre 1969

La clé de voûte du système des grandes écoles est le concours d’entrée et la création du mythe de l’élite. Compétition individuelle, psychose du classement et abrutissement par une surcharge de l’emploi du temps, études abstraites et coupées de la réalité sociale, sélection qui aboutit à ne prendre que les meilleurs et les plus favorisés : tous ces facteurs aboutissent à un système pour une caste au service de la classe dominante.

Dans une deuxième partie l’article poursuit en précisant, en outre, que la création des Grandes Écoles correspond au premier développement de l’industrie mais aussi à la prise de pouvoir de la bourgeoisie. Les écoles créées correspondent aux besoins nouveaux, véritable bras droit des patrons. L’article démontre comment la bourgeoisie exerce son pouvoir et contrôle ces grandes écoles.

La lutte d’Ho Chi Minh

Mots-clés : Vietnam

19 Septembre 1969 • Jean-Marie Vincent

Couverture Tribune Socialiste N°420, 19 Septembre 1969

La lutte d’Ho Chi Minh durant toute sa vie est celle du combat pour l’émancipation nationale des peuples colonisés ne pouvant être séparée du combat du prolétariat pour son émancipation sociale. Le P.S.U. témoigne son émotion et sa solidarité lors de son décès le 2 septembre 1969 par un télégramme adressé par Michel Rocard à la délégation de la R.D.V., en France. Dans les pays dominés par l’impérialisme, la lutte du peuple vietnamien a nourri la réflexion des révolutionnaires et a suscité de nouvelles énergies. Ho Chi Minh était très conscient des implications internationales des affrontements qui se déroulent dans son pays. Il a fait appel à la solidarité internationale, à la coordination entre l’action des mouvements de libération nationale et sociale des pays dits du tiers monde, à l’action du mouvement ouvrier des pays capitalistes développés et à l’action des pays non capitalistes (Chine et U.R.S.S.). La mort d’Ho Chi Minh est une grande perte pour son peuple mais le plus grand hommage qu’on peut lui rendre c’est de le considérer comme un combattant parmi d’autres.

Introduction à l’économie politique

Mots-clés : Corse, marxisme, Politique Économique, stage

5-15 Septembre 1969 • Michel Rocard

Au stage de formation des ESU qui se tient en Corse du 5 au 15 septembre 1969, une introduction à l’Économie politique est donnée par l’École d’Économie marxiste. Michel Rocard présente à la suite, un exposé intitulé « Réflexions introductives sur le capitalisme ». Le deuxième texte précise la notion de « capitalisme monopolistique d’Etat » mise en cause par Michel Rocard.

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