Un nouveau front de lutte

Mots-clés : Capitalisme, Santé

Novembre 1969

Les choix du Gouvernement en matière de santé ouvre un nouveau front de la lutte étudiante du secteur santé. Ces choix placent les médecins comme les relais des forces capitalistes par le soutien aux trusts pharmaceutiques, la réévaluation des honoraires, la reconnaissance du syndicat réactionnaire et anticonventioniste, le maintien du mandarinat et de la hiérarchie à l’Université, la rentabilisation des soins. Le secteur santé est un des piliers de l’expansion et de l’exploitation capitaliste.

Poussée des luttes dans le secteur santé

Mots-clés : Mouvements Etudiants, sélection

Novembre 1969

Les grèves des étudiants en médecine ont débuté au CHU Cochin sur le problème des fonctions hospitalières en troisième année, puis se sont étendues aux 1ère et 2ème années. Devant le refus de toute concession de la part du Doyen et du syndicat autonome, les comités d’action UNEF étendent la grève CHU par CHU. Les mots d’ordre sont  la lutte contre la sélection et les problèmes du secteur santé. Cette grève qui a duré plus d’un mois s’étend à d’autres universités.

Les élucubrations de la commission Mallet

Mots-clés : Protection Sociale, Santé

Novembre 1969

Créée à l’origine pour le dépistage de la tuberculose, la M.P.U (Médecine Préventive Universitaire) devrait selon la commission Mallet développer une action de dépistage des troubles psychopathologiques d’inadaptation pouvant entraîner des échecs universitaires. L’U.N.E.F. et la M. N.E.F déplore le fait qu’on ne pose que les problèmes de dépistage sans poser les problèmes de prévention c’est-à-dire sans s’attacher aux racines mêmes des troubles qui seraient liés à l’actuelle structure universitaire.

U.S.A., les limites du pacifisme

Mots-clés : Mouvements sociaux, Vietnam

23 0ctobre 1969 • Henri Beley

Aux U.S.A, le courant pacifiste qui demande l’arrêt des combats au Vietnam ne parvient pas à dépasser les limites d’une opposition aux formes pittoresques mais elle n’est en rien politique. Si une forte majorité des Américains en a assez de la guerre, très peu d’Américains remettent en cause la politique étrangère des Etats-Unis. La contestation est essentiellement une contestation de la part de la classe moyenne qui va forcer Nixon à changer de cap et ce d’autant que les milieux de la finance s’opposent aussi à cette guerre. Il serait absurde de sous-estimer l’efficacité politique d’une opposition dans l’opinion publique mais il serait tout aussi absurde de la surestimer car le niveau de politisation est très faible. L’esprit du capitalisme et l’esprit national se confondent et personne ne s’émeut du développement de l’impérialisme américain. En Méditerranée, en Asie du Sud-Est, en Amérique latine ou en Afrique la « démocratie » américaine continue à affirmer son soutien aux Etats les plus forts, les plus réactionnaires et on ne note aucune mobilisation contre cette politique.

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