ESU, UNEF
7 juin 2019 • P.Delabre
Projection du documentaire de Jean· Michel Rodrigo & Georges Terrier
réalisé par Jean·Michel Rodrigo. – 2011, 53′.
Les auteurs vous offrent la lecture du film complet sur ce site
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Mots-clés : Algérie, Jean- Baptiste RIVOIRE, Omar BENDERRA
23 mai 2019 • Patrice Delabre
Séminaire des 6 fondations
Mercredi 15 mai 2019 à 18h30 au CICP
21 ter rue Voltaire Paris 11ème arrondissement
ALGÉRIE : COMMENT EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ?
L’extraordinaire mobilisation pacifique qui a soulevé la population algérienne depuis le 22 février 2019 a surpris tous les observateurs. Elle a profondément ébranlé un pouvoir militaire d’essence dictatoriale et fissuré sans doute définitivement sa façade pseudo-démocratique.
Pour comprendre les spécificités de ce mouvement absolument hors norme dans l’histoire contemporaine et envisager ses évolutions possibles, il est essentiel de revenir sur l’histoire de l’Algérie indépendante, en particulier sur le rôle très singulier joué par les relations complexes entre ce pays et l’ancienne puissance coloniale.
C’est ce qu’évoqueront les deux intervenants, qui analyseront également les ressorts profonds d’un système de pouvoir marqué par la corruption généralisée. Et qui reviendront sur les formes de la mobilisation populaire, caractérisée par une lucidité aiguë quant à la nature du pouvoir et les périls qui guettent aujourd’hui la société algérienne.
Cette initiative participe de la volonté de populariser les aspirations des manifestant.e.s algérien.e.s et d’encourager une solidarité active avec le peuple algérien.
Les vidéos des interventions
Jean- Baptiste RIVOIRE,
journaliste et syndicaliste,
co-auteur de « Francalgérie, crimes et mensonges d’états » |
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Omar BENDERRA,
économiste, membre d’Algéria Watch |
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DÉBAT |
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Dominique WALLON
Né le 21 juin 1939 à Paris Paris (XVe arr.) ; syndicaliste étudiant, Président de l’UNEF (1961-1962). Au printemps 1960, élu vice-Président de l’UNEF, il fut l’acteur de la reprise des relations ouvertes de l’UNEF et de l’UGEMA, association illégale en France. il souhaitait la fin de la guerre d’Algérie. Puis militant PSU, il fut successivement inspecteur général des finances, puis haut fonctionnaire au ministère de la Culture.
A la demande de Jacques Sauvageot il avait écrit un texte sur son parcours au PSU
Bio PSU Dominique Wallon
J’adhère au PSU, seulement à la sortie de l’ENA, en septembre ou octobre 1966. Je suis « versé » par Heurgon à la 6ème section de Paris, considérée comme une section d’accueil des intellectuels ou supposés tels, alors que j’habitais Boulogne Billancourt.
Proche de Michel Rocard, qui avait été un de mes profs à l’ENA, j’étais déjà et j’ai continué à être associé à différentes réunions parallèles au PSU, ADELS, groupes de travail…
Il me conseille de prendre un pseudonyme, Jacques Breton.
En mai 1968, après m’être déclaré gréviste dès le 13 mai auprès du chef de service de l’Inspection Générale des Finances, par ailleurs directeur de cabinet de Michel Debré, outre ma participation personnelle au mouvement, j’assure différentes permanences rue Mademoiselle pour recevoir de multiples délégations. Je deviens secrétaire de la Commission économique, dont l’activité ne sera pas marquante.
Pour les élections de juin, Heurgon souhaite que je me présente face à une notoriété, je suis parachuté à Bordeaux, dans la 2ème circonscription de la Gironde, celle de Chaban Delmas. Malgré une campagne active, je n’obtiens qu’un résultat modeste, 4,8% des voix, bien que supérieur à tous les résultats obtenus par le Parti dans cette circonscription.
Déménageant dans Paris, je m’inscris en 1969 à la 20ème section, où je milite jusqu’à mon départ pour Grenoble en septembre 1974.
En 1969, je prends trois semaines de congé pour travailler à la campagne électorale présidentielle de Michel Rocard, essentiellement à la rédaction de textes (lettres aux multiples organisations, participation à la rédaction de certains discours…). J’interviens également comme orateur du parti à des réunions électorales ( Nevers, Annonay…).
Au Congrès de Dijon (1969), je suis élu à la Direction Politique Nationale. Je ne suis pas candidat au Congrès de Lille et je quitte ma responsabilité à la Commission économique également en 1971, sans avoir marqué ni ma responsabilité de la Commission économique, ni ma participation à la DPN.
En septembre 1974, je quitte Paris pour Grenoble, professeur associé à l’Institut d’Etudes Politiques. Je m’inscris à la section de Saint Martin d’Hères, mais ne reprends pas ma carte en 1975, l’essentiel du PSU grenoblois étant passé au PS, mais n’adhère pas non plus à ce parti.
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