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La crise de l’U.N.E.F. et l’avenir du mouvement

Mots-clés : stratégie politique, Université

19 Novembre 1970 • Jean-Marie Vincent

Jean-Marie Vincent fait un état des lieux de l’éclatement de l’U.N.E.F. et de sa balkanisation. Au sein de l’U.N.E.F., les E.S.U.sont les seuls à défendre une ligne de dépassement du syndicalisme étudiant traditionnel. S’ils ont pu imposer cette ligne au congrès de Marseille, force est de constater qu’aujourd’hui il ne peut être question pour les étudiants du P.S.U, engagés dans l’U.N.E.F, de s’épuiser dans les débats avec d’autres courants politiques dont ils sont éloignés par des choix politiques fondamentaux. La Direction Politique Nationale des 7 et 8 Novembre souhaite plutôt concourir au regroupement dans un mouvement de masse des forces internes et externes à l’U.N.E.F sur des objectifs concrets et refuse la groupuscularisation du mouvement.

L’organisation de la Sécurité Sociale

Mots-clés : Protection Sociale

Octobre 1970

La réforme de la Sécurité sociale en 1967 se caractérise « par une diminution du salaire différé pour les salariés et les vieillards, une diminution de la représentation syndicale dans les conseils, un retour à la gestion risque par risque sur le type des assurances privées ». A son opposé, la M.N.E.F a pour objectif la gratuité de la santé. Pour cet objectif elle prône la nationalisation et salariat médical, le développement de la médecine de secteur, la prise en compte des conditions de vie au travail, la gratuité des soins, et l’association des travailleurs dans les secteurs de santé et de prévention.

Le pourquoi des luttes ?

Mots-clés : Mouvements Etudiants, Protection Sociale, Santé

Octobre 1970

Les récentes luttes des étudiants en médecine, des médecins psychiatres, des employés de la Sécurité Sociale, des travailleurs hospitaliers démontrent l’existence d’un terrain de luttes spécifique : le secteur santé. Ces quatre exemples de luttes récentes démontrent la nécessité d’une réorientation de la lutte dans ce secteur.

Élections municipales : résolution du Conseil national de Rouen

Mots-clés : Répression, stratégie politique

2 Juillet 1970

De nombreux mouvements sociaux expriment l’incapacité du pouvoir à maîtriser les problèmes posés par la concentration des moyens de production. Cependant ces luttes sont éparpillées et aucune force politique ne les fédère. Le P.S.U. propose la création d’un parti révolutionnaire pour donner aux travailleurs l’instrument qui leur permettra de s’affirmer en tant que force politique, et de présenter une alternative au pouvoir. Le P.S.U. inscrit ses résolutions dans un programme lié aux masses et répondant à la remise à plat des systèmes capitalistes de production et de gouvernance. Le Conseil National se donne un programme d’action pour les élections municipales qui vise à rapprocher le citoyen des instances de décision pour une vraie démocratie participative au plus près des aspirations de chacun.

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