Le Samedi 8 avril de 14h à 18h Au Maltais rouge – 40 rue de Malte 75011 Paris
Juillet 1962, l’Algérie est enfin indépendante. Le pays est vidé de la plupart de ses cadres. Les sabotages de l’OAS, les camps de regroupement qui ont dépeuplé les campagnes, les villes prises d’assaut ont créé une situation difficile que les tensions au sein du FLN et du nouveau pouvoir ne font que complexifier.
Le coup d’État du 19 juin 1965 ne fera qu’accentuer l’autoritarisme et les tendances bureaucratiques. Mais il y avait l’élan de la Révolution non encore éteint, et l’autogestion plus ou moins anarchique.
Des militants anticolonialistes ayant soutenu la lutte du peuple algérien, certains du PSU, décident d’aider l’Algérie nouvelle en mettant leur compétence et leur énergie à sa disposition. Ils diront les expériences et les enseignements qu’ils en ont tirés.
Séminaire des 7 Fondations Mercredi 8 février à 18h30 Au Maltais rouge, 40 rue de de Malte, PARIS 11e
Cycle de séminaires organisés par sept Fondations
Comment l’accès à l’eau
redessine le champ politique
Mercredi 8 février à 18h30 Au Maltais rouge, 40 rue de de Malte, PARIS 11e
L’été 2022 a marqué les esprits par la répétition des épisodes de canicules et fortes chaleurs. Les sols, eux, ont été marqués par une sécheresse d’une rare intensité. Le 26 septembre, le préfet des Côtes-d’Armor annonçait un risque de pénurie d’eau potable quand des photos de la Loire asséchée envahissait les médias français. La bataille pour l’eau, sa préservation et son partage, que l’on pensait être l’enjeu de pays moins riches à des latitudes moins favorables, s’est invitée en France et est, à coup sûr, l’une des lignes de front politique les plus importantes des années et décennies qui viennent.
Avec
Julie TROTTIER
Directrice de recherches au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), elle enseigne le cours Critical Political Ecology of Water à Sciences Po Paris et poursuit depuis plus de 25 ans des recherches sur l’eau
Absent de la campagne électorale, le travail a récemment surgi dans le débat à gauche. Joue d’abord un contexte général marqué par la « grande démission » et les difficultés patronales de recrutement. Une part importante de ces tensions reflète le rejet de conditions de travail délétères, avec en particulier une perte de sens du travail et des interrogations grandissantes sur ses conséquences écologiques. Ce phénomène montait déjà avant la crise sanitaire, qui l’a accéléré.
A gauche plus spécifiquement, le débat a été nourri par le constat d’une désaffection électorale des catégories populaires. Les salarié·es peu qualifié·es, précarisé.es, travaillant dans des PME et/ou soumis à un travail répétitif, tendent à s’abstenir ou à voter RN. La colère sociale provient pour une part de la dégradation du travail sous l’effet du « lean ou new public management ». Or si la gauche sait parler salaires et emploi, elle ne dit rien ou presque sur le travail. Que propose-t-elle par exemple aux soignant·es ou travailleuses du « care » qui démissionnent en masse, accablées par le mal-travail et les conflits éthiques ? Ou aux ouvrier·es dépossédé·es de leurs savoir-faire par les algorithmes ?
Au-delà des petites phrases et des tweets, comment sortir de ce déni ? Comment s’appuyer sur l’aspiration générale des salarié·es à mieux travailler ? Comment lier la lutte pour les salaires avec la défense du travail vivant ? Comment mieux associer la défense des retraites avec la reprise en main de leur travail par les premier·es concerné·es ? Comment faire de la réduction du temps de travail un instrument de la reconquête du travail ?
Les Sept Fondations vous proposent de venir en débattre.
Avec Thomas COUTROT : Statisticien, économiste et militant associatif, chercheur associé à l’IRES, co-animateur des « Ateliers Travail et Démocratie »
Première Réunion-Débat du Cycle de séminaires organisés par 7 Fondations le Mercredi 19 octobre 2022 à 19h Au Maltais rouge, 40 rue de Malte, Paris 11ème arrondissement
Cycle de séminaires organisé par les 7 Fondations
Cette année 2022/2023, les Sept Fondations aborderont dans leurs premières séances trois des principales questions qui marquent la période actuelle : celle du pouvoir d’achat, celle de la crise climatique et celle de la place du travail dans la société d’aujourd’hui. Ces préoccupations sont particulièrement sensibles dans la population en général et tout particulièrement dans le monde du travail, les couches populaires et la jeunesse. Elles ont, bien entendu, des connexions fortes encore aggravées par la guerre en Ukraine. Les accidents climatiques et la sécheresse frappent de multiples régions du monde. Leurs conséquences sont lourdes et engendrent des pénuries qui alimentent une inflation déjà installée. Cela aggrave encore la question du pouvoir d’achat dont les racines tiennent à la logique d’un système qui sous-paye, précarise et dévalorise le travail pour mieux augmenter les profits.
Mercredi 19 octobre 2022 à 19h
Au Maltais rouge, 40 rue de Malte 75011 Paris
Inflation Quelles analyses, Quelles réponses ?
L’inflation est de retour. Pour en comprendre les raisons, il faut d’abord commencer à comprendre pourquoi elle avait quasiment disparu ces dernières décennies.
L’inflation actuelle ne vient pas d’une surchauffe de l’économie due à une demande excessive mais au contraire à des pénuries liées à des problèmes d’offre avec la mise à mal du modèle néolibéral basé sur l’éclatement des chaines de valeur, le « juste à temps » et le « zéro stock ». La désorganisation des chaines de production, les goulets d’étranglement, les pénuries de matières premières, de composants électroniques, de pièces détachées, se combinent avec une crise énergétique, aggravée par la folie spéculative, pour alimenter la hausse des prix. Le péril climatique se combine avec la crise géopolitique pour aggraver les pénuries alimentaires sur des marchés agricoles non régulés.
Le modèle économique néolibéral mondialisé craque de toutes parts. Dans cette situation, il faut combiner les mesures de protection immédiates, comme par exemple l’indexation des salaires et le blocage des prix, avec une réorganisation du modèle productif en le tournant vers la transition écologique et les besoins sociaux.
Avec
Jézabel COUPPEY-SOUBEYRAN, économiste, maîtresse de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Débat animé par
Julien RIVOIRE (ATTAC)
Cette séance se déroulera en présentiel inscription obligatoire en fonction des places disponibles: inscription@gabrielperi.fr