Le plan Fouchet – Zamansky

Mots-clés : Enseignement - Réforme, Mouvements Etudiants, plan Fouchet, sélection

20 Novembre 1965 • Rémy Grillaut

La nouvelle organisation des études supérieures voulue par le plan Fouchet interviendra dès la rentrée 66 d’abord en faculté des Sciences de Paris puis en Faculté des Lettres. Celui-ci prévoit une orientation dès la fin du 1er cycle vers des filières courtes ou vers la maîtrise. A cela s’ajoute la déclaration du doyen de la faculté qui souhaite instaurer une sélection par le type de baccalauréat à l’entrée en propédeutique et un examen d’entrée à la faculté dés la rentrée 67, n’accepte ni la cogestion avec les étudiants ni la syndicalisation des personnels. Il prévoit des contrats de recherche avec l’industrie. Les étudiants de Sciences et les étudiants PSU, soutenus par les professeurs du S.N.E.S Sup, ont contraint la « Corpo Sciences » qui accepte la réforme Fouchet, a une grève de trois jours les 5-6-7 avril 1965.

L’Allocation d’études – numéro spécial des Cahiers de l’UNEF

Mots-clés : allocation d'études, Enseignement - Réforme, planification

UNEF - UGE

La réalité de la condition étudiante s’aggrave et prend aujourd’hui une signification lourde de conséquences pour l’avenir du pays. Le développement du travail extra universitaire est à la fois la conséquence la plus grave et la manifestation la plus évidente des insuffisances du système des bourses ou des prêts d’honneur ou encore des pré-contrats. L’allocation d’études attribuée sur la base de la réussite à l’examen final est la seule condition de l’indépendance matérielle et intellectuelle de l’étudiant. Elle doit être assurée à tous les étudiants.  Est abordé par ailleurs dans ce dossier la question de la planification et de la démocratisation de l’enseignement.

Algérie d’hier, réalité d’aujourd’hui

Mots-clés : Algérie, Socialisme

Novembre 1965 • Michel Johan

La récente destitution du Président Ben Bella et les expulsions de militants socialistes français ont remis l’Algérie au premier rang de l’actualité politique internationale. Économie disloquée et  incohérente, tel était l’héritage que l’exploitation coloniale laissait en 1962 et auquel l’autogestion devait tenter de porter remède. Si dans l’agriculture l’autogestion fait progressivement ses preuves, l’industrialisation s’achemine vers un socialisme d’État qui sous la pression des occidentaux risque de devenir un capitalisme d’État. A cette situation il faut ajouter les problèmes sociaux et en particulier la question de la place de la femme dans la société musulmane. Le coup de frein donnée à l’autogestion par le gouvernement Boumediene n’est pas forcément le renoncement au socialisme, mais la réalité n’est pas celle que la gauche socialiste française a trop tendance à considérer comme un modèle.

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