Mots-clés : Enseignement - Réforme, sélection, Université
Novembre 1965 • Jean-Claude Bernard
De l’école primaire à l’Université des barrages successifs sont mis en place pour favoriser la sélection des futurs cadres. La politique gaulliste entend instituer un système de formation selon les seuls critères de la rentabilité et du profit au service d’une société capitaliste. C’est contre la radicalisation et la systématisation de cette organisation sélective de l’enseignement que doit s’engager le mouvement étudiant pour la combattre.
Mots-clés : allocation d'études, Enseignement - Réforme, plan Fouchet
Novembre 1965 • Pierre Delfaud
Le Président de l’Association Générale des Étudiants de Bordeaux, Pierre Delfaud, fait le bilan de l’année et le rappel des actions nationales : discussions et luttes contre la réforme Fouchet, revendications pour l’allocation d’études, et des actions locales : mise en place du centre socioculturel sur le campus, action universitaire de base, les comités d’amphi et les G.T.U (groupe de travail universitaire).
Mots-clés : Logement, stratégie politique
Novembre 1965 • Jean Tercé
L’Association des résidents (AERUA) mobilise les résidents. Jean Tercé replace la question du logement étudiant dans la perspective d’une politique nationale du logement qui doit s’intégrer dans le cadre des réformes de structures et définir les axes d’un nouveau mode de vie urbaine et rurale. À des luttes parcellaires vouées à l’échec, il oppose l’action politique de masse.
Mots-clés : contre plan, Élections présidentielles, France
16 Octobre 1965 • Georges Servet
« L’intendance… en période électorale »
L’intendance, en période électorale, c’est-à-dire la gestion des affaires courantes, n’est pas propice à l’innovation politique. Fin 1965, juste avant les élections présidentielles, le bilan économique enregistre une reprise de l’économie. Mais cette croissance économique n’est pas suffisante pour assurer l’avenir du pays. Au contraire le gouvernement organise le sous-emploi de 1% des travailleurs disponibles par la fixation d’une production en croissance de 4,5% et non de 5,5% comme le permettraient les structures actuelles du pays. Par ailleurs, le budget de 1966, est inacceptable en matière de développement des services pour la santé, l’équipement urbain, l’équipement social, sportif, culturel et éducatif. Le PSU a d’ores et déjà proposé un contre plan à ces propositions. Le mouvement socialiste par la précision et la netteté des ses propositions politiques doit convaincre que la politique de la droite actuelle n’est pas en mesure d’assurer l’avenir du pays.